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Culture

André Robitaille se confie sur son nouveau rôle de grand-père

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Patrick Delisle-Crevier

2024-08-04T10:00:00Z
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Il s’est passé bien des choses dans la vie d’André Robitaille depuis notre dernier entretien, il y a deux ans jour pour jour. Le comédien, animateur et metteur en scène a célébré son 60e anniversaire et il souligne ces jours-ci ses 35 ans de carrière. De plus, il est désormais le grand-papa — un nouveau rôle qui le comble de bonheur! — du petit Roméo, puisque son fils, David, est maintenant papa. Et sa fille, Lili, a décroché un beau rôle dans la nouvelle série Dumas. Cependant, il a vécu un deuil récemment... Il a perdu, il y a quelques mois, sa complice de toujours, sa maman, Rollande. Rencontre avec un homme pour qui la famille est très importante.

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André, as-tu un été occupé?

Oui, je viens de signer trois mises en scène avec Monarque Productions: Appelez-moi Stéphane à Drummondville, Le père Noël est une ordure à Québec et Le dîner de cons à L’Assomption. Tout ça va ensuite se promener un peu partout au Québec. J’ai eu pas mal de boulot ces derniers temps. Et cet été, je vais aussi animer les spectacles de l’Orchestre symphonique de Montréal dans les parcs. Sinon, je suis ambassadeur pour Éduc’alcool.

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C’est nouveau, ça. Pourquoi t’impliques-tu dans cette cause?

Éduc’alcool me l’a demandé. Ça fait 35 ans que cet organisme existe et 35 ans aussi que je fais ce métier. J’ai simplement fait ce lien. Et je ne suis pas un premier de classe, j’ai fait mes propres gaffes dans la vie, et je ne m’en cache pas. Quand j’étais adolescent, je n’étais pas toujours sage dans ma petite campagne. Mais, depuis ce temps, j’ai heureusement compris qu’il ne faut absolument pas prendre le volant si on a bu. J’aime faire le party et offrir du bon vin à mes amis, mais je veux surtout que nous gardions notre tête sur les épaules quand vient le temps de prendre le volant. C’est un peu ce que l’organisme cherchait comme ambassadeur. Attention: pas question pour moi d’avoir un ton paternaliste!

Quel est ton rapport à l’alcool, André?

J’aime faire la fête de temps en temps et boire, mais je n’ai pas de problème de dépendance. Je ne veux pas avoir l’air du petit parfait en disant que je suis ambassadeur d’Éduc’alcool. Je ne veux surtout pas être moralisateur. Mais je suis préoccupé par tout ce qui se passe dans la société, et par les taux de maladies mentales et de troubles qui augmentent. Souvent, l’abus d’alcool devient une solution pour soulager le mal-être des gens. Par ailleurs, je suis aussi porte-parole de la Société de recherche sur le cancer. Je souhaite encourager la recherche. J’ai été touché de près dernièrement, puisqu’une de mes nièces est décédée d’un cancer à 42 ans. Ça nous a déchirés dans la famille. Et c’est aussi venu confirmer encore plus la pertinence de m’impliquer dans cette cause.

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Est-ce que tu comptes prendre des vacances cet été?

Oui, j’aurai deux semaines prochainement. J’irai passer une semaine à New York avec ma blonde et ses enfants. Ensuite, ma blonde et moi irons au Mexique en amoureux. Ce sera une semaine restos, musées et plage. C’est habituellement notre rythme en vacances. Et je suis grand-papa depuis le mois de décembre, puisque mon fils, David, a eu un fils, qui se prénomme Roméo. Je ne suis pas un grand-papa gâteau, mais je suis très heureux de la naissance de mon petit-fils. J’adore les enfants! J’aime catiner! Je suis très proche de mon fils, alors je vois mon petit-fils le plus souvent possible. Je suis fusionnel avec mes deux enfants et je suis fier de ça. Je vais donc passer beaucoup de temps avec ma famille cet été.

Comment vont tes deux enfants?

Ils vont bien. Ma fille, Lili, qui est comédienne, a décroché un beau rôle dans la série Dumas. Je suis très content pour elle. Je sais que je ne suis pas objectif parce que c’est ma fille, mais c’est une fille brillante qui a une telle lumière dans les yeux! Elle rayonne! Elle a travaillé fort pour ce rôle et d’autres beaux projets s’en viennent pour elle. Ce n’est pas facile pour elle, car elle ne veut pas avoir l’air d’être la fille de; en même temps, elle doit assumer qu’elle est la fille de... Elle fait son bout de chemin toute seule. Mon fils, David, est aussi comme ça.

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Et justement, comment va ton fils?

Il va bien, mais il y a une semaine, il a décidé de changer de métier. Il avait une boîte de production et il a décidé de changer de branche. Il est rendu à la FTQ, aux relations publiques. Il est aussi un bon musicien, mais je suis certain qu’il va s’épanouir autrement dans ce nouveau boulot.

Lors de notre dernière rencontre, tu me parlais de ta maman, Rollande, qui était toujours près de toi. Elle est malheureusement décédée dernièrement. Comment vas-tu depuis son décès?

Elle est décédée le 30 septembre dernier. Ce fut un gros morceau pour moi, car ma maman était très présente: elle était une force dans la famille. J’étais très intime avec mon père, qui est décédé en 2007, et j’avais développé une belle complicité avec ma maman. Un jour, j’étais en répétition avec Jean- Louis Millette lorsqu’il a appris la mort de sa mère. Je me rappelle ses mots... Il m’avait dit que c’était particulier de devenir orphelin. Maintenant, je comprends pleinement le sens de ce qu’il avait dit. Mais la roue tourne, car me voilà avec un petit-fils qui est arrivé. Je suis encore très proche de ma soeur et de mon frère. Maintenant, nous devons rester proches. Ma maman avait 95 ans.

Tu as eu 60 ans en octobre dernier. Qu’est-ce que ça te fait?

(Rires) Ai-je eu 60 ans, moi? Non, sérieusement, à 58 ans, je trouvais ça difficile de voir le 60 arriver. Là, je suis dedans. C’est cliché ce que je vais dire, mais je mords dans la vie. Même si je déteste vieillir, 60 ans, ça me va. Je suis heureux, je me sens en forme, je fais beaucoup de sport, je suis équilibré, je suis en amour, mes enfants sont en santé et mon petit-fils aussi. Et je suis comblé professionnellement.

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