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L'article provient de TVA Nouvelles

Ukraine: le secteur québécois de la métallurgie cherche à faciliter l’intégration des réfugiés

Photo adobe stock
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Julie Côté | Agence QMI

2022-03-12T14:53:43Z
2022-03-12T15:26:12Z
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Le Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la métallurgie (CSMO-Métallurgie) a annoncé samedi vouloir mobiliser des organismes afin de faciliter l’intégration des réfugiés ukrainiens qui arriveront sous peu au Québec.

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«On se disait qu’au départ notre idée d’héberger des ressortissants avait une portée plutôt limitée», a indiqué d’emblée la directrice générale de CSMO-Métallurgie, Marie-France Charbonneau, en entrevue à l’Agence QMI

«Hors de ce contexte, un comité sectoriel doit déjà interagir avec beaucoup de réseaux qui cherchent à soutenir des gens. C’est donc par le biais de ce réseau-là qu’on cherche à soutenir les réfugiés. On veut s’assurer qu’ils puissent retrouver le plus rapidement une vie normale», a-t-elle ajouté.

Évidemment que les professionnels dans le secteur de la métallurgie seront accueillis à bras ouverts, mais ce n’est pas une initiative dans le but de recruter des employés, a assuré Marie-France Charbonneau. 

«C’est une démarche de solidarité qui nous motive. On se disait comme individu, moi si ça m’arrivait d’une façon où je devais partir et laisser tout derrière, qu’est-ce qui pourrait se faire pour m’aider à m’en sortir? C’est dans cette optique-là qu’on veut leur offrir un minimum pour retomber sur leurs pattes», a-t-elle souligné.

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L’initiative étant à ses premiers moments, le CSMO recherche encore des organismes qui veulent se joindre à eux. Déjà, l’organisme AluQuébec et le Syndicat des Métallos ont répondu présents. 

«L’heure est à la mobilisation. Nous sommes dans un contexte d’urgence. Nous devons donc nous préparer en amont pour être opérationnels dès l’arrivée des personnes sur le sol québécois», a déclaré par voie de communiqué François Racine, président-directeur général d’AluQuébec.

«On verra quelle forme cela prendra, selon les milieux de travail et les régions. Mais une chose est certaine, un syndicat, c’est une grande famille et l’entraide fait partie des valeurs importantes pour nous. Nos bras seront grand ouverts pour aider les Ukrainiens et Ukrainiennes qui fuient la guerre», a ajouté le directeur québécois du Syndicat des Métallos, Dominic Lemieux.

Les ministères du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation, ont déjà indiqué leur désir de soutenir la formation des nouveaux arrivants et à offrir un emploi aux personnes ayant reçu la formation requise. 

«On est en mode mobilisation. Au Québec, quand les personnes vont arriver ici, on va les accueillir et leur permettre une intégration humaine», avait assuré jeudi Jean Boulet, en visite au Bas-Saint-Laurent.

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