Six jeunes de 17 à 20 ans arrêtés pour proxénétisme et agression sexuelle à Québec


Vincent Desbiens
Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a mis la main au collet de six jeunes hommes présumément impliqués dans une affaire reliée au proxénétisme mercredi matin.
Tôt mercredi, l’unité de lutte au proxénétisme, en collaboration avec d’autres membres des forces de l’ordre, a frappé dans plusieurs secteurs de Québec pour procéder à six arrestations.
Les adolescents ont été arrêtés en lien avec des infractions de nature sexuelle qui auraient été commises entre 2023 et février 2025.
Les jeunes qui se sont fait passer les menottes sont tous âgés de 17 à 20 ans. Parmi eux, cinq sont formellement accusés d’agression sexuelle armée.
Le dernier, André Miguel Divaldi Bassangonen, 20 ans, avait été arrêté la semaine dernière pour d’autres crimes de nature sexuelle. Il a vu son cas s’alourdir avec de nouvelles accusations de proxénétisme sur mineur.
Il est détenu depuis sa première arrestation et il devrait comparaître au palais de justice de Québec au courant de la journée, mercredi.
Quant aux autres suspects, ils ont été rencontrés un à un par les enquêteurs du corps de police municipal avant d’être libérés sous promesse de comparaître.
Deuxième arrestation en un mois
Divaldi Bassangonen n’en est pas à son coup d’essai avec la justice. Il a été accusé dans un dossier d’introduction par effraction en mars dernier, à Lévis.
Le jeune vingtenaire originaire de Saint-Georges, en Beauce, et trois autres suspects avaient été arrêtés après être entrés illégalement dans deux résidences de l’arrondissement Desjardins, dans la nuit du 15 au 16 mars. L’occupant d’une des maisons avait également été blessé avec un marteau.
Le porte-parole du Service de police de la Ville de Lévis Jean-Sébastien Levan affirmait à l’époque que l’hypothèse privilégiée dans ces événements était «une erreur d’adresse».
Une situation qui n’est pas sans en rappeler d’autres survenues depuis le début du conflit opposant notamment le Blood Family Mafia aux Hells Angels.
Par voie de communiqué, le SPVQ confirme par ailleurs que l’enquête qui a mené à ce coup d’éclat est en lien avec la violence urbaine.