Tout sur Sophie Grenier, celle qui a ému les coachs et le public à La Voix
Patrick Delisle-Crevier
Sophie Grenier a créé une véritable onde de choc lors de son audition à l’aveugle, alors que les quatre coachs se sont retournés quelques secondes après le début de son incroyable interprétation du classique L’oiseau, de René Simard, dans une version bien à elle. Elle a eu l’embarras du choix et a opté pour l’équipe de Mario Pelchat.
• À lire aussi: René Simard réagit à l'interprétation de sa chanson par Sophie Grenier à La Voix
Sophie, que retiens-tu de ton audition à l’aveugle?
Ç’a été une belle surprise! Je ne m’attendais pas à me rendre jusque là, et encore moins que les quatre coachs se retournent pour moi. J’ai fait La Voix avant tout pour vivre l’expérience, mais je ne pensais pas aller plus loin. Je capote encore quand je réalise que les quatre coachs se sont retournés!
Pourquoi avoir opté pour l’équipe de Mario Pelchat?
Mario a été très convaincant et je dois dire qu’il était mon premier choix dès le départ. Ce qu’il a dit m’a vraiment touchée et je pense que mes opportunités d’apprendre seront grandes avec lui. C’est ce qui a motivé mon choix.
• À lire aussi: Roxane Bruneau est la 5e coach de La Voix et elle annonce une grande nouvelle qui va tout changer
Voir une fille de ton âge chanter L’oiseau, de René Simard, ce n’est pas banal. Comment as-tu connu cette chanson?
C’est une chanson que mon père m’a fait écouter quand j’étais enfant, et c’est devenu l’une de mes chansons préférées. C’est une pièce qui me parle, puisque je vis avec deux parents qui sont militaires et qui partent souvent. La chanson parle d’un oiseau qui part et dont on espère le retour. C’était un peu mon sentiment quand mon père partait pour ses engagements. J’ai créé cette version de L’oiseau toute seule. Elle est différente, car je n’ai pas la voix aiguë qu’avait René Simard à 10 ans.
Dis-moi, comment la musique est-elle arrivée dans ta vie?
J’ai toujours aimé la musique, mais je ne suis pas de celles qui ont commencé à chanter très jeunes. C’était plutôt vers l’âge de 12 ans. J’étais dans un restaurant où il y avait du karaoké et j’ai décidé de faire une chanson pour le fun. Finalement, après ma chanson, la dame qui organisait la soirée est venue voir ma mère pour lui dire que j’avais une belle voix. Moi qui pensais qu’elle allait m’interdire de chanter tellement j’étais mauvaise! Je me suis alors dit que je pourrais peut-être commencer à chanter et que c’était possible pour moi. L’année suivante, j’ai commencé à suivre des cours de chant, et aujourd’hui, je souhaite en faire une carrière. Mais je compte tout de même poursuivre mes études afin de me construire un plan B. J’aimerais étudier en musique; sinon, je voudrais étudier les affaires.
Qu’est-ce que tu aimerais montrer de toi lors des prochaines étapes?
Je veux montrer qui je suis en tant qu’artiste. Je ne fais pas partie des chanteuses dont la voix peut monter très haut. On m’a d’ailleurs souvent reproché, dans les concours, de ne pas faire assez de notes hautes ou de fioritures. Pour moi, faire de la musique, c’est avant tout de passer des messages. J’ai donc comme objectif de bien livrer les chansons que j’interpréterai et de passer des messages à travers elles. C’est le plus important pour moi.
La Voix, dimanche 19h à TVA et TVA+.