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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Poilievre et les wokes: les étiquettes divisent les Québécois, dit Anglade

NICOLAS LACHANCE / JOURNAL DE QUÉBEC / AGENCE QMI
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Photo portrait de Nicolas Lachance

Nicolas Lachance

11 septembre 2022
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Apposer des étiquettes comme celle du wokisme divise les Québécois, plaide la cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade, au lendemain de la victoire de Pierre Poilievre à la chefferie du Parti conservateur du Canada.  

• À lire aussi: La victoire de Pierre Poilievre pourrait raviver la flamme indépendantiste, selon PSPP

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Après sa victoire éclatante samedi soir, le nouveau chef du Parti conservateur du Canada a lancé en français qu’il redonnerait «espoir aux Québécois au lieu d’être contrôlés par un gouvernement centralisateur et woke à Ottawa».  

La cheffe du PLQ s’est fait demander dimanche matin qu'elle est sa définition du wokisme. Dominique Anglade a refusé de se prêter au jeu du dictionnaire, mais elle a souligné que les étiquettes divisaient les Québécois. 

«On n’est pas ici pour diviser les Québécois. On n’est pas ici pour dire “un tel, c’est un ceci”, “l’autre est un cela”. Ça ne m’intéresse pas du tout. On est tous québécois», a-t-elle mentionné lorsque questionnée sur l’impact au Québec de l’élection de Pierre Poilievre à la tête du PCC. 

«Chaque fois qu’on est en train de mettre des étiquettes à tout un chacun, on divise les Québécois. On n’a pas besoin de ça.» 

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Attaques envers Legault

Puis, chaque fois qu’elle a été interrogée sur la victoire de Poilievre et sur le wokisme, Mme Anglade en a profité pour lancer des attaques en direction de François Legault.  

«La nation québécoise, c’est une nation qui n’aime pas qu’on se divise, qui aime qu’on se rassemble. La nation québécoise fait en sorte qu’on devrait reconnaître tout le monde autour de la table. La diversité de la nation québécoise, c’est un fait [...]. L’inclusion, c’est un choix, et c’est le choix que fait le Parti libéral du Québec, pas la Coalition Avenir Québec», a-t-elle mentionné. 

Dominique Anglade a rappelé qu’aux dernières élections fédérales, François Legault avait «encouragé tous les Québécois à aller voter pour le Parti conservateur». 

«Peut-être qu’il aimerait répéter les propos qu’il a eus lors de la dernière campagne fédérale», s’est amusée la cheffe libérale, soutenant que si elle devient première ministre, elle ne dirait jamais aux Québécois pour qui voter. 

Elle a répété que le Québec devait être inclusif. «Il faut arrêter de mettre en opposition les immigrants, les anglophones, les francophones, la ville de Québec et la ville de Montréal», a-t-elle indiqué, visant à nouveau le chef de la CAQ, et évitant de nommer Poilievre. 

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Quelques flèches

Est-ce que le nouveau chef conservateur est un acteur de division?  

«Chaque fois que l’on pose des gestes pour diviser, on est un acteur de division», a-t-elle néanmoins affirmé, nuançant rapidement ses propos. «Je ne prétends pas... Il vient d’arriver en poste. On va voir comment le chef conservateur va gouverner.» 

Sur les idées libertariennes de Poilievre qui gagnent du terrain au Québec et qui rejoignent celles d’Éric Duhaime, Mme Anglade estime qu’au contraire, les «Québécois se rendent bien compte de la nécessité pour l’État d’intervenir». 

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