Nathalie Simard est emballée d’animer sa première téléréalité

Elle anime une téléréalité où des célibataires de 40 à 60 ans peuvent trouver l’amour, mais où les enfants des participants tirent les ficelles du jeu, à l’insu de ceux-ci. Nathalie Simard est emballée par ce concept, qui la rejoint énormément en tant que femme célibataire dans la cinquantaine et en tant que mère!

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Nathalie, les candidats croyaient participer à une téléréalité de rencontres amoureuses pour les personnes de 40 à 60 ans intitulée Nouvelle chance pour l’amour. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que ça s’appelle en fait Ma mère, ton père, et que leurs enfants les observent en cachette et se mêlent à distance de leurs jeux de séduction...

Effectivement, aucun des parents n’est au courant. Tout ce qu’ils savent, c’est que leurs enfants créent du contenu pour les réseaux sociaux. Même les enfants, jusqu’à la dernière seconde, ne savaient pas ce qu’ils allaient faire dans l’émission. C’est vraiment excitant!

C’est différent des autres téléréalités de rencontres...

Oui. Ça met en scène des célibataires âgés de 40 à 60 ans. C’est quelque chose qu’on n’a jamais vu dans nos télévisions! Tout comme le fait que leurs enfants, qui ont entre 18 et 29 ans, ont le pouvoir de se mêler des choix de leurs parents. Souvent, les enfants voient des choses que nous, les parents, on ne voit pas tout le temps.

Qu’est-ce qu’on peut dire des participants?

Le casting est exceptionnel, tant sur le plan des parents que de leurs enfants. Les parents sont brillants, attachants, profonds... On réalise, avec leurs enfants, que la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre. Je trouve ça beau de voir ces jeunes intelligents, sensibles, profonds, loquaces... Ça va faire du bien de voir ça dans notre télé! Les enfants ont des décisions importantes à prendre, parfois déchirantes, mais ils le font de façon très empathique, en lien indirect avec leurs parents. C’est tellement beau!

Que pourrait-on dire à propos du jeu?

Il y a une maison où des célibataires cohabitent. Elle est superbe! C’est un manoir à Saint-Hilaire qui a été transformé. Ils sont huit au départ, mais il y a des éliminations et certains revirements... Des célibataires sortent de la maison, et d’autres arrivent. On leur fait faire des activités pour qu’ils puissent mieux se connaître. Il y a des relations qui s’établissent. Au cours de leur aventure, ils vont être aussi guidés par des coachs spécialisés en relations de couple. On les amène vraiment à réfléchir, à faire de bons choix... La grande particularité, dans tout ça, c’est qu’il y a une deuxième maison avec les enfants. Eux aussi cohabitent, mais on les voit seulement dans ce qu’on appelle la salle de surveillance, avec un très grand écran où ils peuvent voir ce qui se passe partout dans la maison des parents. Les enfants ont le pouvoir d’influencer le cours de l’aventure. Ils décident de tout ce qui se passe. Quand les participants se font éliminer, c’est là qu’ils découvrent jusqu’à quel point leurs enfants ont été impliqués.

Au bout du compte, que remportent les gagnants?

Ce qui m’a séduite, à la base, c’est qu’il n’y a pas de prix en argent. C’est une chose qu’on n’a jamais vue. Les participants prennent des décisions pour des raisons de coeur, pas parce qu’il y a une somme d’argent à la fin. Ce qu’il y a à gagner — et qui ne s’achète pas —, c’est l’amour, et c’est ce que je trouve beau et puissant! 

C’est une première, pour vous, l’animation d’une téléréalité...

Oui. Dans cette émission, je peux être appelée à intervenir n’importe quand. Je dois toujours me tenir prête, pas loin. C’est un immense privilège d’avoir été choisie pour animer cette émission! J’ai animé beaucoup de choses, des téléthons, des émissions pour enfants... J’ai fait bien des trucs dans ma vie, mais ça, c’est complètement nouveau et ô combien gratifiant!

Pourquoi a-t-on songé à vous?

Je suis célibataire depuis bientôt un an. Je suis interpellée par ce que les participants vivent parce que je suis empathique. Quand on m’a offert ça, on m’a dit: «Nathalie, tu es à l’écoute, tu es quelqu’un qui se sent personnellement concerné, tu es proche de ta fille, tu es toimême célibataire, tu connais les enjeux liés à ton âge...» Je viens d’avoir 55 ans, et je sais que rencontrer quelqu’un à cet âge, c’est quelque chose! En plus, je suis une mère. Ma fille a 30 ans, et on est proches, on a une relation fusionnelle, on a une connexion. Alors, quand les parents me parlent de leurs enfants, je les comprends! Je fais preuve d’empathie, de gratitude... Je pense humblement que mes forces sont là. Pour moi, l’amour est important, et mon rôle de mère est capital.

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