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Politique

Retour en classe: un avis qui arrive très tard, selon Emmanuelle Latraverse

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TVA Nouvelles

2022-01-12T17:29:23Z
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Au moment où le retour en classe devrait se faire lundi, ce n’est que jeudi que le directeur national par intérim de la santé publique du Québec donnera son avis sur la question; soit seulement deux jours ouvrables avant la reprise des classes. 

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Le Dr Luc Boileau, qui remplace le Dr Arruda, pourrait suggérer de reporter le retour en classe, ou le maintenir, mais selon l’analyste politique Emmanuelle Latraverse, une décision si tardive montre que l’Éducation n’est pas une priorité au Québec.

«Le réseau de l’Éducation ne s’est pas préparé! Est-ce qu’on va donner aux profs des N95? Est-ce qu’on va évaluer la question des purificateurs d’air? Est-ce qu’on va donner accès plus facilement à des tests rapides? La réflexion nécessaire pour trouver des solutions à ce casse-tête là [...] on l’a dompté sur le bureau de M. Boileau!», déplore Emmanuelle Latraverse.  

L’Ontario de son côté a décidé d’ouvrir ses écoles coûte que coûte lundi, avec des purificateurs d’air, des N95, des tests rapides et des PCR dans les écoles.

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«Ils ont mis la totale! La comparaison est difficile», ajoute Emmanuelle Latraverse.

Si le risque lié à la COVID est bien moins grand chez les enfants, elle constate les impacts psychologiques de la fermeture des classes sont importants. 

«Ce que je trouve tragique et ce que je vois chez tous les enfants dans mon entourage, c’est que le poids psychologique de ces absences est de plus en plus chez les jeunes enfants. Pour eux, la première fermeture était une aventure, la deuxième, on allait passer au travers, mais celle-là, c’est la goutte de trop!» 

«Il faut avoir un vrai débat. Il est où le risque en termes de santé dans les écoles? Est-ce que ce sont les enfants? Le message que j’entends de la part de tous les pédiatres, c’est ''on se calme!'' Les enfants attrapent la COVID, et pour la très très grande majorité, ce n’est pas pire que les autres infections respiratoires qu’ils attrapent à l’école et la garderie», poursuit-elle. 

«Il faut arrêter d’obséder sur les enfants. Le risque, en termes d’hospitalisations et de santé publique, repose sur le personnel dans les écoles. C’est eux qu’il faut protéger et les familles des enfants», plaide-t-elle. 

***Voyez la chronique intégrale dans la vidéo ci-dessus.***

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