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L'article provient de TVA Sports
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Michael Pezzetta: les coulisses d'une surprenante ascension

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Anthony Martineau

2022-01-29T12:33:33Z
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«Je m’étais promis de ne pas pleurer. Il faut croire que c’est raté! Je suis désolée.»

Ayant généreusement accepté la demande d’entrevue du TVASports.ca, Laurie Pezzetta, la mère de Michael, craque au beau milieu de l’entretien. Et elle s’en excuse. Pourtant, elle ne devrait pas.      

Voyez, en vidéo principale, l'entrevue complète accordée par Laurie Pezzetta à TVA Sports.   

Parmi tous les nouveaux partisans que son garçon a gagné depuis septembre, et Dieu sait qu’ils sont nombreux, Laurie est assurément la plus fière du groupe. On peut la comprendre. Ces derniers temps, Michael ne cesse de lui donner des raisons de rayonner. 

Lointain choix de sixième tour des Canadiens en 2016, c’est le 2 novembre dernier que Pezzetta a finalement effectué ses débuts dans la Ligue nationale de hockey (LNH). 1957 jours (!) se sont donc écoulés entre sa sélection et son tour de glace en solitaire sur la patinoire du Centre Bell, à Montréal. 

La famille Pezzetta réunie après le premier match dans la Ligue nationale de hockey (LNH) de Michael.
La famille Pezzetta réunie après le premier match dans la Ligue nationale de hockey (LNH) de Michael. Courtoisie - Laurie Pezzetta

Ayant connu un fort camp d’entraînement et un excellent début de saison à Laval, le jeune homme à la longue crinière doré n’a pas laissé le choix à la haute direction du CH : Marc Bergevin, alors DG du club, lui a fait signe, espérant de sa part qu’il redynamise un Tricolore à la dérive et sans saveur.

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Pezzetta, déterminé à ne pas laisser filer cette chance qu’il attendait depuis longtemps, a répondu présent. En 28 matchs depuis son rappel, il compte quatre buts, deux aides et 51 minutes de pénalité. 

En date du 21 janvier dernier, le patineur de 23 ans était, tenez-vous bien, le meilleur marqueur des Canadiens par tranche de 60 minutes (8:10 de temps de glace moyen par partie). Vous avez bien lu! Il s’est également battu contre Ryan Reaves, Radko Gudas et Mark Borowiecki.

Rapidement, Pezzetta, fougueux, téméraire et passionné, a constitué une belle éclaircie sur cette saison 2021-2022 du CH assombrie depuis le jour un par un interminable nuage noir.

Important que vous notiez, à ce stade-ci de votre lecture, que l’athlète natif de Toronto n’a pas connu une seule saison junior où il a affiché une moyenne de plus d’un point par match. Idem pour son passage dans la Ligue américaine. Mais il n’a quand même jamais douté qu’il atteindrait un jour la LNH. 

Certains membres de la famille Pezzetta, tout comme plusieurs intervenants ayant assisté (et participé) à la surprenante ascension de Michael, prennent la parole et racontent un parcours... qui mérite grandement d’être connu. 

Un athlète et un compétiteur dans l’âme          

Il faut remonter à 2001 pour retracer les premiers moments de Michael Pezzetta sur une patinoire. La scène se déroule à Toronto.

«Mon mari travaillait fort pour que Michael et son frère aient chaque hiver une belle glace dans la cour arrière, raconte Laurie. Michael a enfilé les patins pour la première fois lorsqu’il avait trois ans. Dès lors, il n’a jamais cessé d’aimer le hockey! Il passait plusieurs heures par jour sur la patinoire familiale avec son frère Stefano, de trois ans son aîné.»

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Michael et son frère, alors enfants, s'amusant sur la patinoire familiale.
Michael et son frère, alors enfants, s'amusant sur la patinoire familiale. Courtoisie - Laurie Pezzetta

Pezzetta progresse rapidement, si bien qu’il effectue ses débuts officiels au hockey mineur dès l’âge de cinq ans. 

