Un Québécois oscarisé ce soir? «Il a une chance sur cinq, ce qui est beaucoup mieux qu’à la loto!»

Un autre Québécois pourrait recevoir un Oscar dimanche soir. Le réalisateur Vincent René-Lortie et son film Invincible sont en nomination pour le prix du meilleur court métrage de fiction.

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Et pour le producteur et membre de l’Académie, Roger Frappier, une victoire est loin d’être impossible.

«Il a une chance sur cinq, ce qui est beaucoup mieux qu’à la loto!», a-t-il déclaré à LCN.

Le producteur n’a que de bons mots pour Invincible.

«C’est un film qui m’a énormément touché, d’autant plus qu’il est basé sur une histoire vraie et je pense que c’est quelque chose que les gens de l’Académie aiment»

Chose certaine, ce n’est pas le hasard qui fait en sorte que M. René-Lortie pour monter sur la scène du Dolby Theatre.

«L’Académie reçoit des centaines, pour ne pas dire des milliers, de courts métrages. Il y a une première sélection de quinze courts métrages et il a fait partie des 15. Puis, il s’est retrouvé dans la sélection des cinq, de ceux qui sont véritablement nommés», explique Roger Frappier.

«Il mérite véritablement, avec son merveilleux film, d’être là et on lui souhaite la meilleure chance ce soir, bien qu’il soit en compétition avec de très grosses pointures», ajoute-t-il.

Avec notamment Patrice Vermette en 2022 et Sylvain Bellemare en 2017, les artisans du cinéma du Québec ont été bien représentés aux Oscars au cours des dernières années, sans compter les nombreux films de Denis Villeneuve ayant remporté des statuettes et cumulé les statuettes.

«Il y a énormément de talent au Québec et je dirais qu’il y a beaucoup plus de talent que notre capacité de produire», soutient Roger Frappier.

«Le Québec est géographiquement et culturellement situé au confluent de l’Amérique et de l’Europe. Je dis souvent que le cinéma québécois, c’est un scénario européen dans une mise en scène américaine. On a la chance d’avoir en nous les deux grandes cultures», explique-t-il.

Les artisans québécois ont développé une façon de faire reconnue qui est désormais reconnue ailleurs dans le monde.

«Le cinéma québécois est reconnu dans le monde autant que le cinéma italien, espagnol et allemand»

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.