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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

La guerre commerciale frappe les stages en génie à l'UQAC

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Alex Martin

21 mars à 18h07
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Le climat d’incertitude causé par la guerre tarifaire se fait sentir jusque dans les stages des finissants en génie de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), puisque plusieurs entreprises hésitent à accueillir des stagiaires cette année. 

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Des étudiants en génie avaient pourtant réussi à décrocher un stage... mais certains l’ont perdu avant même de commencer.

«J’avais déjà un stage en prospection avec une entreprise de Saguenay, mais en raison de l’incertitude entourant les tarifs douaniers et les États-Unis, on m’a congédié. Ça m’a vraiment coupé l’herbe sous le pied», a raconté Pablo Ciavarella, étudiant en génie géologique «J’ai heureusement pu trouver autre chose avec l’Université, mais encore là, c’était compliqué», a-t-il confié

D’autres ont envoyé une multitude de demandes... sans jamais obtenir de réponse.

«J’ai envoyé au moins 13 demandes et j’ai seulement deux entreprises qui m’ont répondu... À un moment donné, on a un loyer à payer, il manque de logement... cette petite fenêtre de temps de 4 mois pour être en stage rémunéré est vraiment importante pour nous», a affirmé Mathieu Coudé, étudiant en génie géologique.

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Cette année, les places de stages sont plus rares qu’à l’habitude.

«C’est vraiment le contexte d’incertitude avec nos voisins du sud qui explique une baisse des demandes de stages en génie dans la région. On parle de 25 % à 28 % moins de demandes de stage dans ce domaine cette année», a expliqué le coordonnateur des stages à l’UQAC, Serge Desbiens.

Il rajoute que c’est «du jamais vu depuis la pandémie» et que «c’est stressant pour nos élèves».

Malgré les difficultés, certains ont réussi à tirer leur épingle du jeu.

C’est notamment le cas d’un étudiant qui a profité du Salon de l’emploi pour décrocher un stage.

«C’était très difficile, j’ai dû faire des démarches ailleurs qu’à l’université, j’ai dû sortir, appeler et m’informer. C’est finalement au Salon de l’emploi en faisant du réseautage que j’ai réussi à trouver. Si je n’avais pas réussi, j’aurais été très anxieux», témoigne Louis Boivin, étudiant en génie électrique.

Les menaces de tarifs américains doivent s’appliquer le 2 avril, à moins qu’un autre sursis ne survienne.

«Même s’il y a un sursis, ça repousserait l’incertitude... Et l’incertitude, les entreprises n’aiment pas ça...», a expliqué le coordonnateur des stages à l’UQAC, Serge Desbiens.

Voyez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus

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