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Hausse de loyer «démesurée»: ce locataire ne contestera pas parce qu’il a peur du TAL

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Agence QMI

27 mars à 10h45
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Si plusieurs locataires sont confrontés à des hausses de loyer élevées pour l’année 2025, la plupart ne contestent pas leur cause devant le Tribunal administratif du logement (TAL), par peur de nuire à leur dossier immobilier.

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Cette année, le TAL suggère aux propriétaires d’augmenter de 5,9% le prix des logements non chauffés et de 5,5% les logements chauffés à l’électricité.

Or, certains propriétaires dépassent ce prix, ce qui pousse des locataires à hésiter entre négociation et contestation.

C’est notamment le cas d’un locataire, Louis Racicot, qui a reçu une augmentation de 6,3% par son propriétaire, raconte-t-il au micro d’Isabelle Maréchal sur les ondes de QUB radio et télé.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

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Son loyer est donc passé de 966$ à 1026$. Celui qui est locataire dans le même logement depuis 11 ans a tenté de négocier avec le propriétaire en proposant de réduire le montant à 45$, en vain.

«On n’arrivait pas à s’entendre, confie-t-il. Il ne voulait pas descendre en bas de 52$. Mais je ne voulais pas monter plus haut que 45$.»

Devant cette hausse de loyer «démesurée», Louis Racicot aurait aimé se tourner vers le TAL pour la contester. En revanche, il craint que cette cause nuise à son dossier immobilier.

«Mon inquiétude c’était qu’ensuite si je veux déménager un jour, si j’ai mon nom dans une fixation de loyer, même si c’est mon droit, ça va me rendre la vie très difficile pour me trouver un logement dans le futur», insiste le locataire.

En effet, un propriétaire peut aller vérifier sur le registre du TAL si un locataire a déjà contesté son loyer dans le passé.

Lorsqu’un propriétaire cherche des locataires pour une unité à louer, il «peut facilement écarter ceux qui ont déjà eu un jugement au TAL», devant de multiples candidatures.

«Il y a une abondance de logements. On est dans un marché qui est très défavorable aux locataires, poursuit M. Racicot. Les locataires vont faire la file pour un seul logement et c’est impossible de prouver pourquoi cette personne a été choisie.»

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus

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