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Culture

Mathieu Baron à la barre d’un documentaire sur la rénovation

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Nathalie Slight

2024-03-23T10:00:00Z
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Quand les murs tombent nous apprend que 30 % des couples se séparent pendant ou après des rénovations majeures, mais Mathieu Baron et la designer Paule Bourbonnais désirent faire mentir ce chiffre. Dans cette série documentaire, ils accompagnent donc six couples qui entreprennent de grands travaux dans leur maison dans l’espoir de leur faciliter la tâche!

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Mathieu, tu as animé Les héros de la réno et Tous pour un chalet. En quoi Quand les murs tombent est-elle différente?

Il s’agit d’un documentaire. Mon rôle n’est pas celui d’animateur, mais plutôt de témoin privilégié qui jase avec les participants pour découvrir quels sont leurs projets de rénovations, leurs craintes, les défis qu’ils auront à relever, etc. Je suis vraiment là pour faire découvrir le côté humain des participants, au-delà des rénovations.

L’émission nous montre l’envers du décor!

Exactement. Habituellement, dans les émissions de rénovation, on voit le «avant» et le «après», mais rarement le «pendant». Ici, on s’attarde à tout le processus des rénovations: les délais de livraison en temps de pandémie, l’augmentation du coût des matériaux, les imprévus, les compromis ou les choix déchirants, les moments de découragement... Rénover à deux, ce n’est pas évident.

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Une statistique dit que 30 % des couples se séparent durant ou après des rénovations majeures. Est-ce aussi dur qu’on le dit?

Il faut être fait fort pour mener un projet de rénovation de A à Z. Vivre dans le sous-sol avec deux enfants pendant six mois, côtoyer quotidiennement la poussière, stresser avec le budget, ce n’est pas évident. Mais avec beaucoup d’amour, d’humour et de communication, c’est possible de survivre aux rénovations. Il faut aussi dire que les participants de Quand les murs tombent sont chanceux, puisqu’ils peuvent compter sur les précieux conseils de la designer Paule Bourbonnais.

Elle n’en est pas à son premier projet de rénovations!

Exact. Sincèrement, les participants ne peuvent pas avoir une meilleure alliée sur le chantier. Avec son expérience, elle comprend immédiatement comment se sentent les couples, elle connaît leurs désirs, leurs attentes, mais aussi les pièges à éviter et elle les guide dans cette aventure... même si elle doit parfois les contredire!

Que veux-tu dire?

Je pense par exemple à Catherine et Yanick. Ils ont acheté une maison centenaire et désirent faire le plus de travaux possible par eux-mêmes pour respecter leur budget de rénovations de 100 000 $. Pour économiser temps et argent, Yanick a pris la décision de peinturer la céramique de la cuisine, mais Paule lui conseille de la remplacer. En plus de changer complètement de look, la nouvelle céramique représentera une plus-value lors de la revente.

Quels sont les principaux pièges à éviter pour un couple lors de grandes rénovations?

Le budget arrive en tête de liste, c’est évident. Je me suis rendu chez Lyne et Nicolas, qui manquent cruellement d’espace dans leur cuisine. Ils prévoient investir 60 000 $ dans la rénovation de cette pièce, mais ils réalisent assez vite en regardant les plans avec Paule qu’ils devront investir plus d’argent pour avoir une cuisine qui répond vraiment à leurs besoins. C’est sûr que le budget, c’est la partie qui fait mal. Les dépassements de coûts sont presque toujours présents, parce que les gens oublient souvent de compter les frais de démolition, les designers, l’architecte, les permis, les taxes. Au final, ça peut coûter le double du projet initial!

Comme tu as été témoin de cequ’ont traversé les participants, te lancerais-tu dans des rénovations?

Non! (rires) Contrairement à ce que les gens pensent, je ne suis pas très manuel. Quand j’ai quelque chose à changer chez moi, je préfère engager quelqu’un pour le faire plutôt que de le faire moi-même. Il faut dire que je suis bien chez nous, je n’ai pas envie d’y changer quoi que ce soit. Et je ne suis pas du genre à suivre les tendances, je préfère mettre mes sous ailleurs.

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