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«On n’a pas d’alternative»: Stablex est essentiel pour le Québec, selon le ministre Charette

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Marie-Anne Audet

21 mars à 13h11
21 mars à 18h34
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L’entreprise de traitement de résidus et de sols contaminés Stablex, qui est au centre d’une controverse en raison de ses opérations à Blainville, est essentielle pour le Québec, plaide le ministre de l’Environnement, Benoît Charette.

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«Il n’y en a pas d’autres [entreprises de ce type au Québec]. Dans toute l’évaluation, effectivement, il y a quelques entreprises à l’extérieur du Québec, à plus de 2000 km du Québec, et qui sont déjà au maximum de leur capacité aujourd’hui. Donc, on n’a pas d’alternative», a-t-il souligné lors d’une entrevue diffusée à QUB radio, au 99,5 FM.

Le ministre craint même des bris de service, si la capacité de l’entreprise était dépassée.

La municipalité, qui s’oppose à la volonté de Stablex d’agrandir son site d’enfouissement, afin d’y préserver les écosystèmes qui se trouvent sur le terrain, a d’ailleurs reconnu l’importance de l’entreprise, a rapporté l’élu caquiste.

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• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Plusieurs citoyens sont préoccupés par la proximité du terrain de zones résidentielles, selon M. Charette. Le projet de loi 93, adopté afin de permettre à l’entreprise d’aller de l’avant, permettrait d’éviter ce problème.

«Ça fait partie de notre raisonnement, on ne veut pas ce terrain pour cette raison-là en particulier. Ce qui est d’autant plus frustrant pour les citoyens du secteur, c’est un nouveau quartier résidentiel, ce n’est pas un quartier qui est là depuis des décennies, c’est un quartier qui a quelques années», a-t-il illustré.

«Nous, on ne s’en cache pas là, il y a des visées environnementales claires dans le projet de loi. Il y a des visées de quiétude des citoyens également et aussi s’assurer que le service peut continuer à être offert. Parce qu’on n’a, encore une fois, aucune autre alternative au Québec», a ajouté le ministre.

Stablex et Blainville ne se sont pas encore entendus sur le terrain à exploiter. Or, le temps presse, puisque le site d’enfouissement de l’entreprise américaine, qui gère les déchets dangereux de 600 villes québécoises, aura atteint le maximum de sa capacité d’ici 2027.

Pas question de s’approcher des zones résidentielles, plaide Stablex

Stablex indique de son côté qu’il n’a jamais été question de s’installer près d’un quartier résidentiel.

Maxime Couture, porte-parole de l’entreprise, a indiqué par courriel que «le terrain que propose aujourd’hui la Ville de Blainville n’est pas une option plus intéressante qu’il y a 10 ans, moment auquel [il a été convenu] avec eux qu’il était essentiel de s’éloigner des quartiers résidentiels».

«Nous avons signé une entente à cet effet en 2020. Nous n’irons pas nous établir à 300 m des citoyens de notre ville, ce serait irresponsable», a-t-il ajouté.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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