Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

«C’est une grosse fierté» - Gabriel Dumont

MARTIN ALARIE / AGENCE QMI
Partager

Mathieu Boulay

2023-02-06T17:05:13Z
Partager

Lorsqu’il a reçu un message vocal du commissaire de la Ligue américaine en janvier, Gabriel Dumont pensait qu’il avait commis un geste répréhensible dans un match. C’était tout le contraire.

Le vétéran de 13 saisons chez les professionnels a obtenu l’un des deux titres de capitaine de la classique des étoiles de la LAH. L’autre est le défenseur Brian Lashoff. 

• À lire aussi: Dylan Guenther prend le chemin de son club junior

• À lire aussi: Concours des habiletés: Anthony Richard et Alex Belzile impressionnent

«Au départ, je n’ai pas répondu à l’appel parce que j’étais sur la patinoire pour un entraînement, raconte l’attaquant du Crunch de Syracuse. J’avais un message du commissaire Scott Howson qui me disait de le rappeler.» 

«Je ne m’attendais pas à ce type de nouvelle. Ma tête roulait et je me demandais ce que j’avais fait au dernier match pour que le commissaire veuille me parler.» 

Après quelques secondes, Howson lui a appris sa nomination. 

«C’est un vote qui est tenu à travers la ligue, ajoute Dumont. D’être reconnu par les dirigeants de la LAH et les autres équipes qui ne sont pas censées t’aimer, c’est une grosse fierté. C’est parce que tu as fait quelque chose de bien.» 

Publicité

Pour ajouter au plaisir, il participera au match des étoiles devant sa famille et ses enfants. 

«Ça permet à quelques personnes de mon entourage de venir me voir. Mes parents sont là. Ils ont mis beaucoup de temps et d’efforts pour me permettre d’être où je suis aujourd’hui. Ma femme et mes enfants sont aussi présents.» 

Serein avec sa situation 

Dumont a toujours été reconnu comme un travailleur acharné. Il a trimé dur pour chacun de ses rappels dans la LNH. Au total, il a disputé 90 rencontres dans le circuit Bettman, dont 18 avec le Canadien, qui l’avait repêché en 2009. 

La fierté de Dégelis, dans le Bas-Saint-Laurent, a également porté les couleurs des Sénateurs, du Wild et du Lightning. Est-ce qu’il rêve toujours à un poste régulier dans la LNH ? 

«Tu n’abandonnes jamais cette idée, souligne l’athlète de 32 ans. C’est comme un travailleur normal, il ne dira jamais non à une promotion. Je sais que ça fait partie de la réalité du monde du hockey et j’ai fait la paix avec cela il y a quelques années.» 

«Je suis vraiment serein avec ma situation. Dans les dernières années, j’ai parlé à beaucoup de gens dans le milieu et ç’a permis de faire une bonne rétrospective de ma carrière. Souvent, ce sont les petits détails qui font la différence.» 

«À mon âge, tu dois être capable de prendre un certain recul et d’avoir une vision d’ensemble.» 

Grosse blessure 

Le Québécois a subi une blessure à un genou qui lui a fait rater plusieurs semaines d’activités avec le Crunch au début de la saison. Le capitaine a raté une quinzaine de matchs au total. 

Publicité

«J’ai raté presque deux mois. Ç’a été difficile, mais je suis en train de reprendre mon rythme de croisière.» 

Il a obtenu sept buts et trois passes en 13 rencontres avec son équipe au mois de janvier. L’entraîneur-chef Benoit Groulx comptera sur sa contribution pour la dernière portion du calendrier, où la course aux séries sera encore serrée dans la section Nord. 

«Il y a plusieurs bonnes équipes dans notre section. Dans la Ligue américaine, chaque équipe peut battre tout le monde tous les soirs.» 

 Barré-Boulet produit et ne se pose pas de questions

Alex Barré-Boulet est l’un des piliers offensifs du Crunch de Syracuse depuis le début de la saison. Ses statistiques sont là pour le prouver. 

À la pause du match des étoiles, il est au quatrième rang des meilleurs marqueurs de la Ligue américaine avec une récolte de 49 points, dont 13 buts, en 39 rencontres. Il affiche également un différentiel de +17. 

En janvier, il a battu un record de concession du Crunch pour le plus grand nombre de mentions d’assistance. L’ancienne marque appartenait à Brad Moran, qui en avait amassé 143 avec le club-école du Lightning. Barré-Boulet en a maintenant 150 au compteur au moment d’écrire ces lignes. 

«Cette saison, j’y vais plus au jour le jour, explique Alex Barré-Boulet. L’an dernier, c’était difficile d’avoir un sentiment d’appartenance alors que je me suis promené entre la LNH et la Ligue américaine une bonne partie de l’année. C’était bizarre comme feeling.» 

Utilisé à toutes les sauces 

L’an dernier, à la fin de son camp d’entraînement à Tampa Bay, il a été réclamé au ballottage par le Kraken de Seattle. Moins de deux semaines plus tard, le Lightning l’a ramené dans son organisation avant de le céder à nouveau à son club-école. 

«Je suis content d’être ici [à Syracuse] et on a un bon groupe de joueurs. Cette saison, j’ai un plus gros rôle avec l’équipe alors que je suis utilisé à toutes les sauces.» 

«Je suis autant affamé d’aller jouer dans la LNH, mais je suis plus détendu quand je suis sur la patinoire. Je sais ce que je peux faire dans cette ligue-là.» 

Depuis le début de la saison, il n’a été rappelé qu’une seule fois par le Lightning. Et la raison est simple. 

«Ils n’ont pas de blessés chez le Lightning. Des fois, c’est une question de timing. Une blessure importante peut donner la chance à trois joueurs d’avoir un rappel. On ne sait jamais ce qui peut arriver.» 

Une saveur particulière 

Sa deuxième participation au match des étoiles aura une saveur particulière parce qu’il est présenté au Québec. 

«C’est sûr que c’est plus le fun parce que c’est à Laval, ajoute Barré-Boulet. Ma famille peut être présente et je n’ai pas eu besoin de prendre l’avion pour me rendre.» 

En attendant d’avoir une autre chance de se faire valoir dans la LNH, Barré-Boulet veut continuer de collectionner les points. Un département où il excelle depuis plusieurs années.

Publicité
Publicité