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Culture

Jean-Philippe Perras raconte sa première rencontre avec Maripier Morin

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Marjolaine Simard

30 janvier à 6h
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Pour Jean-Philippe Perras, 2025 s’annonce sous les meilleurs auspices, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. L'acteur, qui incarne un avocat de la Couronne dans la nouvelle série L'Appel, se joindra à la distribution de STAT, où il interprétera le rôle du nouveau psychiatre à l'Hôpital Saint-Vincent. En dehors des plateaux de tournage, Jean-Philippe vit un grand bonheur auprès de ses enfants, Margot et Henri, et il va bientôt amorcer un nouveau grand projet: la construction, aux côtés de sa conjointe, Maripier Morin, d’une maison bigénérationnelle pour se rapprocher de ses parents.

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Jean-Philippe, peux-tu nous décrire le personnage que tu incarnes dans L’Appel?

Il s'appelle François Dulac et il est avocat de la Couronne. Il plaide contre le chef des motards Maurice «Mom» Boucher lors de son premier procès. C’est lui qui ose prendre cette cause, alors qu’aucun avocat ne veut se mouiller, parce qu’on manque de preuves pour gagner la bataille. Mon personnage, bien que fictif, est inspiré de la réalité. C’est un bon avocat qui manque cruellement d’expérience devant un jury. Ce procès sera pour lui, hélas, un échec.

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Tu as également hérité d’un rôle important dans STAT...

Mon personnage est le nouveau psychiatre de l’hôpital. Il s'appelle Antoine Diamond. On m'appelle déjà «Diamond» sur le plateau! Je trouve ça génial! C’est une bénédiction pour moi de retrouver le format d’une quotidienne. Quand je suis sorti de l'école, j'ai eu la chance de jouer dans 30 vies. Pour moi, c'est ça la télévision, avec cette énergie folle.

Parle-nous de ton personnage...

Je sais qu'on l’a vendu comme étant un homme arrogant. Moi, je le vois plus comme quelqu'un qui, grâce à ses connaissances et à son expérience, a énormément confiance en lui. Il tient à ses points de vue parce qu'il est convaincu de ce qu'il fait et justement parce qu'il a confiance en lui. C’est un psychiatre qui a du cœur et de l'empathie pour ses patients, parce qu'il a fait de la psychiatrie de rue avant de débarquer à l’urgence. J'espère que le public s’attachera à lui.

Tu as également réalisé un rêve d’enfance à l’émission Zénith le 16 janvier dernier.

Oui! Quelle expérience de feu où j’ai rendu hommage aux boys bands qui m’ont marqué. J’étais un fan fini des Backstreet Boys. J'ai pu m’habiller en jean, porter des bracelets, chanter et faire une chorégraphie. J’ai capoté!

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Tu es papa de deux jeunes enfants, Margot et Henri. Travailler sur une quotidienne peut-être demandant. Comment organisez-vous votre vie, Maripier et toi?

Comment on s'arrange? Grâce à la communication! Puis surtout, on est bien entourés: nos parents sont présents pour nous. J’ai commencé les tournages de STAT avant Noël. Jusqu’à présent, ça se passe vraiment très bien! On est comme tous les parents qui travaillent: il faut de la structure et de l'organisation.

Aurais-tu imaginé vivre un jour cette vie de famille il y a 10 ans?

Non, vraiment pas! Mais c'est la plus belle affaire au monde. C'est le plus beau et le plus tendre des chaos qui peut exister dans la vie. C’est plein d'amour et c’est magnifique.

C’est intéressant, parce que Maripier et toi avez appris à vous connaître sur la série La faille où vous incarniez un couple. Le tournage avait lieu en grande partie à Fermont. C’est un décor surprenant pour rencontrer l’amour.

Oui, on a appris à se connaître sur La faille. On a tourné, entre autres, à Fermont, mais notre relation a commencé quelque temps après. Vous savez, on s’était rencontrés bien avant, et ça ne s’était pas si bien passé.

Ce ne fut pas l’amour dès le premier regard?

Non! (rires) C’était à l’époque d’Accès illimité avec Jean-Philippe Dion, qui suivait des artistes dans leur quotidien. Maripier coanimait l'émission, et cette semaine-là, elle suivait Alex Nevsky, mon meilleur ami. Alex est venu manger chez moi, et c’est là que j’ai rencontré officiellement Maripier pour la première fois. Et devinez quoi? Elle m’avait trouvé condescendant! J’avais cuisiné les nouilles Singapour de Jamie Oliver avec du chou, mais elle était persuadée que c’était de l’oignon. J’avais tenu mon bout: c’était du chou! Jamais je n’aurais cru à ce moment-là qu’on finirait par avoir des enfants ensemble... Et pourtant, nous voilà ensemble aujourd'hui!

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D’ailleurs, Maripier et toi avez un grand projet, celui de construire une maison bigénérationnelle pour habiter avec tes parents, Claudette et Léonce...

Oui, et en parallèle, nous avons un projet documentaire qui sera diffusé sur Crave, pour explorer ce phénomène au Québec, au Canada et dans le monde. La mairesse de Granby, où nous habitons, participe également au projet. L'objectif est de comprendre comment les municipalités et le gouvernement réagissent à ce phénomène. Nous voulons sensibiliser les gens à ce sujet. Dans notre cas, mes parents sont encore en bonne santé, et nous avons envie d’en profiter pour passer du temps avec eux. Tout le monde est très enthousiaste à propos de ce projet!

Ça rapproche aussi tes parents de leurs petits-enfants.

Tellement! On a réalisé qu'on avait envie de nous rapprocher de mes parents, quand mon frère a commencé à faire d'énormes rénovations chez lui qui devaient durer trois mois. Pendant ce temps, mes parents, qui ont prêté leur maison à mon frère, sa femme et leurs trois enfants, sont venus habiter chez nous. Après une semaine, j'ai vu l'impact que les enfants avaient sur mes parents et vice versa.

Quel âge ont tes enfants?

Margot a deux ans et demi, et Henri a six mois. Le week-end dernier, j’ai présenté un spectacle avec mon groupe de musique, Gustafson, et c’était la première fois que Margot venait me voir sur scène. Maripier m’a dit qu’après chaque tonalité, Margot voulait venir chanter avec moi. À la dernière chanson, Maripier s’est rapprochée, et ma fille est montée sur scène. Pour elle, le public n’existait pas. Elle est juste venue vers moi pour chanter. Nos enfants sont vraiment une grande source de bonheur pour nous. Margot est une vraie farceuse, et Henri sourit tout le temps dès qu’il voit sa sœur. On se sent tellement reconnaissants. Et tous les deux sont en santé. La santé, c’est aussi le bonheur!

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Tu as arrêté de boire de l’alcool pour accompagner ta conjointe dans sa sobriété. C'est beau de voir un tel accompagnement, une telle entraide. Ce n’est pas tout le monde qui aurait fait cela.

Pour nous, ç’a été ça! Au début, c'était vraiment pour l'accompagner, mais j’ai réalisé qu’à moi aussi, ça faisait vraiment du bien. C'est une autre façon de s'aimer, je pense. Une autre preuve d'amour. On ne se lâche pas et on le fait ensemble: cette phrase représente justement ce à quoi j’aspire en 2025.

Comment te décrirais-tu comme papa?

Je pense que je suis un papa patient et que je leur laisse de la place. Je travaille pour accompagner mes enfants le plus possible et ne pas les contrôler ni les diriger. Et je pense qu'ils nous accompagnent aussi, sans le savoir. Bref, j'essaie de me concentrer sur être un bon accompagnateur.

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