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Culture

Colette Provencher vomit sur Jean-Philippe Dion à Sortez-moi d'ici!

Julien Faugère
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Nathalie Slight

2023-02-26T20:49:26Z
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La soixantaine se montre généreuse envers Colette Provencher. Présentatrice météo depuis presque 30 ans à TVA, elle est devenue une référence incontournable en la matière. Heureuse au travail, extrêmement bien entourée par ses amis et ses proches, Colette était prête à relever de nouveaux défis, comme de participer à l’expérience déstabilisante, mais humainement enrichissante, Sortez-moi d’ici!.

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Colette, parmi les personnalités qui participent à Sortez-moi d’ici!, tu es certainement l’une de celles qui ont suscité les plus vives réactions à la suite de l’annonce de ta participation. Plusieurs étaient surpris de te voir là!

C’est vrai que, d’emblée, ce n’est pas nécessairement mon genre de participer à une téléréalité, car je ne suis aucunement compétitive. Mais lorsque j’ai appris que le grand gagnant de l’émission allait remporter 100 000 $ pour une cause de son choix, j’ai tout à coup eu l’appel de la jungle! (rires)

C’est vrai qu’il s’agit d’une somme importante!

Je m’implique depuis plusieurs années auprès de différentes œuvres caritatives, dont deux qui sont chères à mon cœur. La Maison Source Bleue, une maison de soins palliatifs à Boucherville, qui permet à des gens malades de se diriger dignement vers la fin de leur vie. Et Mira, qui offre à des personnes handicapées une meilleure qualité de vie grâce à des chiens-guides et des chiens d’assistance. J’ai joué pour ces deux causes à Sortez-moi d’ici!

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Aurais-tu participé à l’émission simplement pour sortir de ta zone de confort?

Honnêtement, non. Le quotidien vient déjà avec son lot de défis, je n’ai pas besoin de me déstabiliser pour me sentir vivante. Cela dit, j’ai vu dans ma participation à Sortez-moi d’ici! une occasion de travailler sur moi, notamment sur ma confiance en moi. Je sais d’où ça vient, mais j’ai beau essayer d’améliorer cet aspect de ma personnalité, ça reste imprégné en moi. 

Et d’où ça vient exactement, si ce n’est pas trop indiscret?

Ma mère a donné naissance à cinq enfants en moins de cinq ans. Lorsque je suis née, elle en avait déjà plein les bras avec quatre enfants âgésde5ans,4ans,3anset2anset 11 mois. Elle nous a élevés quasiment toute seule puisque mon père était alcoolique. Sans développer davantage, je peux vous dire que le fait de manquer d’attention a nécessairement eu des répercussions sur ma confiance en moi. J’avais l’impression que personne ne me remarquait. Je m’excusais quasiment d’exister. 

Julien Faugère
Julien Faugère

Pourtant, tu dégages l’image d’une femme confiante et en pleine possession de ses moyens!

Le manque de confiance en moi n’est pas présent dans toutes les sphères de ma vie: je suis une excellente maman et une amie sur qui on peut compter, et je suis hyper efficace au travail... C’est davantage sur le plan personnel que ça se traduit, car je suis plutôt réservée. Oui, je sais, ce n’est pas l’image que je dégage d’emblée. J’ai dû me battre avec ça une grande partie de ma vie. 

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Que veux-tu dire?

Je suis assez grande avec mes 5 pi 10 po et je me tiens bien droite. Lorsque j’arrive quelque part, j’évite le regard des gens, puisque je suis timide. Que pensez-vous que ça donne comme impression? Une femme inaccessible, au-dessus de ses affaires et snob... Pendant longtemps, je ne comprenais pas pourquoi les gens avaient cette impression de moi. C’est la thérapie qui m’a aidée à réaliser que l’image que je dégageais ne correspondait pas à la femme que je suis réellement.      

L’émission Sortez-moi d’ici! te permet justement de casser cette image puisqu’on te découvre sous un autre jour: une femme empathique, résiliente, drôle et attachante.

Ça me fait plaisir d’entendre ça! Cette émission-là est d’abord et avant tout une expérience humaine incroyable! J’ai vécu des moments émotifs très forts, notamment avec ma belle Marianne St-Gelais. Alors qu’elle participait à l’émission pour apprendre à perdre, moi j’étais là pour apprendre à gagner! Elle et moi, nous avions des blessures opposées, et ça nous a rapprochées. 

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À l’émission, tu as des conversations profondes avec les autres candidats. Naturellement, tu as pris le rôle de confidente dans le groupe.

Si je n’avais pas choisi de faire carrière dans les communications, je pense — bien humblement — que j’aurais fait une bonne psychologue. J’ai suivi un bon nombre de thérapies pour apprendre à me défaire de certains patterns que je répétais inconsciemment. Aujourd’hui, je me sers volontiers de ces outils pour aider les autres. 

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Tu as été malade lors du premier défi à Sortez-moi d’ici!...

