Patrick Labbé et Virginie Ranger-Beauregard reviennent sur la mort de leurs personnages dans «STAT»
Marc-André Beaulieu
Dans le cadre d’une entrevue diffusée à l’émission On va se le dire, les comédiens Patrick Labbé et Virginie Ranger-Beauregard se sont confiés sur la mort de leurs personnages dans la populaire série STAT.
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L’émission quotidienne d’après-midi On va se le dire faisait hier son grand retour après une pause des fêtes. Pour l’occasion, l’animateur Sébastien Diaz a reçu les deux comédiens pour une discussion intime sur leur départ de la série.
Visiblement ému par la fin de leurs personnages, Sébastien Diaz a lancé la conversation avec une question qui semblait le tarauder: «Comment avez-vous fait pour garder ça secret tout le temps des fêtes? Ça devait vraiment être difficile, non?»
Virginie Ranger-Beauregard a répondu avec sincérité: «Moi personnellement, quand j’ai su que ça allait s’arrêter pour moi, j’ai eu besoin d’en parler. J’avoue que je l’ai dit à mes amis proches et mes parents en leur demandant de ne pas en parler».
Sébastien Diaz, curieux, a ensuite demandé: «Quand les gens vous croisent dans la rue, ça ressemble à quoi, les commentaires qu’on vous fait?».
Patrick Labbé a souri en répondant: «Ah, les commentaires dans la rue, ça passe de “je n’écoute plus STAT” à “mais pourquoi ils ont tué vos personnages?”. Mais c’est aussi le but d’une émission de télé, c’est de surprendre les gens».
Patrick Huard, également invité sur le plateau, a posé une question plus profonde aux comédiens: «Comment le vivez-vous personnellement, vous autres, en comparaison à comprendre la force narrative que ça apporte à l’émission?»
Virginie a répondu: «Moi, ce que je dis depuis le début, c’est que si l’histoire doit prendre cette tournure-là, c’est bien correct. L’émission n’est pas à propos de moi ou à propos de toi (elle pointe Patrick Labbé). C’est une émission de gang, à propos d’une équipe qui travaille dans un hôpital et qui s’occupe des patients».

Patrick Labbé a ajouté: «C’est sûr que c’est dur sur le coup. Mais il faut toujours rester objectif, parce que pour l’émission, c’est bon. Je pense que l’autrice s’est donné les moyens d’aller dans des endroits où elle ne se doutait pas qu’elle irait au départ. La mort de Philippe et la mort de Delphine, ça apporte un peu de jus à tout ça et pour la suite des choses».
Patrick Huard a alors renchéri: «En même temps, si tu veux avoir de l’impact, tu fais mourir des personnages auxquels les gens sont attachés. Sinon, ça pas le même effet.»
Pour clore l’entrevue, Sébastien Diaz a demandé à ses invités ce qu’ils retenaient de leur expérience dans STAT.
Patrick Labbé a répondu en souriant: «Que de bons souvenirs. C’est une belle gang. J’ai appris à connaître des gens que je ne connaissais pas, entre autres, Stéphane Rousseau. Tout le monde connaît Stéphane, mais je ne l’avais jamais côtoyé.»
Virginie Ranger-Beauregard a elle aussi exprimé son admiration pour le comédien et humoriste: «C’est l’homme le plus drôle au monde, un de mes coups de cœur des trois saisons. C’est un homme profondément gentil et sensible, et puis, oui, il est drôle, et oui, il aime faire rire, mais pas à tout prix non plus. Il ne tasse pas les autres pour parler plus fort et il est bon public aussi.»
Ils ont terminé en rendant un petit hommage à leur ancienne partenaire de jeu, Suzanne Clément.
Patrick Labbé a confié: «On parle beaucoup de la gang, mais je dois souligner l’importance de Suzanne Clément là-dedans et saluer la leader positive qu’elle est. C’est extraordinaire comment c’est une bonne leader.»
Virginie Ranger-Beauregard a renchéri: «Une très bonne leader, une source d’inspiration... Elle est tout le temps bonne avec les autres, acceuillante, positive, trooper, énergique. Et elle est là tout le temps, tout le temps, tout le temps.»
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