Clodine Desrochers enchaîne les projets!

Si on avait annoncé à Clodine Desrochers il y a cinq ans que sa carrière artistique connaîtrait un second souffle, lui permettant d’animer, de chanter et de camper des personnages à la télévision et au cinéma, elle ne l’aurait tout simplement pas cru. Extrêmement reconnaissante, elle profite au maximum de toutes les opportunités qui se présentent à elle aujourd’hui.

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Clodine, ta vie va de surprise en surprise!

Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé qu’une émission comme Sortez-moi d’ici puisse donner un second souffle à ma carrière artistique. Et dire que, lorsque le producteur Jean-Philippe Dion m’a invité à participer à cette émission, je n’étais pas 100 % convaincue de vouloir y participer!

Pourquoi donc?

De 1999 à 2011, j’ai animé Les saisons de Clodine, puis Tout simplement Clodine. À l’époque, j’étais encarcanée dans un personnage d’animatrice d’émissions d’art de vivre. J’appréciais ce rôle, j’en étais reconnaissante, mais plusieurs autres domaines du milieu artistique m’intéressaient et je sentais que je n’avais pas la liberté de les explorer.

Et qu’est-ce qui a changé?

J’ai connu un passage à vide côté télé qui m’a permis de me défaire de l’étiquette que je portais. Sortez-moi d’ici est donc arrivé à point dans ma vie, parce que j’étais ouverte à toutes les possibilités. J’avais envie de briser mon image de femme parfaite, de me mettre en danger, de sortir de ma zone de confort, de me réinventer!

Et ça a fonctionné!

Effectivement, oui. Après Sortez-moi d’ici, on m’a proposé d’effectuer des chroniques à Sucré salé. La thématique était justement «sortir de sa zone de confort». J’ai tellement eu de fun à effectuer des entrevues en faisant du yoga acrobatique ou de la boxe! Au même moment, j’ai été contactée pour incarner un petit rôle dans De Pierre en fille.

Comment as-tu réagi?

J’ai accepté avec plaisir, puisque j’ai toujours voulu jouer. Donner la réplique à Patrice Robitaille et Julianne Côté, c’était vraiment plaisant. J’ai recroisé Patrice récemment et il m’a confié que ces épisodes-là étaient particulièrement drôles. Ça m’a fait un petit velours de savoir que j’avais été à la hauteur de leur talent.

Et tu as poursuivi avec un autre rôle dans le film Mille secrets mille dangers, réalisé par Philippe Falardeau...

Ah ça, c’est une belle anecdote! L’agente de casting était en train de tondre son gazon tout en réfléchissant à la comédienne qui pourrait incarner la mère de Rose-Marie Perreault. Elle cherchait quelqu’un qui avait des traits similaires, lorsqu’elle a eu un flash à propos de moi! Eh bien, imaginez-vous que la journée même, mon agent envoyait mon démo de jeu à cette directrice de casting.

Il faut croire que les étoiles étaient alignées!

Il s’agit d’un tout petit rôle. Je ne parle pas beaucoup, mais je suis présente dans plusieurs scènes. J’étais donc aux premières loges pour voir travailler le réalisateur Philippe Falardeau. J’ai aussi eu la chance de rencontrer l’auteur, Alain Farah. Ce projet-là m’a apporté beaucoup de bonheur.

Est-ce que le fait d’avoir traversé un passage à vide sur le plan professionnel te fait davantage apprécier tout ce qui t’arrive présentement?

À l’époque où j’animais 125 émissions par année, je me sentais privilégiée d’évoluer dans un métier où il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Aujourd’hui, je l’apprécie autrement, parce que chaque opportunité est différente. J’anime, je chante, je joue et, surtout, je m’amuse beaucoup à travers tout ça.

Et comme si la vie s’amusait à te préparer des surprises, tu as reçu une belle invitation: participer en tant que chanteuse à la 3^e saison de Zénith!

J’ignore pourquoi mon nom a surgi dans les conversations de l’équipe de production de Zénith! C’est peut-être parce que j’ai enregistré, il y a quelques années, l’album de berceuses pour enfants J’allume une étoile ou parce que j’ai chanté dans un karaoké avec l’équipe de Sucré salé. Chose certaine, lorsque j’ai reçu l’invitation, j’étais tétanisée à l’idée de chanter en direct. Mais vous savez quoi? La dernière année m’a prouvé que lorsque je sors de ma zone de confort, ça m’apporte beaucoup de joie!

Le dernier projet en lice qui s’est présenté à toi, c’est l’animation radio!

Eh oui! Encore là, c’est un beau cadeau de la vie, totalement inattendu. Le 22 décembre, le directeur de la programmation de la radio où j’ai effectué mes toutes premières animations m’a contactée, pour m’offrir un poste d’animatrice débutant le 7 janvier! Je partais en vacances deux jours plus tard, donc ça ne me laissait pas beaucoup de temps pour réfléchir. Mais j’avais de la place dans mon horaire et surtout, revenir à la radio m’allumait énormément!

Tu as amorcé ta carrière à la radio, n’est-ce pas?

Tout à fait, alors que j’étais étudiante au cégep! J’ai toujours aimé ce médium, parce qu’on est proche des gens. En plus, Lanaudière est l’endroit où j’ai grandi! Je suis donc vraiment contente de faire rayonner ma belle région à travers mes différentes interventions.

Quels sujets abordes-tu à la radio?

J’ai vraiment carte blanche dans Les après-midis de Clodine. Je peux faire des suggestions de sorties ou donner une petite recette express pour ceux qui manquent d’inspiration pour les soupers de semaines. Récemment, je me suis entretenue avec une intervenante de l’organisme Cancer-Aide Lanaudière. Ma famille habite toujours la région. J’ai donc cette région tatouée sur le cœur! Mes proches sont heureux pour moi, je suis définitivement comblée! (NDRL: L'entrevue avec Clodine a été réalisée avant l'annonce du décès de son père. Nous souhaitons à Clodine et à ses proches nos plus sincères condoléances.)

Les après-midis de Clodine est diffusée du lundi au jeudi, de 13 h à 16 h, et Prélude au week-end, le vendredi, de 13 h à 17 h, sur les ondes de CFNJ 99,1 FM.

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