Dubois sur Ovechkin : «Ça me donne des frissons d’y penser»

Que ce soit cette saison ou au début de la prochaine, il y aura de grandes célébrations au moment où Alexander Ovechkin battra le record de buts de Wayne Gretzky, et Pierre-Luc Dubois est heureux d’être aux premières loges. 

L’attaquant québécois des Capitals de Washington connaît une très bonne saison comme plusieurs de ses coéquipiers. Ils semblent tous motivés par la quête d’Ovechkin, qui n’est plus qu’à huit buts de dépasser les 894 de «la Merveille».

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«Ça me donne des frissons de penser qu’il va battre le record, a confié Dubois, lundi en entrevue à l’émission JiC. C’est un record que personne ne pensait pouvoir être battu.»

L’attaquant de 26 ans le constate chaque jour: la recette du succès, c’est de la constance et une bonne dose de plaisir.

«Pour le battre, il faut marquer énormément de buts pendant 20 ans. Il a eu de bonnes années chaque année. C’est le gars à l’aréna qui a le plus de plaisir, qui a toujours un sourire sur la face», a assuré Dubois, qui confirme que ce sourire ne quitte jamais Ovechkin durant les matchs.

Le natif de Sainte-Agathe-des-Monts dispute une première saison à Washington. Il a rapidement constaté que son capitaine était encore plus impressionnant quand on est son coéquipier que son adversaire.

«Ce que j’ai vraiment appris d’Ovi – appris, c’est un grand mot – c’est qu’il est un marqueur naturel. Il n’a besoin de rien pour marquer. Tu lui donnes la rondelle, que ce soit à l’endroit parfait ou en arrière ou en avant, il va trouver une façon d’avoir le meilleur tir possible. C’est vraiment impressionnant à voir.»

Quand tout va bien

Grâce à la meilleure fiche de l’Association de l’Est avec 15 matchs à disputer, les Capitals peuvent déjà se préparer pour les séries éliminatoires. Peu d’observateurs les voyaient performer de cette façon avant la campagne et Dubois peut comprendre pourquoi.

«C’est normal quand une équipe change beaucoup de choses durant l’été de se demander si ça va marcher. Est-ce que tout le monde va bien aller ensemble, est-ce que la chimie va opérer? Je pense que l’an dernier il y avait une bonne base, une bonne culture. Les nouveaux joueurs ont été accueillis à bras ouverts», a raconté celui qui est passé des Kings de Los Angeles aux «Caps» en juin.

Dubois se dirige maintenant vers sa meilleure récolte de points en carrière. Il en compte 59 en 67 parties et conserve un excellent différentiel de +29.

Pas de doute, l’entraîneur-chef Spencer Carbery a aussi son mot à dire dans les succès et il ne serait pas surprenant de le voir remporter le trophée Jack-Adams.

«Pour lui, tout est dans la communication. On a quand même eu des moments plus difficiles où nous n’étions pas satisfaits même si ça allait bien sur la feuille de pointage. [...] C’est noir ou blanc avec lui, il n’y a pas nécessairement de zone grise ou de questionnements. Je crois que c’est ce qui fait la différence pour nous», a décrit Dubois.

Voyez l’entrevue au complet en vidéo principale.