Partielle dans Terrebonne: «le PQ n’a pas le choix de la gagner», selon Emmanuelle Latraverse

S’il souhaite prendre le pouvoir lors des prochaines élections générales, le Parti Québécois se doit de remporter l’élection partielle dans Terrebonne lundi soir, selon l’analyste politique Emmanuelle Latraverse.

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L’avance du parti de Paul St-Pierre Plamondon dans les sondages se doit de se concrétiser, selon elle, dans cette circonscription qui, historiquement, lui a souvent été favorable.

«Le PQ n’a pas le choix de la gagner, avance Mme Latraverse. Les moments "Cendrillon", c’est terminé. Le PQ est rendu au moment de bâtir, de convaincre qu’il peut prendre le pouvoir, de convaincre qu’il est capable de vendre la souveraineté, même dans un contexte d’incertitude politique.»

L’élection partielle est également la première dans ce contexte de guerre tarifaire qui risque d’être encore bien présent lors des prochaines élections provinciales.

«Il faut vivre un peu au pays des licornes pour s’imaginer que dans six mois, tout ce chaos avec Donald Trump sera réglé, que les choses vont bien aller et qu’on va retourner dans ce que c’était avant», mentionne l’analyste politique

«La réalité, c’est qu’on entre dans une ère politique et économique très instable, ajoute-t-elle. Ça va faire partie du paysage dans lequel le Parti Québécois va essayer de prendre le pouvoir avec sa promesse de tenir un référendum dans le premier mandat.»

Sur ce point, la partielle dans Terrebonne permettra aux différents partis de se situer par rapport à cette nouvelle réalité.

«C’est un peu comme le premier test, ou microtest, de cette réalité-là, soutient Mme Latraverse. À ce chapitre, si [le PQ] ne gagne pas ce soir, ça met pas mal de plomb dans l’aile.»

Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus