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Culture

Une journée en coulisse pour le nouveau spectacle «Ultraviolet» de Damien Robitaille

La tournée «Ultraviolet» est présentée à travers le Québec: damienrobitaille.com

Patrick Seguin / TVA Publications
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Alicia Bélanger-Bolduc

3 avril à 6h
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L’équipe a eu le privilège de plonger dans l’univers coloré et éclaté de Damien Robitaille lors du début de sa nouvelle tournée, Ultraviolet. L’énergie contagieuse et la personnalité attachante du chanteur se révèlent non seulement sur scène et dans ses vidéos, mais également dans les coulisses de son spectacle.

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Comment s’est déroulé le processus de création de ton album Ultraviolet?

De mon côté, avant même d’avoir un sujet pour la chanson, c’est toujours la musique qui déclenche mes idées. Pendant la pandémie, j’ai enregistré plein de sons sur mon téléphone et je suis donc allé piger dans ces centaines d’extraits. Souvent, je vais simplement m’asseoir au piano pour trouver mes mélodies. Après vient le moment des paroles, et c’est là que ça se complique! (rires)

Il est donc plus difficile pour toi d’écrire les textes?

Je suis un musicien avant d’être un parolier, mais les gens me reconnaissent beaucoup pour mes chansons accrocheuses. Je prends donc beaucoup de temps pour composer, car je pense que c’est avec les textes qu’on peut se distinguer dans l’industrie.

Comment envisages-tu ta tournée actuelle?

Le plus gros du travail se fait au départ. On a commencé les nouveaux spectacles en n’ayant pas sorti l’album, donc les gens ne connaissent pas les chansons les plus récentes, ce qui ajoute un stress supplémentaire. On en est encore à monter et à finaliser les détails du spectacle, de sa mise en scène et des éclairages. Après quelques soirs, on pourra se détendre un peu plus, mais pour le moment, on est toujours dans les ajustements. Le public ne reprend pas encore les nouvelles pièces avec nous, il est plus dans l’écoute, plus attentif.

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Quelle relation entretiens-tu avec ton équipe?

On a pu travailler ensemble tout l’été dans les festivals, donc elle connaît déjà bien les chansons et on a développé une chimie, tant sur scène que sur la route. Après 20 ans de métier, je sais ce que je cherche et je sais bien m’entourer. Je voulais trois artistes sur scène avec moi, mais qui pouvaient également m’aider avec les chœurs. Le batteur, Marc, et moi, on se connaît depuis mon arrivée à Montréal et on a très souvent joué ensemble. Ensuite, il y a Marie-Anne, à la basse, avec qui je travaille depuis cinq ans, puis Marie-Pierre, au clavier, qui s’est ajoutée à l'équipe depuis l’été.

Ton énergie contagieuse est ce qui te caractérise beaucoup dans ce milieu. Comment es-tu avant de monter sur scène?

Les spectacles sont vraiment un moment pour avoir du plaisir et pour le partager avec le public et mon équipe. Je fais ce métier pour mon auditoire et je veux qu’il passe le meilleur moment possible. Il y a aussi souvent de l’improvisation; j’aime ajouter des éléments chaque soir, dont mes musiciens ne sont pas au courant, et ils me font également toujours quelques surprises pour que je reste sur mes gardes! (rires) Si le public voit qu’on a du plaisir, il va sentir qu’il fait aussi partie de l’équipe.

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La mise en scène est signée Laurent Paquin. Qu’est-ce qu’un humoriste apporte à une tournée musicale?

Il est là pour m’appuyer avec le concept artistique, ajouter sa touche personnelle et m’aider à répondre à certaines questions. Il est dans mon équipe depuis l’album de Noël, en 2019. J’aime notre collaboration, puisqu’il ne prend pas trop de place, qu'il a une très belle écoute et qu'il me donne de bonnes suggestions.

Tu es un des seuls qui peut dire que la pandémie a pu lui profiter. Comment est venue l’idée de ces vidéos quotidiennes sur tes réseaux sociaux?

Comme tous les artistes, je me suis retrouvé sans emploi et avec des comptes à payer. Je ne voulais pas simplement rester assis et ne rien faire, je désirais continuer à être en mouvement, en me disant que l’inspiration allait débloquer. Je me suis fixé le but de faire une vidéo par jour, et ça me donnait un sentiment d’accomplissement et une raison de sortir de mon lit chaque matin. J’apprenais mes chansons en promenant mes chiens et, après quelques semaines, les gens ont commencé à me proposer des idées. Les vidéos ne sont pas nécessairement venues avec un aspect financier, mais j’ai pu agrandir mon public et obtenir plusieurs contrats.

Comment trouves-tu toute cette inspiration?

Je regarde les nouvelles pour me donner des pistes. J’aime aller vers ce qui affecte toute la population et trouver une chanson pour bien le décrire, mais tout en restant rigolo et pas trop collé à l’information. Je veux que les gens fassent leurs propres déductions! J’essaie de faire en sorte que le vendredi soit bien festif. Comme dans un spectacle, je fais le «pacing» de la vie pour m’inspirer! (rires)

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D’où te vient cette facilité à apprendre tous ces instruments?

J’ai commencé très jeune à jouer du piano et à avoir un intérêt prononcé pour la musique. J’ai appris la guitare rapidement et j’ai aussi suivi des cours de violon. Au début de ma carrière, je n’avais pas le budget qu'il fallait pour engager plusieurs musiciens, donc je me suis mis à jouer du tambour avec mon pied pour remplacer un batteur. Pendant la pandémie, j’ai également eu beaucoup de temps pour peaufiner mes talents! (rires)

Ton père était aussi un amoureux de la musique. Est-ce qu’il t’a incité à poursuivre dans ce milieu?

Quand j’étais jeune, il m’a poussé à suivre des cours de piano. On chantait tous les jours une prière avant de souper, et une avant de se coucher. C’est comme ça qu’on a commencé! (rires) Il jouait de la guitare et, à son décès, quand j’avais 13 ans, j’ai voulu apprendre l’instrument en son hommage. J’étais un garçon très gêné et il était tout le contraire. Il était professeur et était reconnu dans notre communauté. À sa mort, tous ses pairs m’ont poussé dans cette direction, et ça m’a permis de fleurir. Au départ, je voulais être ingénieur, comme mon grand-père, et si ce n’avait pas été de lui, je ne serais jamais devenu un chanteur.

Tu as deux filles. Tu es franco-ontarien et leur mère est colombienne. Ce mélange de cultures est-il présent à la maison?

Ma plus grande, qui a neuf ans, est déjà trilingue: français, anglais et espagnol. Ma plus jeune, qui a sept ans, est plus gênée, mais je crois qu’elle comprend plus que ce qu’on pense! (rires) Elles ont aussi du talent! Leur maman a une belle voix, elle avait même chanté sur mon album Omniprésent. Elles ont donc ça dans le sang. Je leur ai tellement fredonné de chansons pour les endormir quand elles étaient bébé que je sais qu’elles en connaissent déjà pas mal! (rires)

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