Nuit blanche: Jean-Nicolas Verreault nous en dévoile plus sur cette série tant attendue
Emmanuelle Martinez et Élise Jetté
On connaissait l’acteur, on a découvert le père de famille grâce à la série documentaire La cour est pleine. Au téléphone, tandis que Jean-Nicolas Verreault me parle avec enthousiasme de Nuit blanche – une série attendue de la rentrée dans laquelle il incarne un personnage au passé trouble –, j’entends «papa!» résonner quelques fois. La vie, en somme.
On vous verra bientôt dans Nuit blanche. Un petit avant-goût de ce qui nous attend?
C’est une saga familiale sur fond de polar, un thriller avec beaucoup de rebondissements et qui se déroule sur deux époques. Je trouve qu’on ne voit pas souvent ce genre de séries ici. C’est exactement le genre de choses que j’aime regarder en tant que téléspectateur! J’y joue un personnage assez mystérieux, un ancien photographe de guerre un peu mésadapté socialement. Honnêtement, c’est le scénario le plus compliqué que j’ai eu à lire, mais pour les bonnes raisons: c’est truffé de détails et particulièrement bien écrit. Par contre, j’avais énormément de questions pour le réalisateur, car même nous, les comédiens, évoluons un peu dans le mystère. C’est particulier à jouer. Ça donne envie d’aller tourner!
Avec votre série documentaire, La cour est pleine, on en sait un peu plus sur votre vie personnelle. Avez-vous la sensation d’avoir été redécouvert par le public?
Comme humain, oui! On voulait se montrer avec une grande sincérité, et ç’a eu l’effet recherché, car les gens ont besoin de ça: d’authenticité, de voir qu’on n’est pas parfaits, de retrouver le sens de la communauté et de l’entraide aussi. Ma femme, Jannie, a reçu beaucoup de confidences. C’est la preuve que la société est plus individualiste, qu’on se sent plus isolés. Il faut aller vers les autres, se parler, s’écouter!
Comment se passe la conciliation travail-famille cet automne?
Je continue à tourner Toute la vie – dans laquelle je joue le frère du personnage de Roy Dupuis – jusqu’au mois de novembre. Jannie travaille beaucoup aussi, donc je suis avec les enfants. Avec nos horaires atypiques, c’est un peu de la jonglerie! (rires)
Nuit blanche, dès le 13 septembre, 21 h, à ICI Radio-Canada Télé