«Il a intégré une ligue composée d’enfants de huit ans. Déjà, l’adrénaline et les émotions qu’il vivait lorsqu’il marquait un but ou gagnait un match étaient immenses. Je me plais à dire qu’il est né avec cet amour du jeu. Il a ça dans le sang depuis toujours, il faut croire! À huit ans, il a été sélectionné au sein de la structure AAA de notre région et il n’a jamais regardé derrière.»

Le succès quasi instantané de Michael peut paraître surprenant. Mais il faut dire que dès son jeune âge, il a pris de bonnes habitudes de travail.

Son frère Stefano, qui a joué dans la Ligue junior de l’Ontario (OHL) il y a quelques années, raconte.

«Chaque été depuis nos huit ans, nous faisons la même chose. On se lève au même moment, on se fait un bon déjeuner et on s’entraîne. Par la suite, nous sautons sur la glace et travaillons ensemble. 

«Nous avons bâti plus jeunes une immense station d’entraînement dans notre cour arrière. Nous y pratiquons nos lancers depuis toujours. La relation que j’ai avec mon frère est vraiment unique.»

De son siège de grand frère, Stefano a été aux premières loges pour assister à la construction du caractère ultra compétitif de son cadet. 

«À la maison, nous avons toujours vu qu’il était plus compétitif, plus fort physiquement que la norme. Plus jeunes, nous demeurions dans un rond-point. J’ai trois ans de plus que Michael et tous nos voisins étaient plus âgés que moi de trois ans également. Donc Michael avait six ans de moins qu’eux. Mais je ne compte plus les fois où nous leur avons livré d’intenses parties de hockey dans la rue.

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«Michael était bien sûr le plus petit et le négligé, mais je crois sincèrement qu’il s’est servi de ces nombreuses joutes contre les voisins pour se bâtir le caractère hargneux qu’on lui connaît tous aujourd’hui. Et en toute confidence, il parvenait amplement à tenir son bout contre les plus vieux. Il avait déjà tellement de caractère!»  

Stefano Pezzetta poursuit.

«Ma mère a récemment retrouvé un travail d’école réalisé par mon frère à l’âge de huit ans. L’idée était d'y indiquer son plan de carrière. Il avait inscrit "jouer dans la Ligue nationale de hockey". C’est son objectif depuis toujours.»

Laurie Pezzetta affirme de son côté que l’amour de Michael pour tous les sports a largement contribué à faire de lui ce qu’il est aujourd’hui : un compétiteur hors pair.

«Déjà enfant, il était un grand sportif, un athlète. Il était un excellent joueur de soccer, mais il était aussi un bon coureur sur piste et jouait également au hockey balle. Même très jeune, il était prêt à tout pour aider son équipe et gagner des compétitions.»

Un tournoi révélateur          

Lorsqu’on lui demande à quel moment elle a commencé à envisager une belle et longue carrière hockey pour son garçon Michael, Laurie Pezzetta n’hésite pas une seconde. 

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«À 10 ans, il a été invité à prendre part à un tournoi nommé "The Brick" qui regroupe les meilleurs joueurs de cet âge habitant en Amérique du Nord. Plusieurs excellents patineurs y prennent donc part et Michael a très bien fait. À ce moment et jumelé à certains autres indices, son père et moi avons commencé à nous dire qu’il avait peut-être une chance de percer.»

Aspect intéressant : le no 55 des Canadiens, avance Laurie, a toujours bien aimé l’école. Il y était d’ailleurs très performant. Mais le hockey a toujours été sa priorité numéro un.

«Michael a toujours été un bon étudiant, jure sa mère. Il avait de bonnes notes et savait qu’il devait toujours avoir un plan B en tête. Mais tous les gens le connaissant de près savent qu’il ne considérait absolument pas de devoir un jour se tourner vers ce fameux plan B. Il voulait faire la LNH et il n’y avait aucune autre option pour lui.        

