Élections fédérales: l’inflation et ses effets sur la classe moyenne seront «au cœur des campagnes», selon Isabelle Maréchal
TVA Nouvelles
Les enjeux touchant la classe moyenne et l’inflation en hausse en lien avec les tarifs douaniers seront au cœur des campagnes électorales pour déterminer le prochain gouvernement canadien, prévoit la chroniqueuse Isabelle Maréchal.
«J’aime ça entendre parler de la classe moyenne, a-t-elle expliqué en ondes à TVA Nouvelles. J’aime ça entendre parler du coût de la vie parce que ça, c’est tangible, et ce sont combien les gens ont dans leur poche une fois qu’ils ont travaillé.»
Pour Isabelle Maréchal, la question de l’urne ou l’enjeu qui va toucher le plus au cœur des électeurs sera l’insécurité économique, suivie de près par l’inflation.
Elle a précisé qu’un spécialiste en agroalimentaire, Sylvain Charlebois, lui aurait dit qu’«on peut s’attendre à une hausse de 5 % du coût des aliments».
Et après les tarifs douaniers instaurés dès le 2 avril, l’inflation devrait augmenter et les consommateurs pourraient sentir une plus grande pression, d’après ses propos.
«À chaque fois qu’on est en campagne électorale, on ressort la classe moyenne, autant du côté des libéraux que du Parti conservateur», a-t-elle mentionné à Julie Marcoux.
«Je pense qu’il y a l’influence de Donald Trump qui est là, a-t-elle ajouté. On va couper dans le gras, tu sais, puis on va aller chercher de l’argent là pour ensuite en donner au peuple américain. Moi, j’ai l’impression qu'à la fois du côté des libéraux que des conservateurs, c’est ça qu’on se projette de faire.»
La plateforme du Parti libéral de Mark Carney serait d’ailleurs très similaire au programme conservateur, s’est-elle surprise en ondes.
Une récession à venir?
«J’ai l’impression que les partis politiques vont mettre leur focus sur un ou 2 éléments puis qu’on va oublier beaucoup de choses», a prédit la chroniqueuse.
«Tout le monde va se garrocher sur l’économie, a-t-elle poursuivi. Même si on dit que c’est un déjà un duel entre les libéraux et les conservateurs, il y en a quand même d’autres qui vont essayer de faire voir leurs points, comme le Bloc québécois.»
Les économistes de Desjardins prévoient une baisse des investissements, ce qui entrainerait une baisse de la création d’emplois, du commerce et de la consommation.
«Et quand tout ça baisse, ça donne quoi? Ça donne une récession, a-t-elle martelé. Ce mot-là, on pensait l’avoir évité puis là, on commence à dire ouais, mais à partir du 2 avril peut-être que c’est ça une récession qui nous attend.»
Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus.