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L'article provient de TVA Sports
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St-Louis fera marquer encore plus de buts à Caufield

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-02-06T17:07:39Z
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Il y a une statistique qui fait bondir Martin St-Louis de sa chaise. Le bol blanc avec la salade d’œufs qu’il tient sur ses genoux tombe pratiquement à la renverse.

«48? Wow. 48 en 83 matchs. On n’est pas loin d’une saison de 50.»

Voyez le 26e et dernier filet de la campagne 2022-2023 de Cole Caufield dans la vidéo ci-dessus.

St-Louis réagit spontanément quand on lui rappelle les statistiques de Cole Caufield sous sa gouverne.

S’il y a un joueur qui a grandi rapidement, sur le plan de la confiance et non pas physiquement, c’est bien Caufield.

Avec ses 48 buts, Caufield distance ses plus proches poursuivants par une bonne longueur. Nick Suzuki est deuxième avec 28 buts et Josh Anderson suit avec 24 buts.

On connaît l’histoire. Avant le congédiement de Dominique Ducharme, Caufield broyait du noir. Il n’était pas l’ombre de lui-même avec un seul but en 30 matchs.

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Une confiance mutuelle

Dans cette entrevue de 45 minutes avec Le Journal de Montréal, St-Louis décrit avec une belle énergie sa relation particulière avec Caufield.

«J’ai une bonne relation avec Cole, réplique-t-il. C’est ça que tu dois bâtir avant de vouloir convaincre un joueur de penser à une chose ou une autre. Il me connaissait pour le joueur de hockey qu’il regardait quand il était jeune. Il ne me connaissait pas comme humain ou comme coach. Je devais bâtir un lien de confiance. Tu en donnes et il t’en donne.»

La confiance reste l’élément au cœur de ce lien entre l’entraîneur en chef et le numéro 22.

«C’est de ça que je suis le plus fier. Il a confiance. Il sait que je veux soutirer le meilleur de lui. Je l’ai toujours dit, je ne ferai pas de Cole un meilleur marqueur. Mais je sais que je peux l’aider à marquer plus de buts. Pas en changeant son tir, mais en lui enseignant à mieux se placer sur la glace, à faire de meilleures lectures du jeu sans la rondelle. Je peux aussi l’aider à mieux lire ses coéquipiers ou mieux lire la défensive.»

«Le plus important est qu’il doit devenir un meilleur joueur de hockey. Pas juste un gars qui compte des buts. Moi, j’ai vu une grande amélioration. Il est encore plus engagé, il récupère plus de rondelles, il s’implique plus physiquement. Ce sont de bons signes. Et il reviendra aussi affamé à l’automne prochain. Cole est un jeune qui veut apprendre et qui a une réelle passion pour son sport.»

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Caufield n’endossera plus l’uniforme du CH cette saison, ayant subi une opération à l’épaule droite qui le gardera sur la touche pour plusieurs mois.

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Suzuki, un capitaine sur le bon chemin

Shea Weber avait la réputation du capitaine des capitaines. Mais il avait aussi du vécu et d’autres années avec ce rôle à ses jours avec les Predators de Nashville.

Après une saison de transition où le capitaine se retrouvait sur la liste des blessés et chez lui en Colombie-Britannique, Nick Suzuki a hérité de cette fonction avec le Canadien.

À 23 ans, Suzuki devenait le plus jeune capitaine de l’histoire de l’équipe. Mais aussi d’une équipe en plein cœur d’une reconstruction. Sur la glace pour un entraînement, derrière le banc durant un match, à l’intérieur du vestiaire ou dans l’avion pour un déplacement à l’étranger, St-Louis a plusieurs occasions pour juger des interactions de son capitaine avec ses coéquipiers.

«Je trouve qu’il se débrouille bien selon ce que je vois, a répondu l’entraîneur en chef quand on lui a demandé comment se comportait Suzuki. Il apprend encore quelle sorte de leader il est. À 23 ans, il n’est probablement pas le même leader qu’il sera à 27 ou 28 ans. Il doit rester authentique, il ne peut pas faire semblant. Il doit rester lui-même, il ne peut pas copier un modèle. Et pour ça, j’aime ça puisqu’il reste lui-même.»

Une chose à la fois

À l’instar de Caufield, St-Louis parle avec enthousiasme de son lien avec Suzuki.

«Je dirais que c’est assez identique à Cole, a-t-il dit. J’ai aussi bâti une belle relation avec Nick. Je suis avec lui depuis un an. Il sait que je veux son bien. Quand tu as un respect mutuel, tu peux l’aider encore plus dans son jeu. Si tu y vas trop rapidement, tu sonnes comme un gars qui connaît tout. Je ne connais pas tout. Je ne connaissais pas Suzie. Tu ne peux pas coacher tout le monde de la même façon.»

«J’ai hâte de voir comment il peut progresser comme joueur. Il a un bon coffre d’outils. Il a de grosses responsabilités et je veux l’aider avec ça.»

Pour une deuxième année d’affilée, Suzuki a participé au match des étoiles de la LNH à titre d’unique représentant du Tricolore.

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