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Culture

Élise Guilbault estime que sa rencontre avec Julie Le Breton relève du miracle

Dès le 30 octobre sur la plateforme Crave

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Marjolaine Simard

31 octobre à 6h
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Élise Guilbault retrouve l’univers de l’auteur Richard Blaimert dans la nouvelle comédie dramatique Le retour d’Anna Brodeur. Elle y interprète Monique Brodeur, une ancienne journaliste dont la vie est bouleversée par le retour de sa fille, après dix ans d’absence. La comédienne s’est confiée à nous lors du visionnement de presse de la série, qui se déroulait au Centre Phi le 23 octobre dernier.

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Décrivez-nous ce personnage haut en couleur que vous dites déjà adorer...

Mon personnage, Monique Brodeur, est la mère d’Anna, incarnée par Julie Le Breton. Elle se distingue par son caractère excessif et parfois toxique. C’est également une femme profondément avant-gardiste. Ancienne journaliste et poétesse, elle refuse de vieillir, ce qui lui vaut d’être perçue par certains comme une éternelle adolescente. Sa maladresse émotive est frappante. Monique a eu sa fille très jeune, à seulement 16 ans, et elle a privilégié sa vie amoureuse et artistique au détriment de sa maternité, ce qui a compliqué leur relation.

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Après dix ans d’absence, Anna revient dans sa vie sans avoir donné de nouvelles ni laissé d’adresse. Les retrouvailles promettent d’être tumultueuses...

Monique aime sa fille malgré tout, c’est indéniable! J’ai l’impression que même si elles s’en défendent toutes les deux, il est évident qu’elles se ressemblent beaucoup. Cette série met en lumière la dynamique complexe entre une mère et sa fille. Peu importe qu’on passe 10 ans à tenter de s’affranchir de sa mère; on a beau faire le tour de la Terre, l’opinion d’une mère reste cruciale dans la vie d’une fille.

Diriez-vous que Monique a évolué durant les dix années d’absence d’Anna?

Non, elle n’a pas vraiment changé (rires). Cependant, leurs retrouvailles vont inévitablement marquer le début d’un nouveau chapitre dans leur vie et redéfinir leur façon de se côtoyer. Ce ne sera pas facile; elles vont se juger mutuellement.

Vous n’aviez jamais travaillé avec Julie Le Breton, bien que vous soyez deux visages importants du théâtre et de la télévision. Vous découvrir sur ce plateau vous a-t-il permis de vous apporter des choses mutuellement?

Bien sûr! Comme toujours, lorsqu’on rencontre de nouveaux acteurs, c’est un peu comme dans une relation, qu’elle soit amoureuse ou amicale. Une chose est certaine, et cela se voit dans tous les épisodes, il se passe quelque chose entre elle et moi. Quand la chimie opère entre deux acteurs, il y a une sorte de surenchère. L’autre enrichit notre jeu et nous offre des perspectives auxquelles nous n’avions pas pensé. Julie et moi, c’était vraiment de l’ordre du miracle!

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Avez-vous accepté immédiatement l’invitation à jouer dans cette série?

Pour moi, c’est un deuxième rendez-vous avec l’auteur Richard Blaimert, car j’avais déjà fait partie de la distribution de ses séries Les hauts et les bas de Sophie Paquin et Penthouse 5.0 dans le rôle d’Estelle Poliquin. Ces retrouvailles sont vraiment inespérées. Quand on m’a appelée, j’étais aux oiseaux! J’irais même jusqu’à dire que cela m’aurait attristée de ne pas faire partie de la distribution...

Estelle Poliquin est un rôle qui vous a d’ailleurs particulièrement marquée...

Oui, Estelle Poliquin, cette actrice exubérante! C’est sans doute le rôle qui m’a le plus marquée dans ma carrière à la télé. Il s'est vraiment passé quelque chose. C’est là que j’ai fait cette rencontre miraculeuse avec Richard Blaimert. C’était comme un tango créatif avec lui. À l’époque, j’ai même reçu trois Gémeaux pour ce rôle.

Depuis quelques années, vous embrassez également des contrats en tant que chroniqueuse à la télévision, révélant une nouvelle facette de votre personnalité à Bonsoir, bonsoir! ou à Je viens vers toi.

J'ai commencé ce type de chroniques à La soirée est encore jeune, et depuis, je sens qu'un vent favorable souffle sur ma carrière dans la variété. Cela me réjouit, car c'est une belle variation dans ma vie. Je resterai toujours comédienne, mon métier principal, mais à 60 ans, je me découvre une assurance que je n’avais pas auparavant. Je pense que cela vient avec l’âge. J’assume pleinement mon côté décalé et j’accepte ma drôlerie. Plonger sans craindre le jugement, c’est une permission que je me suis accordée.

Vous êtes amoureuse de Francisco, un agent immobilier, depuis quelques années...

Cela donne de l’espoir à beaucoup de femmes de voir qu’on peut retomber amoureuse à mon âge. Je suis vraiment bien entourée, et cela m’apporte beaucoup de bonheur et de plaisir. C’est comme de ne plus être en mode «recherche». Il y a une sérénité et la sensation d’être exactement là où je dois être, dans l’instant présent. C’est un grand bonheur!

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