Kris Letang n’est pas prêt pour la retraite
Agence QMI
Les Penguins de Pittsburgh parviennent une fois de plus à gagner des matchs sans leurs joueurs vedettes en ce début de saison, et le défenseur québécois Kristopher Letang croit que la formation de la Pennsylvanie a une nouvelle opportunité d’aller jusqu’au bout une fois de plus cette année.
La troupe de Mike Sullivan est actuellement privée de son capitaine Sidney Crosby (haut du corps), mais aussi du joueur de centre Evgeni Malkin (genou), du défenseur Mike Matheson (bas du corps) et de l’attaquant Bryan Rust (bas du corps).
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Ils montrent malgré tout une fiche de 2-0-2 depuis le début de la campagne.
«Au fil des années, on a eu beaucoup d’adversité avec les blessures, que ce soit Crosby avec les commotions, Malkin avec les opérations ou moi, a expliqué Letang au cours du dernier épisode du balado "Lavoie-Letang" mis en ligne tard mercredi soir. On a eu beaucoup de blessures, mais on trouve toujours le moyen d’avoir des joueurs qui prennent les choses en charge.»
«On a une recette; que ça soit A, B, C ou Z, on exécute la recette, et c’est ce qui nous amène du succès.»
Loin de la retraite
Letang a par ailleurs abordé la question de son avenir. Âgé de 34 ans, celui qui a totalisé 134 buts et 586 points en 867 parties en carrière tout en ayant gravé trois fois son nom sur la coupe Stanley écoule en effet la dernière année de son contrat de huit ans et 58 millions $ cette saison.
Ses admirateurs peuvent toutefois respirer: il ne compte pas prendre sa retraite l’été prochain.
«Il y a une raison pour laquelle je me suis toujours entraîné aussi fort, que je porte une grande importance à ma nutrition et que je ne laisse aucun détail au hasard, a-t-il dévoilé. La raison, c’est que je veux jouer le plus longtemps possible. Mon but, c’est de rester au même niveau qu’actuellement pendant quatre ou cinq ans. Je n’ai pas l’intention de ralentir.»
Outre Letang, 13 joueurs atteindront l’autonomie au terme de la campagne. Le directeur général Ron Hextall aura donc du pain sur la planche, mais pour l’instant, les patineurs se concentrent sur le moment présent.
«On a un très beau groupe de gars, mais comme dans tous les sports avec un plafond salarial, il y a des décisions qui seront difficiles à prendre. Il y aura des choix à faire. Ces joueurs-là auront soit mérité des augmentations ou voudront un nouveau défi ailleurs.»
«Mais quand tu entres dans une saison comme celle-là, oui, il y a des points d’interrogation, mais en même temps, il faut être capable de dire: "on va tout donner et essayer de gagner ensemble". Si on gagne, on va avoir un très beau souvenir. Ce qui va arriver durant la saison morte va arriver; on n’a aucun contrôle là-dessus», a conclu Letang.