«C’est drôle à dire, mais au fond de moi et à partir de ses 10 ans, il avait un engagement tellement grand envers son sport que je n’ai jamais vraiment douté qu’il allait réussir.»

Deux anecdotes qui en disent TRÈS long          

À l’âge de 15 ans, Michael Pezzetta choisit de se joindre aux Sénateurs du Mississauga, un club évoluant au sein de la Greater Toronto Hockey League (GTHL). L’équipe est alors dirigée par Mark Filippone.

«J’avais entendu parler de Michael plusieurs fois avant son arrivée dans mon équipe, raconte son ancien entraîneur. Toronto est une grande ville, mais le hockey mineur d'ici est un petit monde. Les joueurs spéciaux ne restent pas dans l’ombre très longtemps. Et Michael en était un. Je crois qu’il a choisi d’intégrer mon programme, car il sentait que c’était celui qui allait lui permettre d’être repêché le plus haut possible dans la OHL.»

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Et justement, quel type de joueur était Pezzetta, à 15 ans? 

«Il sortait du lot grâce à sa polyvalence. Il était gros, rapide, agile. Aujourd’hui, il joue un rôle qui lui permet de demeurer dans la LNH. Et il le fait très bien! Je savais qu’il aurait une grande carrière dans la OHL. La LNH? C’était dur à dire. Mais il avait quelque chose de particulier en lui.»

Et par «quelque chose de particulier», Filippone veut dire «très particulier».

«J’ai une bonne histoire à te conter, rigole le sympathique homme. Un soir, nous affrontions une bonne équipe. Tôt dans le match, Michael est allé, en toute légalité, servir une mise en échec des plus violentes à un joueur adverse. J’avais mal vu la séquence, donc à son retour au banc, je lui ai demandé pourquoi il venait de frapper un joueur aussi petit. 

«Il m’a regardé, confus, et m’a répondu : "coach, es-tu sérieux? Le gars doit mesurer 6 pieds 5 pouces!"

«J’ai jeté un œil au banc de l’autre équipe, et j’ai reconnu le joueur en question. C’était, comme Michael venait de me le dire, un monstre sur patins! Alors voici ma confidence : Michael Pezzetta ne voulait rien savoir de frapper un joueur plus petit que lui. Il ne voulait en aucun cas tirer avantage du petit gabarit d’un adversaire. Alors les seuls joueurs qu’il allait frapper étaient tous plus imposants que lui. Cette histoire, à elle seule, décrit bien la personnalité et la particularité de Michael! C’est assez fou, quand on y pense.»

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Photo AFP
Photo AFP

Et tant qu’à être dans les anecdotes colorées, Stefano Pezzetta en a lui aussi une «pas pire» à raconter à propos de son frangin.

«Il avait 15 ans et jouait à Mississauga. Il avait été invité au match des plus beaux espoirs de la GTHL. C’était quand même gros, car Don Cherry était sur place et plusieurs anciens joueurs de la LNH agissaient comme entraîneurs. De nombreux recruteurs de la Ligue junior de l’Ontario étaient également dans les gradins. 

«Normalement, les joueurs qui prennent part à ce type de joute abordent la soirée en se disant qu’il ne frapperont pas trop et donc, qu’il ne se feront pas frapper non plus. La plupart des patineurs ont seulement en tête de montrer leurs habiletés aux recruteurs. Sauf que Michael, dès sa première présence, a servi deux monstrueuses mises en échec. Il a vraiment détruit les deux joueurs! Dans les gradins, tout le monde riait parce que Michael, c’était ça : tout ou rien. Et ça faisait justement partie de ses habiletés principales...»

Pezzetta conclut cette saison dans la GTHL avec 26 points en 29 matchs. Il est finalement repêché en première ronde (11e au total) par les Wolves de Sudbury dans l’OHL.

«Ce calme, ce leadership, je ne l’oublierai pas»         

C’est Blaine Smith, alors directeur général de l’équipe, qui appelle le jeune homme sur l’estrade. 

