Guerre en Ukraine: un gros test pour l’Europe et le reste du monde
Agence QMI et TVA Nouvelles
Devant les attaques répétées de l’armée russe, le fondateur de la chaire Raoul-Dandurand et professeur à l’Université du Québec à Montréal Charles-Philippe David suggère que les prochains jours seront un véritable test pour l’Europe et le reste du monde.
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«On le voit, les réfugiés vont augmenter de manière exponentielle, on est déjà rendu à près de 600 000 et Zelensky demande une aide plus directe et réelle de la part de nos pays pour venir en aide aux Ukrainiens», a-t-il expliqué à Pierre Bruneau au bulletin de 17 h de TVA Nouvelles.
Selon lui, si la ville de Kyïv tombe, ce sera impossible pour l’Ukraine de résister à la Russie. «Les défis sont considérables pour le pays européen et nos décisions ont un impact immédiat», a-t-il ajouté.
De plus, pour le professeur, la déclaration de la ministre française des Armées Florence Parly, qui a dit «soit l'Europe fait face, soit elle s'efface» est très révélatrice d’une inquiétude européenne de plus en plus forte. «Si l’Ukraine tombe, c’est vraiment une menace à la démocratie que pose sérieusement Poutine», a-t-il mentionné.
Mardi, la Banque mondiale a annoncé qu'elle préparait une aide d'urgence de 3 milliards $ en faveur de l'Ukraine, dont au moins 350 millions $ pourraient être débloqués dès cette semaine.