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Culture

Sébastien Benoit s’ouvre sur sa famille, qui est plus grande réussite

Photo : Bruno Petrozza
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Saskia Thuot

2022-03-01T11:00:00Z
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Je dois vous avouer d’emblée que cette rencontre avec Sébastien Benoit a bien failli ne pas avoir lieu. Après que son fils Laurent a reçu un résultat positif à la covid, il a dû s’isoler à la maison. Il m’accueille tout sourire à travers son écran. Ahhhh, la technologie, très pratique! Parfois, la vie nous force à ralentir et c’est parfait comme ça. Après tout, nous sommes tous dans le même bateau! Il enchaîne rapidement... «On est tous tannés de cette pandémie, mais elle nous apprend beaucoup. Pour moi, cette foutue — oui, oui, foutue (il me fait un clin d’œil) — pandémie m’enseigne plus que jamais le lâcher-prise. Mon garçon a attrapé le virus. C’est plate, mais que faire de plus que suivre les consignes? Nous sommes tous les trois adéquatement vaccinés. Laurent n’a eu que très peu de symptômes. Il est vite redevenu la toupie que je connais. (rires) Un petit mal de gorge, le nez qui coule un peu et hop, en pleine forme!»

Pendant la période d’isolement à la maison, il a tout de même pu poursuivre certains de ses engagements professionnels, dont son bonheur quotidien, la radio. «Ce qu’il y a de merveilleux dans tout ça, c’est que j’ai pu continuer à animer en direct de mon sous-sol. Avec mes acolytes Isabelle Racicot et José Gaudet à Rythme FM, on forme un super trio. Te dire le fun qu’on a... Travailler avec eux, c’est du bonbon!»      

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Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

L’ENVIE DE BOUGER
C’est après son isolement que je l’ai accueilli chez moi pour les photos. Le mois de février tire à sa fin, de nouveaux assouplissements s’amorcent et les journées allongent. Comme si une certaine légèreté pointait le bout de son nez... «Je suis tellement d’accord avec toi. On est nombreux à rêver de revenir à notre vie d’avant. Personnellement, ce qui me manque beaucoup, ce sont les voyages. La dernière fois remonte à janvier 2020. Je me suis beaucoup promené à travers le Québec, mais j’ai hâte de repartir à l’aventure. Mon nouvel exutoire est de continuer à bouger, peu importe le contexte. J’aurais même aimé me trouver un chalet à la campagne. Je n’ai jamais eu de chalet, mais mes parents m’ont toujours emmené skier lorsque j’étais plus jeune. Ils en ont fait, de la route, et en ont attendu, des heures pendant que je dévalais les pentes. Je ne les remercierai jamais assez! Ils m’ont donné la piqûre. Le mode de vie que procure la nature est tellement ressourçant! Nos moments de fin de semaine sont si précieux. Ça fait six ans qu’on loue un chalet dans le Nord, en attendant de trouver le nôtre. On adore la campagne.» 

VIEILLIR EN SANTÉ
L’animateur célébrera en novembre son 50e anniversaire.Ilabordecetteétapeà venir avec une certaine sagesse et de façon très positive. «Je n’ai pas trop d’appréhension même si mon corps me montre des signes que lui, il vieillit. Dernièrement, j’ai dû subir une opération (l’automne dernier). Je sais bien que ce n’est pas juste un chiffre, car j’ai eu une double hernie inguinale. Ce n’est pas rien et ça m’a donné un petit coup de vieux! Malgré tout, je peux dire que je suis plus en forme que jamais. Le fait d’arriver à 50 ans ne me dérange pas. Quand j’étais jeune, je n’ai jamais trouvé que je ressemblais à un adulte, mais maintenant je suis bien content. Je me laisse pousser la barbe et je m’assume totalement. J’aime ma face, ce sont des rides d’expérience. C’est un beau privilège de vieillir. Je regarde mon grand ami Jean-Michel Dufaux prendre de l’âge en beauté, et je me dis que tout ira bien.» 

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Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

FIER DE SON CHEMIN
J’aime les propos de Sébastien, je sens chez lui beaucoup de sérénité face à cette nouvelle décennie qu’il s’apprête à entamer. En fait, il a l’œil brillant du jeune homme que je croisais au début des années 2000, quand on s’entraînait au YMCA de l’avenue du Parc. «Tu te souviens, Saskia, on échangeait sur nos rêves de carrière, et regarde ce qu’on a accompli. On peut être fiers! C’est important de le souligner et de se le dire. Quand je regarde le chemin parcouru, mes 27 années passées à faire un métier que j’aime et qui semble m’aimer en retour, je me dis que j’ai bien fait les choses. Je n’ai jamais manqué de travail, j’ai touché à mille et un projets. Que ce soit à la radio ou à la télé, chaque aventure m’a fait grandir pour le mieux. Je te dirais même que je suis plus confiant que jamais quand je pense à la suite des choses. Au départ, je voulais faire de la radio plus que tout et je continue de le faire après tout ce temps. Ça me donne des ailes, de penser à tout ça.» 

