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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Ce type d’aliment bon marché sera bientôt bien plus cher à cause des droits de douane américains

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Yannick Beaudoin

29 mars à 11h40
29 mars à 12h25
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Le coût des aliments est évidemment touché par la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada, mais ce ne sont pas que les produits qui subissent les impacts des droits de douane américains.

En effet, l’emballage de plusieurs aliments disponibles à l’épicerie n’est pas imperméable à ce conflit économique, en particulier les conserves.

L’acier et l’aluminium étant soumis à des droits de douane de 25% depuis le 12 mars, les producteurs de conserves et les transformateurs sont de plus en plus inquiets de l’impact de cette guerre commerciale sur leurs opérations.

«Actuellement, il y a beaucoup de canneries au Québec et au Canada qui paniquent un peu parce que ça pourrait remettre en question la pérennité, en fait, ou la survie de ces entreprises-là», a indiqué le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, en entrevue à LCN.

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        Ce dernier estime que les consommateurs sont sur le point de voir la facture leur être refilée sous la forme d’une hausse considérable du prix des aliments en conserve.

        Or, ces produits souvent bon marché sont très populaires auprès des ménages à faible revenu, pour qui une augmentation des prix risque de faire particulièrement mal.

        «Lorsqu’on voit une [boîte de conserve] à l’épicerie, les marges sont extrêmement, extrêmement minces en transformation et au détail. Souvent, on va utiliser ces produits-là comme produits de rappel, des loss leaders. Alors, on parle de marges très minces. Donc, un tarif de 25% sur l’acier et l’aluminium représente en fait un scénario désastreux pour certains transformateurs», mentionne Sylvain Charlebois.

        Ce sont de nombreuses PME qui n’ont pas nécessairement les reins très solides qui feront les frais de ces tarifs, soutient le spécialiste de l’industrie agroalimentaire.

        «La grande majorité, ce sont des PME qui ne peuvent pas bénéficier d’un réseau qui leur donne accès à des capitaux importants pour, disons, traverser une tempête tarifaire ou une tempête géopolitique», explique-t-il.

        «Il y a beaucoup d’entreprises qui commencent à perdre l’argent au lieu d’en faire», ajoute M. Charlebois.

        Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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