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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Tarifs douaniers: l’opposition partagée sur l’urgence de renégocier l’entente de libre-échange

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        Yahia Arkat

        3 avril à 7h23
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        Alors qu’ils sont en pleine campagne électorale, les partis d’opposition demeurent partagés sur l’urgence de renégocier l’entente de libre-échange, maintenant que les tarifs douaniers imposés par l’administration Trump sont entrés en vigueur. 

        Invités mercredi soir à l’émission «Le Bilan» sur LCN, les représentants du Parti conservateur du Canada (PCC), du Bloc Québécois (BQ) et du Nouveau Parti démocratique (NPD) ont proposé de riposter aux tarifs douaniers américains, non sans écorcher le premier ministre Mark Carney.

        Même si le Canada a évité le pire avec le rouleau compresseur des droits de douane, le député conservateur Gérard Deltell suggère une «approche intelligente» pour riposter, quitte à remettre sur le tapis l’accord de libre-échange avec nos voisins du sud.

        «Ce qu'on souhaite, nous, c'est qu'après l'élection, si on est honoré par la confiance des Canadiens, un nouveau gouvernement conservateur veut, dès le jour 1, renégocier l'entente entre les États-Unis, le Canada et le Mexique», a expliqué M. Deltell.

        Même si la perspective d’une renégociation de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) ne risque pas d’advenir à court terme, le député conservateur plaide pour un développement plus soutenu du commerce pancanadien et du potentiel énergétique, notamment.

        Le député bloquiste Jean-Denis Garon, qui est tombé à bras raccourcis sur le chef libéral qu’il accuse de «nourrir la peur» des Canadiens, appelle à plus de prudence au sujet des contre-tarifs que les libéraux brandissent dans ce contexte de guerre commerciale.

        «Si on impose des tarifs à des biens, des services américains, on doit permettre aux entreprises canadiennes d'avoir des exemptions si elles sont capables de démontrer au gouvernement fédéral qu'elles n'ont pas pu s'approvisionner sur le marché canadien», a assuré M. Garon.

        La même prudence se manifeste dans les rangs des néodémocrates au sujet de renégocier «ici et maintenant» l’accord de libre-échange, insistant sur la nécessité de faire preuve de «sagesse», mais aussi de «force».

        Le député Alexandre Boulerice estime que M. Trump respecte d’abord sa propre signature, lui qui qualifie l’ACEUM de «pire entente de libre-échange», alors que c’est lui-même qui l’a pourtant négocié et signé.

        «Pour nous, l'accord qui est là, en ce moment, est relativement bon. Je ne suis pas sûr qu'on doive se précipiter, comme dit M. Poilievre, pour en renégocier un autre. Assurons-nous déjà que ce qui est signé est respecté, ça serait déjà pas mal», a martelé M. Boulerice.

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