Altercation pour des pieds nus: un PDG californien accusé d’avoir étranglé un vacancier en croisière
Agence QMI
Le PDG d’une importante société américaine de services financiers aurait été formellement accusé d’agression pour s’en être violemment pris à un vacancier qui venait de faire un doigt d’honneur à sa femme sur un bateau de croisière.
«[Le suspect] a saisi la victime par le cou et a commencé à l'étrangler. La victime a déclaré que l'inconnu avait usé de beaucoup de force et avait eu l'impression qu'on allait lui arracher la gorge», a relaté l’agent du FBI William P. Waters dans un document d’accompagnement à la plainte pénale, publié la semaine dernière et rapporté par Global News.
Kenneth DeGiorgio, le président-directeur général (PDG) de la société américaine First American Financial Corp., aurait été formellement accusé de l’agression d’un inconnu qu’il aurait étranglé sur un bateau de croisière, sur le territoire maritime et territorial des États-Unis, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, peut-on lire dans le document de cour.

Ce jour-là, aux petites heures du matin, l’homme se trouvait dans un bar du bateau de croisière Resilient Lady de la compagnie Virgin Voyages au moment où sa femme, Nichol DeGiorgio, aurait demandé à la victime de remettre ses souliers alors qu’il dansait pieds nus.
«[Nichol] DeGiorgio lui a dit: “Écoute, nous sommes tous des adultes ici, peux-tu mettre tes chaussures?” L'homme a répondu: “tais-toi, espèce de chienne”», a relevé le FBI après avoir discuté avec la victime et la femme du suspect.
Sur les images de caméras de surveillance du navire, on peut voir la victime faire un doigt d’honneur à Nichol DeGiorgio, avant d’être violemment saisie à la gorge par son mari, qui l’aurait alors menacé en disant: «je vais te tuer», selon le média anglophone.
Kenneth DeGiorgio aurait alors été forcé de demeurer dans sa cabine jusqu’à ce que le navire accoste au port de San Juan, à Puerto Rico, où il a été rencontré par les forces de l’ordre.
De son côté, sa femme a admis qu’elle «n’aurait pas dû dire à l’inconnu de mettre ses chaussures» et que ce dernier ne l’aurait «jamais touchée» durant cet incident.
Mais son mari n’aurait pas accepté de répondre aux questions du FBI, alors que ses avocats auraient indiqué à NBC News qu’il ne faisait que défendre sa femme, selon «Global News».
«M. DeGiorgio a réagi aux agissements d'un individu qui harcelait sa femme, la faisant se sentir menacée et intimidée. Bien qu'accusé d'un délit simple, M. DeGiorgio espère être absous de toute faute», aurait indiqué son équipe légale.
S’il est reconnu coupable, le PDG pourrait risquer jusqu’à un an de prison, selon Global News.