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Cinquième revers de suite du Canadien: faut-il s’approcher du bouton panique?

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

29 mars
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RALEIGH | Ayant éprouvé des ennuis dans ce domaine dernièrement, le Canadien s’était donné comme mandat d’amorcer le match en force. Une mission que l’on croyait accomplie lorsque Josh Anderson a ouvert le pointage après seulement 23 secondes de jeu. 

Sauf que c’est ça qui a été ça. L’avance a duré 18 secondes. Pratiquement incapables d’orchestrer la moindre attaque pendant les 50 premières minutes de jeu, les Montréalais ne se sont presque plus approchés du filet de Frederik Andersen.

Limité à 14 tirs, le Tricolore s’est incliné par la marque de 4 à 1. Et ce, en dépit du retour au jeu de Kaiden Guhle.

Les Hurricanes ont fait ce qu’ils font de mieux : appliquer de la pression en vagues.

Ce qui fait en sorte que même en parvenant à se débarrasser du premier attaquant, on en a un autre immédiatement dans les pattes.

En pareille circonstance, il faut profiter des attaques massives qu’on nous offre. C’est ce que le Canadien était parvenu à faire lors de la dernière visite des Hurricanes. Il avait marqué deux buts en supériorité numérique, en route vers un gain de 4 à 0.

Hier, à ses deux occasions, il n’a rien généré. Pas un seul tir au but.

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Un moment mal choisi

Mine de rien, on parle d’un cinquième revers de suite.

L’heure n’est peut-être pas encore à la panique, même si ça vaut la peine de s’approcher du bouton, mais les troupiers de Martin St-Louis devront être habités d’un plus grand sentiment d’urgence, demain après-midi en Floride, s’ils souhaitent ne pas rentrer bredouilles de ce périple de quatre matchs.

Un voyage au cours duquel, jusqu’ici, le Canadien a été dominé 16 à 6 dans la colonne des buts.

S’il devait s’incliner face aux Panthers, le Tricolore égalerait sa plus longue séquence sans victoires de la saison. Disons que le timing n’est pas idéal.

Sérieusement, la course pour le huitième rang est tellement corsée que le CH peut se considérer chanceux de faire encore partie du portrait des séries. La victoire de Colombus face aux Canucks lui a enlevé sa place d’équipe repêchée.

Premier match en deux mois

Pour faire de la place à Guhle, l’entraîneur-chef du Canadien avait opté pour une formation à sept défenseurs et 11 attaquants. Une stratégie sage étant donné que l’Albertain avait raté deux mois d’activité et participé à seulement deux entraînements complets.

Arber Xhekaj est celui qui a le plus écopé dans cette formation atypique. Son temps de jeu a été limité à 3 min 52 sec. Il n’a effectué qu’une seule présence en troisième période.

Il faut dire que le gros défenseur n’a rien fait pour aider sa cause. Sur le troisième but des locaux, il s’est élancé sur Jackson Blake, en zone neutre, ouvrant la porte à un deux contre un.

Avant Donald Trump

En raison de ce revers, le Canadien a vu sa séquence d’insuccès en Caroline se prolonger à 12 matchs. Sa dernière victoire dans cet édifice remonte au 7 avril 2016.

C’était le baptême de Charlie Lindgren dans la LNH. Darren Dietz avait amassé deux points et Daniel Carr avait inscrit le but gagnant.

Ça fait tellement longtemps que Donald Trump n’avait même pas encore été élu à la présidence des États-Unis une première fois...

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