Luc Poirier, le nouveau Dragon, nous ouvre les portes de sa luxueuse demeure
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Nathalie Slight
Ils ont beau avoir une luxueuse maison dans un quartier huppé à Candiac, posséder une impressionnante collection de Ferrari, porter des vêtements griffés, voyager dans les plus beaux endroits du monde, leur plus grande richesse, c’est leur couple et leur famille. Rencontre avec l’homme d’affaires Luc Poirier et sa femme, Isabelle Gauvin.
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Luc, tu joindras la 14e saison de l’émission Dans l’oeil du dragon en 2025: félicitations!
LUC: J’ai hâte de commencer les tournages. Imaginez-vous qu’il y a une quinzaine d’années, je regardais assidûment les émissions Dragon’s Den, au Canada anglais, et Shark Tank, aux États-Unis. À l’époque, je n’étais pas super bon en anglais, et c’est grâce à ces émissions que j’ai appris à me débrouiller dans cette langue.
Toi qui es l’un des hommes d’affaires les plus en vue au Québec, il est quand même assez surprenant que tu n’aies pas été approché avant!
L.: Lors de la deuxième saison, j’ai été approché par le producteur de l’émission. Mais comme la Commission Charbonneau battait son plein, l’équipe a décidé de ne pas inclure un dragon qui évolue dans le domaine de la construction. Pourtant, l’enquête portait sur l’octroi des contrats publics dans l’industrie de la construction, alors que ma compagnie se concentre uniquement sur l’achat de terrains et la construction résidentielle et commerciale.
ISABELLE: Lorsque Luc était enfant, sa maman lui répétait qu’il n’avait qu’un seul nom et que sa plus belle force, c’était sa réputation impeccable. C’est l’une des valeurs que Luc et moi inculquons à nos enfants.
L.: Dans le passé, on m’a déjà demandé des pots-de-vin pour remporter des contrats municipaux. J’ai refusé, parce qu’à long terme, ma réputation vaut bien plus que n’importe quel projet.

Ta participation à Dans l’oeil du dragon est une suite logique de ton parcours d’entrepreneur, puisque tu aimes redonner au suivant.
L.: Exact. J’aime aider les gens qui démarrent leur entreprise, pas toujours en investissant — je l’ai déjà beaucoup fait dans le passé —, mais également en donnant des conseils, car ça aide beaucoup les entrepreneurs. Je présente aussi des conférences dans les écoles, que ce soit au niveau secondaire, collégial ou universitaire.
I.: Moi, ce qui me touche, c’est lorsque Luc va donner des conférences dans des écoles défavorisées. Son discours est tellement inspirant pour ces jeunes, parce qu’il connaît leur réalité! Luc a grandi au sein d’une famille monoparentale défavorisée, mais ça ne l’a pas empêché de voir grand!
L.: Quand je croise un jeune entrepreneur qui me raconte que je suis allé donner une conférence dans son école il y a quelques années et qu’il possède maintenant des immeubles ou une entreprise, ça me rend fier. J’ai l’impression de changer — bien humblement — certaines choses dans la vie des gens.
Luc, tu ne t’arrêtes pas uniquement à inspirer les jeunes à travers des conférences, tu participes aussi à des bonnes causes. Tu as parcouru 1600 km à vélo à travers le Québec pour Le Grand Tour d’écoles!
L.: Exactement. J’ai pédalé pour amasser des fonds pour la Fondation Christian Vachon et la Fondation Bruny Surin, qui ont décidé de s’unir pour soutenir le programme L’essentiel qui fournit des repas, des fournitures scolaires, des vêtements et des activités parascolaires à des jeunes dans le besoin.

