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L'article provient de Le Journal de Montréal
Voyages

Le ballet des oies des neiges à Baie-du-Febvre entre la route 132 et le lac Saint-Pierre, à l’est de Sorel-Tracy

Mathieu Dupuis
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Photo portrait de Alain Demers

Alain Demers

30 mars à 9h
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Elles sont arrivées. Depuis le 20 mars, elles ont commencé à être nombreuses dans les champs inondés de Baie-du-Febvre entre la route 132 et le lac Saint-Pierre, à l’est de Sorel-Tracy.

Jusqu’à la mi-avril, nous devrions être dans le pic de la migration. Comme chaque année ou presque, un demi-million d’oies des neiges en provenance de la côte atlantique pourraient faire une halte, avant de repartir vers l’Arctique pour nicher.

Halte migratoire

André Falardeau
André Falardeau

L’an dernier, elles sont restées moins longtemps que d’habitude. Peut-être sont-elles parties parce qu’il n’y avait plus d’eau dans les champs, ce qui les protège moins des prédateurs comme le renard ou le coyote.

Lors de leur halte, les oies mangent des graines laissées au sol après la récolte de l’automne précédent. Cela leur permet de se faire des graisses, carburant nécessaire pour leur long périple vers le nord.

À quoi s’attendre?

Lors de leur première fois, plusieurs visiteurs s’attendent à voir tout de suite des envolées de milliers d’oies. Ça peut arriver. Pour avoir droit à un tel spectacle, il faut habituellement un peu de chance et de patience.

Et pour avoir de la patience, mieux vaut bien s’habiller. Avec le vent, ce n’est pas chaud.

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Il faut savoir qu’il y a plusieurs mouvements d’oies durant la journée entre les champs le long de la route 132 et d’autres à l’intérieur des terres ou plus près du lac Saint-Pierre.

Avec des jumelles, on a le plaisir de voir ici et là dans le ciel, les déplacements des oies, par petits groupes ou par bandes plus imposantes.

Les plus grands rassemblements se produisent souvent à partir d’une heure avant le coucher du soleil.

Municipalité de Baie-du-Febvre, Rosaire Lemay
Municipalité de Baie-du-Febvre, Rosaire Lemay

Où aller?

Aux abords de la route 132 se trouvent cinq postes d’observation avec stationnement. On a aussi la chance d’assister au spectacle des oies le long de la route Janelle, menant vers le lac Saint-Pierre.

BAIE-DU-FEBVRE

  • Accès gratuit
  • 5 postes d’observation avec stationnement (route 132)
  • Autre lieu: le long de la route Janelle (perpendiculaire à la route 132)
  • Recommandé: jumelles et vêtements chauds
  • Casse-croûte (à l’extrémité de la route Janelle): Club de la Landeroche (mercredi au samedi)
  • Pas loin, à Odanak: le Musée des Abénakis et le Café Masko (mets et produits alimentaires autochtones)

Pour en savoir plus: www.baie-du-febvre.net/la-migration-des-oies-blanches (et page Facebook de Baie-du-Febvre) www.facebook.com/tourismenicolet

D’AUTRES IDÉES DE SORTIES

Fabuleuse rivière du Nord

Au parc de la Rivière-du-Nord, à Saint-Jérôme, un sentier pour tous mène aux chutes Wilson. Autres attraits: l’étang peuplé de canards sauvages et le Sentier des Arts, unique avec ses personnages en bois de rivage.

www.parcrivieredunord.ca

Au Marais de la rivière aux Cerises

D’une longueur de près de deux kilomètres, le sentier du Pionnier se distingue par une passerelle s’étirant sur plus de la moitié du parcours. On a un beau point de vue sur le mont Orford. Chiens autorisés en laisse.

www.maraisauxcerises.com

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