AMOUREUX HEUREUX ET PAPA INVESTI
Sa définition du bonheur passe par sa famille, celle qu’il a construite il y a bientôt 14 ans avec sa douce, Karine. «Je suis tellement choyé de l’avoir à mes côtés depuis tout ce temps, nous formons une équipe incroyable. Non seulement c’est une grande femme, mais c’est aussi une mère exceptionnelle pour notre fils, Laurent, qui a eu neuf ans le 12 décembre dernier. Elle est ma plus belle, mais aussi ma plus longue relation, et chaque jour passé à ses côtés est un véritable bonheur. On partage beaucoup de choses ensemble, et ce, même si nous avons une réalité quotidienne bien différente. Karine travaille en médecine familiale et en médecine sportive. Moi, je divertis des auditeurs et rends des gens heureux à La poule aux œufs d’or... T’sé, quand je te parlais de quotidien différent?» Les amoureux se sont rencontrés il y a 14 ans au gym; c’est un ami qui les a présentés l’un à l’autre. «Ça s’est passé au Pro Gym, à Montréal. On s’entraînait en même temps et voilà... on ne s’est plus jamais lâchés. Et maintenant, on a le plus génial des petits garçons!» Quand je lui parle de son fils, Laurent (qui lui ressemble d’ailleurs comme deux gouttes d’eau), les yeux de Sébastien s’illuminent. «C’est tout un privilège d’être parent. Ce rôle vient aussi avec de grandes responsabilités et je m’efforce d’être le meilleur père pour lui. Mon gars me fait grandir constamment, j’apprends beaucoup de lui. Il me fait voir la vie avec un autre œil, un peu plus léger et rempli d’espoir. Je dirais qu’il est celui qui m’aide à préserver mon équilibre. Ce n’est pas rien.» 

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Collection personnelle
Collection personnelle

Collection personnelle
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UN AMI FIDÈLE
L’animateur de La poule aux œufs d’or se considère comme chanceux d’être si bien entouré et je le comprends: des amitiés qui perdurent, ça n’a pas de prix. Des amitiés de travail, comme son trio radio et celui de La poule avec Julie Houle et Richard Turcotte, et ses «vieux» et précieux copains. «J’ai les mêmes amis depuis plus de 25 ans. Jean-Michel, Benoit Roberge... Je suis quelqu’un de très loyal en amitié. Quand j’aime, c’est pour la vie. Il est vrai que je connais beaucoup de gens, que j’ai une tonne de connaissances et de collègues qui entourent mon quotidien, mais les vrais amis, je peux les compter sur les cinq doigts de ma main. Même si je priorise ma vie de famille, il me reste toujours du temps pour entretenir ces amitiés qui me sont chères.» 

UN GARS DE FAMILLE
Enfant unique, Sébastien a eu la chance de grandir aux côtés de parents aimants, dévoués et croyant en ses capacités. «Ma mère m’a eu alors qu’elle avait 33 ans. Comme il lui a été difficile de tomber enceinte de moi, je suis devenu leur unique enfant.» Aurais-tu aimé avoir un frère ou une sœur? «Honnêtement, je n’ai jamais souffert d’être le seul enfant de la famille. Au contraire, je n’ai aucun souvenir de m’être ennuyé parce que j’étais seul. J’étais impliqué dans plein de sports (comme le hockey), je jouais tout le temps avec les amis dans ma rue. Bref, je n’ai pas souffert de ça. J’étais tellement bien avec mes parents que je suis parti de la maison à 26 ans... (rires)» Depuis toujours et encore plus depuis le début de la pandémie, il s’assure que ses parents vont bien, qu’ils gardent le moral. «J’ai la chance de les avoir en santé, pas trop loin de chez moi, et ça, c’est une richesse incroyable. Maintenant que je suis père à mon tour, je réalise tous les sacrifices et les efforts qu’ils ont dû faire pour me mener à bon port. Je leur en suis infiniment reconnaissant.» Pour compléter leur bonheur, la petite famille de Sébastien partage sa vie depuis presque six ans avec un magnifique compagnon, Buddha, un golden retriever. «C’est fou tout le bien que ce chien nous apporte. Mon fils aussi est très proche de Buddha; ils s’adorent.» 

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En discutant des nombreux projets sur lesquels il travaille en ce moment, Sébastien a eu envie de conclure notre discussion de la plus belle des façons. «Saskia, aujourd’hui, à quelques mois de mon 50e anniversaire, je peux dire que je suis pleinement heureux. Non seulement je fais un métier que j’adore, mais j’ai la chance d’avoir l’essentiel, c’est-à-dire l’amour. Celui de ma blonde, de mon fils, de mes amis, de mes parents. Je n’ai besoin de rien d’autre.»      

Y’est 4 h quelque part, lundi au jeudi 16 h, à Rythme FM.
La poule aux œufs d’or, dimanche 17 h 30, à TVA.
Coups de food (saison 8), vendredi 22 h, dès le 18 mars, à Zeste.

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