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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

C’est la fin d’un beau chapitre

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Photo portrait de Jean-Charles Lajoie

Jean-Charles Lajoie

11 juin 2022
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Commençons par la fin. Ceci est ma dernière chronique dans ce journal. Pourquoi la chute du papier dès la première phrase ? Pour mieux expliquer les motifs qui me poussent à prendre cette décision.

Avoir une tribune dans les pages du Journal de Montréal ainsi que de son alter ego, Le Journal de Québec, est un immense privilège. 

Celui-ci vient avec une responsabilité équivalente. Celle de vous offrir le meilleur à chaque occasion. 

Des médiums différents

Écrire est un sport médiatique différent. Autant que la radio est un sport différent de la télévision. Tous ces médiums ont leurs charmes, mais tous et toutes n’excellent pas autant dans chacune de ces disciplines. 

J’ai acquis la conviction que l’écriture dans un quotidien n’était pas ma spécialité. Loin de là en fait. Les innombrables heures que j’ai passées à me relire puis à réécrire une chronique.

Sans jamais vraiment au final être satisfait. Je ne crois pas avoir ce talent, donc je choisis de cesser cette collaboration, que j’ai néanmoins adorée. 

Intégrité et talent

Tenir cette chronique était l’égal de réaliser un vieux fantasme. Mais je vous dois le meilleur de moi-même. Et je dois respect et égards à ceux qui font ce journal avec passion, intégrité et surtout talent. 

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Ce bon vieux Parrain Tremblay, le plus gros poisson impossible à hameçonner dans l’étang restreint des médias sportifs québécois. Réjean sait comment. Il est celui que j’ai choisi étant jeune ado lorsque ma mère me demandait de lui lire un texte à voix haute avant de partir pour l’école. 

Marc de Foy, un routier qui lui aussi sait comment. Pas pour rien que, s’approchant de son dernier souffle, Guy Lafleur a insisté pour rappeler Marc et lui partager des bons mots à l’endroit de Mike Bossy, qui venait de décéder. Marc m’a prodigué de judicieux conseils lorsque tout a commencé à Montréal il y a 15 ans.

Mon cher Yvon Pedneault, celui par qui il est probablement arrivé un record de scoops dans l’histoire des imprimés québécois. 

Les patrons, Denis Poissant et Luc Grenier, avec qui il fut très agréable de travailler. 

Les dévoués gens du pupitre. Le dernier rempart pour ne pas avoir l’air trop fou. Eux m’ont sauvé les fesses à plusieurs reprises. 

Le meilleur de moi-même

Ce qui nous ramène à cette décision mûrement réfléchie et assumée. Je vous dois le meilleur de moi-même. J’ai trop peu de fois, en près de quatre ans, eu l’impression de vous l’avoir livré dans ces pages. Dans ce contexte, cesser cette collaboration m’apparaît comme une décision logique et évidente. 

Je laisse aux vrais talentueux de l’écrit la tâche de continuer de vous informer et de vous faire réagir. Ce journal est rempli de chroniqueurs et de journalistes de talent. Des femmes et des hommes dévoués qui savent accrocher votre intérêt en vous racontant de bonnes histoires. Qui savent vous faire réagir avec des commentaires fouillés et assumés.

Merci de vos lectures assidues. C’est un beau chapitre qui se termine pour moi, mais comme vous le savez maintenant, d’autres nous attendent ensemble au retour à l’automne. 

À mes endroits de prédilection, sur mes patinoires favorites. Bon été et profitez-en, c’est précieux. 

À bientôt.

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