Oh! que oui! Je suis suivie depuis quelques années pour des problèmes d’estomac. La chaleur extrême de la jungle costaricaine, la nourriture rationnée, le manque de sommeil... Je n’étais déjà pas au top de ma forme lorsque je me suis présentée au premier défi où je suis suspendue par les pieds et où je dois plonger dans un bassin d’eau. Ça a pris trois secondes, et j’ai régurgité. En fait, j’ai carrément vomi en un jet qui a éclaboussé l’animateur et producteur Jean-Philippe Dion. (rires)

As-tu arrêté le défi?

Je vous laisse le plaisir de le découvrir en regardant l’émission, mais chose certaine, ça m’a permis de réaliser que je suis plus forte mentalement que je le pensais. Vous savez ce qui a fait la différence? Je me sentais en confiance avec la merveilleuse équipe de Productions Déferlantes. Le fait que du personnel médical soit présent en tout temps sur le site était extrêmement rassurant. Il y avait même un intensiviste parmi les participants, Dr François Marquis. Donc, nous étions entre bonnes mains.      

Cette expérience t’a-t-elle changée?

Changée, non. Améliorée, oui. Je suis toujours la même personne, avec mes qualités et mes défauts, mais je suis plus consciente de ma ténacité, de ma valeur et de ce que je suis capable d’accomplir au quotidien. Là-bas, j’avais chaud, j’avais faim, j’étais sale, l’humidité me faisait enfler comme un boudin, et pourtant, chaque soir, je remerciais la vie d’avoir mis sur ma route un aussi beau défi qui me permettait de cheminer sur le plan personnel et de faire des rencontres exceptionnelles. Depuis ma participation à cette émission, je suis davantage dans l’appréciation de ce que j’ai, dans la gratitude.

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De quelle façon?

Je suis extrêmement bien entourée avec mes enfants, mes neveux dont je suis très proche, ma famille et aussi mes amis, qui font partie de ma vie, pour la plupart, depuis 40 ans. J’aime prendre soin de tout ce beau monde-là, qui prend soin de moi en retour. On forme un clan tissé serré. Je suis fière de ma gang, et particulièrement de mon fils et de ma fille. Lambert est grutier, il aime sa job et il vient de s’acheter une maison. Esther travaille dans le domaine pharmaceutique au Centre hospitalier universitaire vétérinaire à Saint-Hyacinthe. 

Habite-t-elle toujours avec toi?

Oui, toujours dans la même maison, à Boucherville. Depuis un an, nous avons un bernedoodle nommé Roméo. Le pauvre, il souffre d’anxiété. Nous avons consulté un éducateur canin, sans succès. La solution serait, semble-t-il, de le médicamenter, mais nous avons décidé d’accepter tel qu’il est celui qu’on surnomme affectueusement «notre petit chien citron». 

Es-tu toujours célibataire?

Oui, depuis quatre ans. Dans notre société, le célibat en dérange plusieurs. C’est quasiment un sujet tabou, comme si on ne pouvait pas être célibataire et heureuse. Pourtant, c’est mon cas. Je suis occupée et extrêmement bien entourée, et j’aime ma vie comme elle est. Je ne ressens pas la pression d’être avec quelqu’un simplement pour ne pas être seule.

Julien Faugère
Julien Faugère

Es-tu ouverte à rencontrer quelqu’un?

Bien sûr, mais ce n’est pas une condition à mon bonheur. J’ai l’impression que si ça arrive, ce sera dans le cadre d’un événement ou par l’entremise d’amis ou de connaissances. Chose certaine, je ne m’inscrirai pas sur des applications de rencontres. Il faut dire que je travaille dans une salle de nouvelles depuis bientôt 30 ans. Des histoires de faux profils, de fraudes ou pire encore, j’en ai entendu à la tonne. 

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Que faut-il pour te séduire?

Hum, bonne question... (Colette réfléchit.) Au-delà de l’attirance réciproque, des affinités, de la conversation qui coule, il faut que le courant passe. Pour le reste, je n’ai pas de critère autre que l’authenticité. Il n’est pas nécessaire de forcer les choses, il faut que ce soit simple, naturel, que cette relation soit un plus à mon bonheur.

Julien Faugère
Julien Faugère

Tu sembles être dans une belle période de ta vie.

Oui, effectivement, je suis dans une très belle période de ma vie. Je constate le cheminement que j’ai fait, la personne que je suis devenue, ce que j’ai bâti, et je suis fière de ce que j’ai accompli. La soixantaine est bonne pour moi, pleine de surprises, comme ma participation à Sortez-moi d’ici!

Sortez-moi d’ici!, dimanche 18 h 30, àTVA. Colette présente en semaine la météo à TVA Nouvelles. Vous pouvez, vous aussi, appuyer une des causes défendues par Colette, soit La Maison Source Bleue et la Fondation Mira: maisonsourcebleue.ca et mira.ca.

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