Où s’arrêtera Nick Suzuki?

Pour résumer les performances du capitaine du Canadien, Nick Suzuki, l’expression anglaise «sky’s the limit» est sûrement la plus appropriée, puisque le meilleur est peut-être à venir. 

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La formation montréalaise détient toujours le second laissez-passer des équipes repêchées dans l’Association de l’Est de la Ligue nationale et elle doit une fière chandelle à son attaquant. Grâce à son leadership, le Tricolore garde espoir de participer aux séries une première fois en quatre ans.

Et en plus du désir de vaincre du numéro 14, sa production en croissance mérite un peu d’attention. Suzuki terminera encore une campagne avec une moyenne de points par match supérieure à la précédente. En fait, il n’a jamais encaissé de baisse depuis ses débuts dans le circuit en 2019-2020.

Auteur d’un spectaculaire doublé en fin de partie face aux Panthers de la Floride mardi, le joueur d’avant a récolté cinq points à ses deux derniers affrontements et en compte 79 en 74 sorties cette saison. Il a donc surpassé sa récolte de 77 points en 82 rencontres du dernier calendrier régulier.

En fait, la flèche sur le graphique de l’athlète de 25 ans a entamé sa hausse dès sa première année. Il a amassé 41 points en 71 affrontements comme recrue, avant d’enchaîner avec un nombre identique de points l’année suivante (écourtée par la pandémie), mais en seulement 56 matchs.

N’ayant pas manqué une seule joute lors des trois campagnes subséquentes, le pivot a accumulé 61 et 66 points en 2021-2022 et 2022-2023. Par ailleurs, il affiche aussi une nette amélioration au chapitre du différentiel : si la tendance se maintient, il finira avec une fiche positive, ce qu’il n’a pas réussi à ce jour. Suzuki se trouve à +12; auparavant, il a conclu ses saisons dans l’ordre à -15, -5, -29, -13 et -14.

Des exploits particuliers

Conséquemment, il n’est pas inapproprié de prédire davantage de succès à l’Ontarien acquis des Golden Knights de Vegas dans l’échange impliquant Max Pacioretty en septembre 2018. Mais il a déjà offert quelques surprises à son équipe et ses partisans.

Mardi, il est devenu le septième joueur de l’histoire de la ligue à inscrire le but égalisateur d’une partie avec moins de 10 secondes à écouler en troisième période et à compter le filet décisif en prolongation; son coéquipier Cole Caufield a accompli ce fait d’armes le 17 février 2022 aux dépens des Blues de St. Louis. L’écart de 38 secondes séparant ces deux buts de Suzuki est le deuxième plus court de tous les temps.