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Culture

«Passez au salon»: Jean-Michel Anctil et Louis-Philippe Dandenault ressemblent-ils à leur personnage?

Passez au salon 21 h, TVA

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1 février à 6h
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C’est en se croisant lors des funérailles d’un ami commun que Louis-Philippe Dandenault et Jean-Michel Anctil ont eu l’idée de créer une comédie mettant en scène deux frères que tout oppose. Quatre ans plus tard, les comédiens incarnent Daniel et Luc Ostiguy dans Passez au salon.

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Louis-Philippe, quel rôle campes-tu dans la série?

Celui de Luc, qui a consacré toute sa jeunesse au hockey: son rêve était de jouer dans la LNH. Ça a fonctionné, pendant un an seulement. Comme il n’avait pas de plan B, il s’est recyclé dans des activités un peu louches. Ce n’est pas un mauvais garçon, il a le cœur à la bonne place, mais il manque de maturité. En d’autres mots, c’est un peddler.

Allons-nous le trouver sympathique?

Je pense que oui. À une certaine époque, les athlètes mettaient tous leurs œufs dans le même panier, sans prévoir l’après-carrière. C’est exactement ce qui est arrivé à Luc, sauf que son après-carrière s’est présentée pas mal plus vite que prévu. Tout le monde pense qu’il a des sous, parce qu’il a joué dans la Ligue nationale de hockey. Mais dans les faits, il enchaîne les faillites, il vit dans une dompe, il conduit un vieux char et il est poursuivi par des gars à qui il doit de l’argent.

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Rien ne va dans sa vie!

Exact. C’est pour cette raison qu’il revient dans son village natal. Il retrouve sa mère Paulette (Chantal Baril) et son frère Daniel. Même s’il hait profondément tout ce qui touche au domaine funéraire, il va travailler au salon Ostiguy et Frères, parce qu’il n’a plus un rond. Naturellement, ça ne fait pas le bonheur de son frère. Tout sépare ces deux gars-là, tu ne peux pas avoir plus opposé que ces frères.

Photo fournie par TVA
Photo fournie par TVA

Jean-Michel, parle-nous de ton personnage.

Thanatologue de profession, Daniel vit avec sa mère, c’est un vieux garçon, qui désire reprendre les rênes du salon funéraire familial, après le décès soudain de son oncle. Très coincé émotivement, inadéquat socialement, il préfère la compagnie des morts que des vivants. Mettons que ça fait tout un clash avec son frère, qui lui est super à l’aise avec le monde. Il faut dire que Luc est un ex-joueur de hockey. Jaser au monde, prendre des photos, signer des autographes, il adore ça.

Quelles sont tes inspirations pour camper le personnage de Daniel?

Ça ne paraît pas, mais même si j’exerce un métier public, j’ai un petit côté réservé. Donc, je me reconnais un peu dans ce personnage, un peu pogné avec ses émotions. Daniel est amoureux de la fleuriste Estelle (Myriam Fournier) depuis des années, mais il est incapable de trouver le courage de lui révéler ses sentiments.

Quelle est la relation entre les deux frères Ostiguy?

Jean-Michel: Comme dans toute relation fraternelle, il existe une compétition entre ces gars-là. Mais leur relation va se développer au cours de l’intrigue, ils vont se rapprocher, être là l’un pour l’autre. Passez au salon est une comédie, mais il y a aussi des moments très touchants.

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Louis-Philippe: Dans le fond, Daniel et Luc ne s’haïssent pas, c’est juste qu’ils sont tellement différents, qu’ils ont de la difficulté à se trouver des points en commun, ils n’ont aucune affinité. Mais, à leur grande surprise, ils se complètent. Ce qui est la faiblesse de l’un est la force de l’autre et vice versa.

Jean-Michel: Sur le plateau, on répétait souvent que ces deux humains sont tellement aux antipodes, qu’une fois réunis, ils ne font qu’un.

En terminant, tourner une comédie dans un salon funéraire, ce doit être particulier!

Jean-Michel: Mis à part les cercueils et les urnes, on ne sentait pas tellement l’ambiance funéraire, puisqu’il s’agit d’un salon situé à la campagne. C’était chaleureux comme atmosphère.

Louis-Philippe: Il n’y a pas d’embaumement sur place, alors nous n’avons pas croisé de gens qui transportent des dépouilles. Durant le tournage cet automne, c’était assez tranquille au salon funéraire. Pour reprendre les mots de la sympathique propriétaire, c’était assez «mort». Venant d’elle, cette remarque nous a fait beaucoup rire!

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