Martin St-Louis offre son support à Brendan Gallagher: «Aller sur la glace, c’est ton sanctuaire»

Benoît Rioux
L’entraîneur-chef du Canadien Martin St-Louis pourrait difficilement être mieux placé pour soutenir l’attaquant Brendan Gallagher à la suite du décès de sa maman, Della.
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En 2014, pendant qu’il disputait les séries éliminatoires dans l’uniforme des Rangers de New York, St-Louis avait vécu un drame similaire. Sa maman, France, avait perdu la vie subitement, victime d’un arrêt cardiaque.
«Il faut continuer à jouer au hockey, mais il y a un côté humain, a témoigné St-Louis, jeudi, durant un touchant point de presse tenu à l’aube du match contre les Islanders, en soirée. J’ai été très impressionné par la manière dont on a pu se galvaniser à travers ces moments-là et comment Gally [Gallagher] a négocié avec la situation.»
Gallagher a d'ailleurs marqué un but, jeudi soir, pour créer l'égalité en troisième période dans une défaite de 4 à 3 en prolongation du Canadien face aux Islanders.
«Aller sur la glace, c’est ton sanctuaire, ça t’aide à négocier avec beaucoup de choses, a poursuivi l’entraîneur-chef du Canadien, en se souvenant des circonstances entourant le décès de sa propre mère, il y a près de 11 ans. Ça m’a ramené un peu à ces moments-là, c’est sûr. J’avais eu beaucoup de support de mes coéquipiers pour passer à travers ça et on fait la même affaire pour Gally.»
Situations semblables
Quelques jours après le décès de sa mère, alors que son club faisait face à l’élimination, St-Louis avait lui-même marqué un but dans le sixième match de la série de deuxième tour opposant les Rangers aux Penguins de Pittsburgh. Au cours du match ultime, il allait aussi obtenir une mention d’aide sur le filet gagnant inscrit par Brad Richards, en supériorité numérique, dans une victoire de 2 à 1.
Les joueurs des Rangers avaient été nombreux à se rendre aux funérailles, le 18 mai 2014 à Laval, alors que la formation new-yorkaise affrontait justement le Canadien en finale de l’Est. St-Louis avait par ailleurs marqué lors des deux premiers matchs de cette série à Montréal.

«Pour Gally, ça arrive durant la saison, a noté St-Louis. Je sais que nous étions en séries, mais si tu regardes où nous sommes comme équipe, ça ressemble pas mal à ça.»
Un groupe qui s’aime
St-Louis a naturellement vanté l’esprit de famille démontré par ses joueurs dans les circonstances.
«C’est un groupe qui a beaucoup d’empathie, c’est un groupe qui s’aime et ça paraît dans les efforts qu’ils mettent l’un pour l’autre», a-t-il dit.
«De faire partie d’une équipe, pour moi, c’est mon aspect préféré du hockey, a ajouté St-Louis, avec sincérité. C’est une famille! Des moments comme ceux-là, ça te rapproche encore plus!»