Un nouveau défi pour Julie Bélanger
Victor-Léon Cardinal
Toujours prête à relever des défis, Julie Bélanger ne manque pas de beaux projets. Rencontre avec une animatrice bien décidée à ajouter quelques cordes à son arc.
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Julie Bélanger s’est découvert, dans la dernière année, une nouvelle passion pour la production. Elle a récemment tourné une série documentaire en huit épisodes, qu’elle animera et pour laquelle elle a travaillé comme productrice au contenu. Cette nouveauté, dont le titre n’a pas encore été dévoilé, verra le jour prochainement sur la plateforme Vrai.
«Je ne peux rien dire sur la nature de ce projet, car je suis toujours dans l’attente de connaître sa date de diffusion. C’était toutefois la première fois en 25 ans de carrière que je travaillais sur un plateau comme productrice au contenu. J’étais très contente d’explorer cette nouvelle avenue. Cette expérience m’a confirmé à quel point ça me plaît d’avoir les mains dans le contenu de mes projets. Ça me nourrit énormément de faire ça! Je suis d’ailleurs en train de développer d’autres idées. On verra bien où ça va me mener! La production est une nouvelle porte qui s’ouvre à moi. Je compte en profiter pour partager mon expérience avec d’autres et m’investir autrement dans mes projets. Dans l’avenir, ça ne me gênerait pas de m’impliquer seulement comme productrice au contenu sur une émission dont je ne serais pas l’animatrice.»
LES ÉMOTIONS À FLEUR DE PEAU
Dans le cadre des tournages de cette mystérieuse série documentaire, Julie Bélanger s’est montrée vulnérable comme jamais. «Je n’avais rien fait de tel avant. Cette fois, ce n’est pas l’animatrice qui sera mise à contribution, mais plutôt la femme. On m’y verra aborder des thématiques qui me sont très importantes. Je n’ai pas hésité à ouvrir mon coeur aux invités qui m’ont fait vivre de grosses charges émotives. Il s’agira vraiment plus d’un show de discussions que d’un show d’entrevues. Pour l’instant, j’attends de savoir si cette série documentaire sera renouvelée. Une chose est certaine, j’ai encore en tête plusieurs sujets à explorer.»
UN BON MATCH
Actuellement, Julie Bélanger éprouve un plaisir fou à coanimer Ça finit bien la semaine, depuis l’automne, aux côtés de Jean-Michel Anctil. «Lorsque José Gaudet a annoncé l’an dernier qu’il partait, ça a ébranlé les fondations de l’émission. Elle reposait sur notre belle complicité et j’avais peur de ne pas trouver un autre bon match. Lors des auditions, plusieurs candidats très intéressants se sont présentés. Toutefois, quand Jean-Michel est arrivé sur le plateau, j’ai tout de suite ressenti de la facilité à travailler avec lui. Nous avions d’ailleurs déjà animé ensemble, il y a plus de 20 ans, alors que je faisais de la radio à Québec. Depuis ce temps, nous avions toujours gardé un bon lien. Cet hiver, Jean-Michel a vraiment pris sa place et nous avons un fun fou à travailler ensemble. On rit beaucoup et je me sens en sécurité avec lui, comme c’était le cas avec José.» L’animatrice est restée en contact avec son ancien coanimateur. «José va rester pour moi un ami à tout jamais. Je l’ai d’ailleurs appelé pour son anniversaire en janvier. Cependant, avec nos vies de fous, on se voit beaucoup moins qu’avant.»
UN BEAU CADEAU
Pour Julie Bélanger, animer sa 10e saison de Ça finit bien la semaine est un merveilleux cadeau de la vie. «Aussi longtemps que TVA va vouloir de moi à la barre de cette émission, je vais être là. Ça finit bien la semaine est un show qui me ressemble et dans lequel je me sens vraiment à ma place. Le plaisir est encore là! J’aime toujours autant faire des entrevues et contribuer à faire briller nos artistes invités. J’ose espérer que j’ai encore de belles années devant moi. Pour l’instant, les cotes d’écoute sont bonnes et les gens sont au rendez-vous. Je travaille d’ailleurs déjà à ma 11e saison de Ça finit bien la semaine, en compagnie de nouveaux producteurs.» Dans le cadre de l’émission du 10 février, Julie et Jean-Michel reçoivent Laurent Paquin, René Simard, Gabrielle Fontaine, Jay Scott et Mélissa Bédard.
LE BESOIN D’ALLER AILLEURS
Après 14 ans sur les ondes de Rythme FM, Julie Bélanger a quitté la radio et n’a pas l’intention de reprendre le micro à court terme. «J’ai commencé à faire de la radio à 22 ans et j’en ai maintenant 48. En quittant Rythme FM, j’avais peur de m’ennuyer et de me retrouver devant un grand vide. Finalement, c’est le contraire qui est arrivé. Je suis autant occupée qu’avant. J’ai juste adopté un rythme de travail différent, qui me fait beaucoup de bien. Pour l’instant, je ne songe pas du tout à revenir à la radio. J’y reviendrai peut-être un jour, mais en ce moment j’ai besoin d’aller voir ailleurs. Mon coeur m’amène plus vers la production.»
UN PARTENAIRE IDÉAL
Sur le plan personnel, Julie Bélanger file toujours le parfait amour avec son époux, Ken Shuglo. «Cette année, ça va faire 11 ans qu’on est mariés et 18 ans qu’on est en couple. Je me trouve chanceuse d’avoir un bon partenaire de vie à mes côtés. On s’épanouit chacun de notre côté, mais on évolue dans le même sens. Nous préservons une belle proximité émotionnelle. C’est peut-être ça, le secret de nos 18 ans d’amour.» L’animatrice se prépare d’ailleurs à célébrer, au printemps, les 50 ans de l’élu de son coeur. «Je suis là-dessus! Peut-être partirons-nous en voyage pour l’occasion. Une chose est certaine, je compte souligner son 50e anniversaire comme il se doit.»
Vous pouvez suivre Julie Bélanger à la coanimation de Ça finit bien la semaine les vendredis à 19 h à TVA.
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