Catherine Blouin élue dans Bonaventure
Julie Côté | Agence QMI
La course s’annonçait serrée, mais la caquiste Catherine Blouin a finalement été élue par plus de 2000 voix dans la circonscription de Bonaventure.
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«Malgré la forte avance, j’attends que ce soit officiel», avait indiqué la candidate caquiste, anxieuse de connaître le reste des résultats. Bien que peu bruyants, les spectateurs étaient très attentifs de connaître la suite des choses. Au moment de l’annonce officielle de son élection par TVA Nouvelles, la principale intéressée ne pouvait tout simplement pas en croire ses yeux.
«Je ne le crois pas encore! On sent que les gens veulent un changement, et moi, je vais être très fière d’incarner ce changement-là», a-t-elle partagé, en plus de souligner que l’aide demandée par les citoyens pour les enjeux régionaux sera présente.
Du côté péquiste, bien que le rassemblement avait commencé de façon beaucoup plus festive, avec un chansonnier invité, les visages sont rapidement devenus longs. Le candidat, Alexis Deschênes, a même quitté le rassemblement pendant un moment. Au moment de l’annonce des résultats, M. Deschênes a cependant tenu à féliciter tous les candidats pour leur parcours.
«Même si on avait espéré des résultats différents, je suis vraiment fier de la campagne qu’on a réalisée», a-t-il ajouté.
Tous les espoirs étaient pourtant permis au début de la journée. M. Deschênes est allé voter lundi matin à son ancienne école secondaire, l’école Antoine-Bernard de Carleton-sur-Mer.
«Ça fait un an et demi qu’on la fait, cette campagne-là, on a fait le tour du comté à plusieurs reprises. On a vraiment pris le temps d’aller voir les gens et à partir de ce qu’ils me disent, c’est eux qui définissent mon projet politique», a dit l’ancien journaliste qui est maintenant avocat à l’aide juridique.
Longtemps considérée comme un château fort libéral, Bonaventure avait comme député sortant Sylvain Roy, élu sous la bannière du Parti québécois sans interruption depuis 2012. Ayant claqué la porte de sa formation politique l’an dernier, M. Roy a toutefois annoncé, en juillet, qu’il quittait la vie politique.
