Rubio affiche un «optimisme prudent» sur une possible trêve entre la Russie et l’Ukraine
AFP
Le secrétaire d’État Marco Rubio a affiché un «optimisme prudent» vendredi quant à la possibilité d’une trêve entre la Russie et l’Ukraine, après une rencontre entre un envoyé spécial américain et le président russe Vladimir Poutine.
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«Il y a beaucoup de travail à faire, beaucoup de travail qui reste à faire, mais il y a des raisons d’afficher un optimisme prudent», a-t-il déclaré à la presse depuis le Canada, après la réunion des chefs de diplomatie du G7.
L’envoyé américain Steve Witkoff a rencontré jeudi Vladimir Poutine qui a exprimé son appui général à la proposition américaine de trêve soutenue par l’Ukraine, tout en émettant des réserves.
«Ce ne sera pas simple, mais nous avons le sentiment d’avoir fait au moins quelques pas vers la fin de cette guerre et l’instauration de la paix», a déclaré Marco Rubio.
La Russie et l’Ukraine «pourraient s’entendre assez rapidement si tout le monde s’alignait, mais je ne sais pas à quel point nous sommes alignés pour l’instant», a ajouté Marco Rubio.
Mardi, il a rencontré en Arabie saoudite des responsables ukrainiens qui ont apporté leur soutien à une proposition des États-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie. En échange, Washington a annoncé la levée «immédiate» de la suspension de son aide à Kyïv.
Vendredi, dans une déclaration finale, le G7 a affirmé son «soutien indéfectible» à «l’intégrité territoriale» de l’Ukraine, une formulation que les États-Unis ont rejetée le mois dernier aux Nations Unies.
Avant de quitter le Canada, M. Rubio a minimisé ce changement de ton et a déclaré que les deux parties devaient faire des concessions lors d’éventuelles négociations.
«Le seul moyen de mettre fin à cette guerre est de passer par un processus de négociations», a-t-il déclaré aux journalistes.
«Les négociations, que ce soit dans le domaine des affaires, du commerce ou de la géopolitique, impliquent que les deux parties fassent des concessions», a-t-il ajouté.