«Michael venait de conclure une bonne saison au sein d’une équipe très moyenne dans la GTHL, se rappelle Smith. Son leadership était vanté de tout le monde et il présentait quand même de bons chiffres. C’est pour cela qu’il est devenu notre première sélection. L’année où nous l’avons repêché, nous étions au cœur d’une reconstruction. Nous avions ciblé Michael en raison d’une sublime combinaison : de belles habiletés en attaque et un caractère taillé sur mesure pour redresser notre formation.

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«Nous aimions beaucoup Logan Stanley (qui évolue aujourd’hui chez les Jets de Winnipeg) également, mais nous sentions que Michael était aussi fort mentalement que physiquement et qu’il était celui qu’il nous fallait.»

Blaine confie ensuite un événement qui l’a particulièrement marqué concernant Pezzetta.

«Tout de suite après le repêchage, je suis allé voir Michael pour me présenter. Je lui ai dit : "nous allons traverser ensemble des temps très difficiles pour notre équipe. Penses-tu avoir ce qu’il faut pour nous aider à gérer tout ça?". Et du haut de ses 15 ans, il m’a jeté un regard que je n’ai pas vu souvent, avec ses gros yeux globuleux (rires). Il a souri, puis m’a tout simplement répondu : "absolument". Et il l’a finalement fait! Cette confiance, ce calme, ce leadership, je ne l’oublierai pas.»

«Je m’étais promis de ne pas pleurer...»         

À sa première campagne dans le circuit junior ontarien, Pezzetta met 12 points (56 minutes de pénalité) au tableau en 61 parties.

«Michael était un bon joueur à 16 ans, mais il était loin d’être exceptionnel. Sauf qu’il a quand même marqué à son premier match avec nous! Et plus la saison avançait, plus il devenait confiant et fort physiquement. Rapidement, il a carrément pu dominer ses adversaires dans les coins malgré son jeune âge. Il faut dire qu’il était dans une forme physique hors du commun.»

sudbury.com
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Le patineur torontois récolte, lors de la saison suivante, 28 points en 64 matchs (98 minutes au cachot). Puis arrive le fameux jour du repêchage. Nous sommes le 25 juin 2016.

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«L’événement se tenait à Buffalo, précise Laurie Pezzetta. Toute la famille a accompagné Michael sur place. Nous espérions tous qu’il puisse entendre son nom, mais on ne sait jamais vraiment ce qui peut arriver ce jour-là. La vérité, c’est que tu n’es jamais prête à vivre ce genre de moment.»

Arrive alors, à ce moment de l’entrevue, une situation des plus émotives que l’auteur de ces lignes peine à décrire. Un moment d’une pureté sans normes.

«Quand les Canadiens ont finalement prononcé son nom en sixième ronde, j’ai été gagnée d’une indescriptible sensation. Quand je me suis tournée et que j’ai pu voir la joie sur son visage...»

La mère de Michael s’arrête net. Elle éclate en sanglots et doit prendre une pause.

«Je m’étais promis de ne pas pleurer en entrevue, lance-t-elle après un mutisme d'une vingtaine de secondes. Il faut croire que c’est raté! Je suis désolée.»

La famille Pezzetta, aux anges après que Michael ait été repêché par le CH en 2016.
La famille Pezzetta, aux anges après que Michael ait été repêché par le CH en 2016. Courtoisie - Laurie Pezzetta

Après un court échange où on lui fait comprendre qu’il est tout à fait normal et approprié de vivre une émotion sans avoir à la camoufler, Laurie, reconnaissante, reprend.

«J’ai su que c’était le début du parcours qu’il avait toujours imaginé. Nous étions tellement fiers de lui. À notre retour à la maison, nous avons organisé une grosse fête pour célébrer ce bel accomplissement. Il était si heureux d’avoir été sélectionné par une formation comme celle des Canadiens...»

«Michael ne voulait rien savoir de ce genre de trucs!»         

