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Culture

Marjo nous parle d'Offenbach et de Corbeau

Photo les archives Stevens LeBlanc/Le Journal de Québec
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TVA Nouvelles

2024-04-06T15:20:18Z
2024-04-07T22:28:50Z
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À compter de mardi, la série documentaire «Québec Rock – Offenbach vs Corbeau» sera disponible sur la plateforme Vrai.

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La «guerre» entre les deux groupes-phares du rock québécois se retrouve au cœur de cette série de quatre épisodes réalisée par Félix Rose.

En entrevue à LCN, la chanteuse Marjo, qui a fait partie du groupe Corbeau, a raconté comment elle a réagi lorsqu’elle a été approchée pour participer à cette série documentaire.

«J’ai dit non! Je n’aime pas ça quand on vient fouiller dans ma vie, mais finalement, il faut accepter que la vie qu’on mène, les gens veulent savoir, ils veulent voir comment ça s’est passé, pourquoi c’est arrivé et toutes ces questions-là», mentionne-t-elle.

Marjo indique avoir ensuite discuté avec Jean Millaire, ex-guitariste de Corbeau, qui ne semblait pas lui non plus emballé par l’idée, selon la chanteuse. C’est toutefois Félix Rose qui les a convaincus de se joindre au projet.

«Ce sont beaucoup d’années en ligne qui se suivent, mais qui ne se ressemblent pas», commente-t-elle.

Offenbach vs Corbeau

La chanteuse reconnaît qu’il y avait une certaine rivalité entre Offenbach et Corbeau, principalement en raison du fait que le deuxième groupe avait été formé par trois anciens membres du premier.

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«Moi, je n’appelle pas ça une compétition. De tout temps, les clans ont existé [...] Il y en a partout des clans», souligne toutefois Marjo.

«Est-ce que j’ai senti la rivalité? Un petit peu parce que c’est sûr que Willy (Lamothe), Wézo (Roger Belval) et (Pierre) Harel se remémoraient souvent des affaires qui s’étaient passées dans Offenbach. Donc, moi j’ai des oreilles et j’entends. Oui, il y avait des petites affaires pas placées», ajoute-t-elle.

L’artiste soutient ne jamais s’être sentie à l’écart en tant que femme dans un monde presque exclusivement masculin.

«Moi, j’étais bien! J’étais bien avec ces garçons-là. J’ai été acceptée numéro 1 en rentrant! J’ai fait ma place tout de suite», souligne Marjo.

«La musique, je ne pense pas qu’il y ait de sexe là-dedans [...] Je suis une fille qui avance, qui aime la vie et qui aime le monde. Donc, j’étais à ma place», ajoute-t-elle.

La chanteuse affirme aussi qu’elle n’a jamais ressenti la pression d’être une icône pour de nombreuses artistes féminines qui l’ont suivie.

«Tant mieux si j’ai ouvert des chemins. Moi, j’ai juste été celle que je suis, celle qui va!», lance-t-elle.

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Hier vs aujourd’hui

Interrogée sur l’industrie musicale actuelle en comparaison de celle de l’époque de Corbeau et Offenbach, Marjo tente de bien peser ses mots.

«Maintenant, on dirait que tout le monde peut chanter!», clame l’artiste.

«C’est un petit peu – il faut que je fasse attention à mes mots – j’allais dire: artificiel. Mais non, il en reste encore du vrai monde», ajoute-t-elle.

La chanteuse pense toutefois qu’il y a un peu moins d’authenticité dans le monde de la musique aujourd’hui. Elle déplore également qu’il est plus difficile de livrer le fond de sa pensée.

«Il faut faire attention de nos jours. Tout ce qu’on dit est renoté et fouillé. Elle a dit ceci, elle a dit cela. C’est fatigant!»

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