Danièle Henkel se confie sur les extrêmes tortures infligées à sa mère accusée de meurtre
Pierre-Luc Houle
Dimanche soir à La vraie nature, plusieurs confessions touchantes ont été faites de la part des invités de l'émission qui étaient composés de Benoît Gagnon, de Danièle Henkel ainsi que de Roxane Bruneau.
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Pour une rare occasion, la femme d'affaires immensément appréciée du public québécois s'est confiée sur les tortures extrêmes qui ont été infligées à sa mère qui avait été accusée du meurtre de son associé alors que l'ancienne dragonne n'avait que 13 ans.
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Il faut savoir que la mère de Danièle Henkel était elle aussi une femme d'affaires accomplie alors qu'elle vivait à Oujda, au Maroc. Elle était propriétaire d'une boulangerie et gagnait très bien sa vie. Cependant, un matin, la mère de Danièle a appris que son associé s'était enlevé la vie; il s'est pendu.
Elle s'est rapidement retrouvée entremêlée à cette triste histoire, et ce, bien malgré elle. Il ne faudra que très peu de temps avant qu'elle soit accusée du meurtre de son associé pour finalement être enlevée, emprisonnée et violemment torturée, ce qui a changé brutalement le cours de sa vie et celui de sa famille de façon définitive.
Henkel, qui était visiblement encore secouée par ces tragiques souvenirs, se souvient très clairement du moment où sa mère a été libérée. Même que selon ses dires, quand sa mère est revenue à la maison, elle arrivait à peine à «se tenir sur ses deux jambes».
Elle s'est également souvenu qu'après son retour, sa maman a commencé à être malade.
«Quand on te met des tuyaux dans les poumons avec du savon, je ne pense pas que ça va bien après.»
Quand Jean-Philippe Dion lui a demandé pourquoi sa mère avait été accusée du meurtre de son associé, l'ancienne Dragonne a fermement répondu:
«La proie facile, peut-être; elle est femme, elle est juive, elle est seule, elle est femme d'affaires.»
Danièle Henkel a également ajouté que c'est réellement à partir de ce grand drame bouleversant qu'elle a compris qu'il fallait qu'elle réussisse ses études et qu'elle «soit bonne», afin que cela n'arrive plus, «parce que c’est à travers ça qu’on te respecte».
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