Mike Sullivan écrit l’histoire des Penguins
Agence QMI
Avec la victoire de 5 à 2 aux dépens des Blackhawks de Chicago, samedi dernier, Mike Sullivan est devenu l’entraîneur-chef le plus victorieux de l’histoire des Penguins de Pittsburgh.
Aussi, les troupiers de Sullivan ont tenu à lui rendre un hommage bien senti dans les jours ayant suivi. Kristopher Letang s’est fait un plaisir de remettre une plaque commémorative à son pilote, mardi, tandis que les copropriétaires Mario Lemieux et Ron Burkle paieront une croisière à Sullivan et son épouse.
- À lire aussi: Des anciens du CH qui ont fait jaser à leur retour
- À lire aussi: «Je n’ai pas demandé d’être échangé» - Kotkaniemi
«Les joueurs ont été si aimables de souligner cet accomplissement. De la façon dont je le vois, c’est un effort collectif de bien des gens si une équipe gagne autant de matchs sous la direction d’un individu», a admis humblement Sullivan lors de l’épisode de mercredi du balado «Highmark Coach’s Show».
Un départ marquant
L’Américain a effectué des débuts tonitruants à la tête de la formation de la Pennsylvanie, en 2015-2016, menant les «Pens» vers deux coupes Stanley consécutives. Étrangement, il s’agit d’un parcours très semblable à celui de Dan Bylsma, que Sullivan a devancé avec un 253e gain.
Comme l’instructeur de 53 ans, Bylsma, en 2008-2009, avait pris les rênes en plein milieu de campagne avant de mener les Penguins à un championnat. Les deux ont également entraîné pendant moins d’une saison les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton, dans la Ligue américaine.
«Je suis associé à cette ligue depuis longtemps, comme joueur et comme entraîneur, et [la coupe Stanley] était un objectif insaisissable que je n’avais pu encore accomplir, a admis Sullivan. Lorsque nous avons finalement gagné en 2016 et en 2017, juste de m’en souvenir, c’est dur de mettre les mots pour expliquer ce genre de sensation.»
L’amour du hockey est ce qui permet à l’ancien joueur de centre de poursuivre dans la même veine. Après une carrière d’une décennie dans la Ligue nationale de hockey, Sullivan a rapidement été promu à divers postes d’entraîneur au sein de l’organisation des Bruins de Boston entre 2002 et 2006. Il a ensuite été assistant chez le Lightning de Tampa Bay, les Rangers de New York et les Canucks de Vancouver, avant d’obtenir sa chance avec les Penguins.
«[J’ai] l’opportunité de travailler avec un groupe comme celui de Pittsburgh, c’est déjà une récompense en soi. De vivre les hauts et les bas, les défis que cette ligue présente inévitablement parce qu’elle est si compétitive, pour moi, est juste une expérience enrichissante», a argué Sullivan.
Crosby toujours absent
L’instructeur avait néanmoins quelques mauvaises nouvelles à annoncer jeudi. Tout d’abord, le capitaine Sidney Crosby n’est pas encore prêt à disputer un premier duel cette saison, et ne sera pas en uniforme face aux Maple Leafs de Toronto, samedi. Il profitait d’une deuxième journée consécutive à l’extérieur de la patinoire pour soigner sa blessure à un poignet.
C’est également sans l’attaquant Jeff Carter et le gardien Tristan Jarry que les Penguins se sont entraînés jeudi. Tous deux suivent le protocole COVID-19 après avoir reçu des résultats positifs, mais ils sont asymptomatiques.