Vous devez être régulièrement approché par différents organismes!
I.: Chaque jour, Luc reçoit une multitude de courriels lui demandant de s’impliquer dans différentes causes. Nous essayons de nous concentrer sur celles qui ont du sens pour nous. Par exemple, le week-end prochain, nous participerons à une collecte de fonds pour la Fondation du Cégep Édouard-Montpetit, et nos enfants seront de la partie.
L.: Nous essayons le plus possible d’inclure Mégane (13 ans), Hugo (14 ans) et Benjamin (20 ans) dans nos activités de bénévolat. La semaine dernière, nous avons assisté avec eux à une soirée de collecte de fonds pour les paniers de Noël. Lorsque j’étais jeune, j’attendais avec impatience mon panier de Noël, dans lequel il y avait des jouets. C’est un souvenir gravé à tout jamais dans ma mémoire.
Vous avez tous les deux vécu humblement avant de connaître la richesse. Vos enfants, eux, sont nés bien nantis. Comment faites-vous pour leur inculquer de bonnes valeurs tout en ayant un train de vie privilégié?
I.: Les enfants fréquentent une école privée, et nous vivons dans un quartier aisé. Ils sont conscients qu’on a des sous, mais ils ne tiennent pas ça pour acquis. Au contraire, ils sont vraiment reconnaissants de la chance qu’ils ont.
L.: Je pense qu’on essaie de faire un bon travail en tant que parents. Parce qu’ils nous voient nous impliquer socialement, ils développent de l’empathie pour autrui.
Vos enfants ont-ils la fibre entrepreneuriale?
L.: Benjamin (né d’une précédente relation) effectue présentement un BAC par cumul à l’université, en droit, affaires et entrepreneurship. Parallèlement à ses études, il fait beaucoup d’immobilier. Il a commencé à l’âge de 16 ans et, quatre ans plus tard, il a déjà 35 portes!
I.: Il suit les traces de Luc dans l’immobilier et il lui demande son avis qu’à de très rares occasions. Il fait vraiment ses affaires par lui-même. il est super humble, il travaille beaucoup et investit tout son argent dans ses immeubles à logements.
L.: Certains pensent que je lui ai donné un million en lui disant: «Tiens, amuse-toi!», mais ce n’est pas du tout ça!
I.: On veut que les enfants soient de bonnes personnes, et ça ne passe pas par le matériel. Tu veux une paire d’espadrilles griffées? Tu peux travailler pour te les acheter. Si ce n’est pas ta fête, Noël ou une occasion spéciale, on ne va pas te l’offrir sans raison.
Les deux autres enfants aimeraient-ils se lancer en affaires?
I.: Mégane est une leadeuse. À un moment donné, elle voulait devenir la première première ministre du Canada, rien de moins! Elle est fonceuse et ambitieuse. Et ce qui est le plus beau dans tout ça, c’est qu’elle est née avec un problème de surdité, ce qui ne l’a jamais arrêtée.
L.: À l’école, en plus d’être studieuse, elle s’implique dans toutes les activités. Elle a remporté le titre de la meilleure élève de l’école en secondaire 1. Et ce n’est pas uniquement une question de notes, c’est aussi pour souligner son implication, son empathie. On était pas mal fiers d’elle!
I.: Hugo, pour sa part, c’est un mini Luc! Sincèrement, c’est l’enfant qui partage le plus de points en commun avec son père. Il veut faire de la business et, pour vrai, il a la personnalité pour ça. Si tu lui dis non, c’est très motivant pour lui, il va trouver une façon d’arriver à ses fins! (rires)

Nous pourrons voir Luc dans l’émission Dans l’oeil du dragon en 2025, mais toi, Isabelle, tu seras aussi au coeur d’une série présentée sur Crave en décembre: Vie$ de rêve. Comment ce projet est-il arrivé dans ta vie?
I.: Un producteur m’a contactée pour me proposer de prendre part à une toute nouvelle série documentaire qui suit six femmes privilégiées. Au départ, je craignais qu’il s’agisse d’une émission à la Real Housewives. Des femmes qui parlent dans le dos les unes des autres, ce n’est vraiment pas mon genre, ça ne correspond pas du tout à ma personnalité. J’ai tout de même accepté que l’équipe vienne me rencontrer au bureau, pour me présenter le projet et découvrir de quoi il s’agit exactement.
L.: Je le répète souvent en entrevue et dans les médias sociaux: Isabelle, c’est le roc de la famille. Sans elle, je n’aurais pas la vie équilibrée que j’ai aujourd’hui. Elle préfère être dans l’ombre, mais sincèrement, elle mérite toute la lumière. Je l’ai donc encouragée à participer à ce documentaire.
I.: J’ai accepté, car le but est de faire rêver, bien sûr, mais aussi de démontrer qu’au-delà de l’argent, je mène une vie beaucoup plus simple que ce que les gens s’imaginent.
Que veux-tu dire?
I.: Bien des gens pensent que nous avons un «entourage » qui fait toutes les tâches pour nous. Mais non: Luc vide le lave-vaisselle chaque matin et aime faire le lavage des vêtements. Nous avons une femme de ménage qui vient deux fois par semaine, mais l’entretien au jour le jour, c’est moi qui m’en occupe. Je fais moi-même mon épicerie... à la différence près que je m’y rends en Ferrari.

L.: Les gens vont aussi découvrir que nous avons une belle complicité, Isabelle et moi. À travers le travail et la famille, nous nous réservons du temps pour notre couple. Ç’a toujours été une priorité. Lorsque les enfants étaient tous petits, nous allions manger au restaurant une fois par semaine ensemble, juste pour ne pas nous perdre de vue à travers le tourbillon du quotidien.
I.: Dans le documentaire, nous allons aussi découvrir que je suis fan d’entraînement physique, particulièrement de musculation. Je suis entraîneuse certifiée. J’essaie de convaincre Luc de s’entraîner avec moi, mais il préfère les Ironman! (rires)
L.: Je travaille beaucoup, j’ai du succès en affaires, mais si tu me demandes ce qui me rend le plus fier, c’est mon couple, mes enfants et mon implication sociale. Je suis rendu à une période de ma vie où je désire inspirer les gens. Au Québec, les gens ressentent un certain malaise à parler ouvertement d’argent. Il faut changer cette mentalité, encourager les gens à travailler fort, à se dépasser, à agir concrètement dans la société et à réaliser leurs rêves, quels qu’ils soient.
La série de 10 épisodes Vie$ de rêve sera présentée en décembre, sur Crave. La 14e saison de Dans l’oeil du dragon sera diffusée au printemps 2025, à Radio-Canada.
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