À la suite de ce bel été marqué par sa sélection dans la LNH, Pezzetta enchaîne avec une récolte de 19 points en 54 duels (88 minutes de punition) lors de la campagne 2016-2017 avec les Wolves.

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Lors de la saison suivante, le patineur, alors âgé de 19 ans, est nommé capitaine de son équipe. Il remercie ses «électeurs» avec 31 points en 35 parties, puis est échangé au Sting de Sarnia, formation qui aspire alors aux grands honneurs. Il conclut ultimement son calendrier de 62 parties avec 52 points et 79 minutes de pénalité.

«Michael est vite devenu une pièce maîtresse de notre équipe, encense Blaine Smith. Il jouait en avantage numérique, mais aussi à court d’un homme. Nous perdions des tonnes de matchs ces années-là, mais il a toujours performé à la hauteur des attentes et gardé une attitude exemplaire.»

Et parlant d'attitude A1, Smith a en tête une anecdote savoureuse pour illustrer ses propos.

«Sur la route, les gars sortaient faire des activités d’équipe pour se détendre et penser à autre chose. Mais Michael ne voulait rien savoir de ce genre de trucs! Je ne compte plus les fois où il est resté à l’hôtel pour s’entraîner. Il me disait : "je veux être meilleur, plus fort". C’était un vrai passionné. Et ce qu’il accomplit aujourd’hui est lié à tout sauf au hasard.       

«Dans ma carrière, le seul autre joueur m’ayant donné une impression aussi nette d’être prêt à tout pour performer est Mike Fischer. Et il a joué plus de 1000 matchs dans la LNH.»

Un moment unique         

Après le jour de son repêchage et le fameux soir de son premier match dans la LNH, Pezzetta a de nouveau donné une occasion à ses proches de célébrer. 

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Le 14 novembre dernier, il marquait, face aux Bruins, son tout premier but dans le circuit Bettman. 

«Il n’y a pas de mots, s'exclame sa mère. Le jour d’avant, il récoltait sa première mention d’aide. Nous nous demandions tous à quel moment il pourrait marquer son premier but. Il l’a finalement fait contre Boston, l’ennemi juré. Te dire à quel point nous avons crié et sauté au plafond. Je crois que tu peux t’imaginer la réaction dans la maison!»

«S’il doit prendre l’équipe sur ses épaules pour demeurer dans la LNH, il le fera»         

Laurie Pezzetta est catégorique : la fierté ressentie par Michael depuis ses débuts avec le CH est immense.

«Vous pensez savoir à quel point Michael est fier de jouer pour les Canadiens, mais non. C’est incroyable. Il ne prend rien pour acquis, cela dit. C’est une lutte quotidienne, pour lui, de faire tout ce qu’il peut pour demeurer dans l’alignement. 

«Je peux vous garantir une chose : Michael, ne cessera jamais de tout donner pour l’équipe qui l’a repêché. Il ne cessera jamais de tout donner pour les partisans qui lui témoignent tellement d’amour. De revêtir ce chandail, c’est un honneur pour lui. S’il doit prendre l’équipe sur ses épaules pour demeurer dans la LNH, il le fera. Il agit exactement de la même façon sur la glace que dans sa vie quotidienne : toujours là pour aider ses proches. Et de savoir que les partisans l’aiment à ce point veut dire beaucoup pour lui.»

Et quel est le meilleur «conseil de maman» qu’elle ait donné à son fils, selon elle?

«Reste fidèle à tes valeurs. Reste fidèle à tes croyances. Travaille fort pour réaliser tes rêves. Si jamais un jour tu dois passer à autre chose, assure-toi d’avoir donné ton 110%. Pas de regrets!»       

Michael Pezzetta, en cette saison 2021-2022, aura sans le savoir fait beaucoup plus que de réaliser son rêve. À lui seul, son inspirant parcours guide dorénavant des milliers de jeunes hockeyeurs vers l’étape numéro un d’une belle et longue carrière professionnelle : croire en soi et ne jamais douter, peu importe les épreuves.

La voilà, la grande victoire de cette triste campagne.

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