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L'article provient de Le Journal de Montréal

Avec «La chose», l’autrice Elizabeth Baril-Lessard signe une nouvelle série sensible et profonde

Les éditions les Malins, Hélène Bouffard
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Photo portrait de Anne-Marie Lobbe

Anne-Marie Lobbe

30 mars à 19h
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Pauline croque dans la vie à pleines dents, comme elle le fait dans ses brochettes aux guimauves-jujubes! Cependant, «La chose» qui dort dans la tête de son père se réveille et menace leur équilibre familial... L’autrice Elizabeth Baril-Lessard signe une nouvelle série sensible et profonde.

Les éditions les Malins
Les éditions les Malins

Premièrement, qu’est-ce que cette «chose» exactement?

J’ai commencé à penser à cette histoire quand je suis devenue maman. Je me demandais quel genre de confort j’allais pouvoir offrir à ma fille... Quels sont les types de famille? Quel genre de filet social ma famille allait avoir? Naturellement, la santé mentale a pris sa place dans mon livre. Je trouvais ça intéressant que le papa vive avec un trouble de santé mentale, mais je souhaitais dépeindre un père très aimant et stable malgré ça.

Ainsi, vous souhaitiez aborder la santé mentale dans votre récit, sans que cette thématique prenne toute la place?

Exactement. Depuis la parution de mon roman, je vois beaucoup circuler que c’est un livre sur la schizophrénie. Oui, c’est vrai que «La chose», c’est ça! Mais l’histoire se vit dans la tête de Pauline, une petite fille de 12 ans qui, elle, n’a pas un trouble de santé mentale. C’est davantage un livre sur la famille, les clans sociaux et l’émerveillement.

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Comment le personnage de Pauline peut-il toucher les jeunes lecteurs?

Ah je l’aime, Pauline (rires) ! C’est une jeune fille qui s’émerveille de tout. Pauline ne s’est jamais demandé ce qu’elle aime ou n’aime pas. Elle se lève le matin et elle aime tout ! Je trouve ça beau, car Pauline évolue dans un univers plutôt sombre et ardu. Et on le sait que ça peut influencer les enfants. Il y a des enfants qui vivent de l’écoanxiété, qui ont peur de la mort et de la guerre. Pauline, ce n’est pas qu’elle n’a pas conscience de ces choses, mais elle s’est créé sa bulle qui fait que pour elle, les choses sont belles et confortables.

Votre série précédente, Ma vie de gâteau sec, a connu beaucoup de succès. Ressentiez-vous une pression de présenter une nouveauté?

Oui. Ma crainte était un peu de réécrire un «Ma vie de...», de recréer un personnage comme celui de Louane. Entre mes deux séries, j’ai essayé d’écrire d’autres affaires, donc on dirait que j’ai comme sorti ça de moi. Finalement, quand j’ai écrit La chose, ça s’est fait super naturellement. J’ai immédiatement senti à quel point les deux univers étaient différents. Pauline n’est pas Louane. Elle existe complètement, elle est entière.

Pauline a ses fameuses brochettes guimauves-jujubes! Et vous, votre brochette gourmande idéale ressemblerait à quoi?

(Rires) Pauline et son père Paul font des mélanges assez audacieux. Je ne sais pas si j’ai l’estomac suffisamment solide pour prendre autant de risques. Je pense que je ferais plus une brochette de cubes de fromage et de chips au ketchup que de guimauves-jujubes!

La chose T.1 : Pied de poule mouillée

Elizabeth Baril-Lessard

Les éditions les Malins

210 pages, dès 9 ans

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