Immigrants voulant s’établir au Québec: ils devront apprendre le français ou retourner chez eux, dit Fitzgibbon
Geneviève Lajoie
Les immigrants temporaires qui voudront s’établir au Québec pour de bon devront apprendre le français, sans quoi ils devront «retourner chez eux», estime le ministre Pierre Fitzgibbon.
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Le superministre de l’Économie et de l’Énergie est en phase avec sa collègue Christine Fréchette à savoir que le Québec doit viser une immigration entièrement francophone. «100% d’accord avec ça!», a-t-il confié mercredi, en mêlée de presse à l’Assemblée nationale.
M. Fitzgibbon reconnaît toutefois que la main-d’œuvre dans certains secteurs de pointe est plus difficile à pourvoir à partir de bassins francophones. C’est le cas de l’expertise pour la production de matériaux actifs de cathode, qui sont utilisés dans les batteries au lithium destinées au marché de véhicules électriques.
«Les cathodiers, ils viennent de la Chine, ils viennent du Japon ou ils viennent de la Corée. Alors [quand] ils viennent ici, ils ne parlent pas français. Mais il y en a qui vont vouloir rester ici, ils vont l’apprendre le français et seront permanents après. Et ceux qui ne veulent pas, ils retourneront chez eux!», a-t-il insisté.
Son chef s’est toutefois montré «préoccupé» mardi par la hausse fulgurante du nombre d’immigrants temporaires. Le premier ministre François Legault songe même à leur exiger des compétences en français.
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Les plus récentes données de Statistique Canada indiquent que le Québec a accueilli sur son territoire 346 000 immigrants temporaires en date du 1er janvier, même si la CAQ a gelé les seuils d’immigration permanente à 50 000 encore cette année.
Le gouvernement Legault a déjà annoncé qu’il imposera des compétences en français à tous les immigrants économiques qui veulent obtenir leur résidence permanente.
