Michel Charette explique pourquoi François Chénier ne joue finalement pas dans sa nouvelle série

Non seulement Michel Charette est un des créateurs et le producteur de la série Marco Lachance, mais il en tient aussi le rôle-titre. Il nous donne plus de détails sur ce personnage résolument optimiste que nous prendrons plaisir à découvrir.

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Michel, comment décrirais-tu ton personnage de Marco Lachance?

Marco est un père de famille monoparentale. Il vit avec ses deux enfants de 14 et 16 ans, ainsi qu’avec sa mère, Micheline. La mère des deux jeunes est présente dans sa vie, mais elle a des problèmes de santé mentale, et Marco préfère avoir la garde de leur progéniture. La série aborde ces sujets, entre autres thèmes. Ce n’est ni triste ni très dramatique.

C’est Hubert Proulx qui incarne le meilleur ami de Marco, mais tu avais d’abord pensé à ton ami François Chénier pour tenir ce rôle...

Au départ, oui, mais on jouait dans Le bonheur à cette époque, et François y campait le copain de mon personnage. Nous trouvions que ça aurait été excessif de le voir interpréter mon meilleur ami dans une autre série.

Quel genre de père est Marco?

C’est un père très attentionné et aimant, qui fait des câlins et qui donne constamment des becs à ses enfants. Dans la vie, c’est comme ça dans de très nombreuses familles. On se touche, on s’embrasse, on se serre dans nos bras; pourtant, c’est quelque chose qu’on ne voit pas souvent à la télévision. J’avais envie de le montrer, car je suis comme ça avec mes enfants.

Sera-t-il aussi question de la vie amoureuse de Marco?

Peut-être dans la deuxième saison, s’il y en a une. Cette saison, on se concentre sur sa vie actuelle, sa famille et ses rêves. Marco dit à la blague que la dernière femme qui l’a touché, c’est son hygiéniste dentaire, et qu’elle avait des gants. (rires) Il ne s’intéresse pas du tout à ces choses-là pour le moment.

Marco est musicien. Joues-tu d’un instrument de musique, toi aussi?

Oui, je compose et je chante. Nous sommes allés dans un studio pour faire des enregistrements, puisqu’il y a de la musique dans la série. Dans la vie, je joue de la batterie, mais Marco joue plutôt du clavier. J’ai donc suivi un cours accéléré de cet instrument pour ne pas avoir l’air fou à l’écran et que ça semble crédible. Même si je ne dirais pas que c’est parfait — on pourrait certainement faire mieux! —, ça fonctionne. Le fait que je produise la série fait en sorte que j’ai mon mot à dire: on me consulte avant de prendre des décisions ou de faire des changements. Si Yannick (Savard), le réalisateur, n’est pas sûr de quelque chose, il m’en parle. Je crois que ça donnera quelque chose de bien à l’écran.

À quoi ressemblent les tournages de la série?

Ils ont commencé il y a quelques semaines, et ils se poursuivront pendant l’été. Nous tournons quatre jours par semaine, à raison de 12 heures chaque jour. C’est ce qu’on appelle le 6-6: six heures avant le dîner et six heures après. Ce sont de grosses journées! Nous tournons à Québec. Je suis loin de ma famille, mais ça me permet de me concentrer sur le travail. Je fais ce métier depuis 32 ans. Je choisis chaque production avec l’intention de devenir meilleur, et je crois que j’y arrive assez bien. Marco Lachance me permet de toucher à quelque chose que je n’avais pas encore fait.

Marco semble être un homme qu’on a envie de côtoyer, il est gentil et très positif. A-t-il des défauts?

C’est une bonne pâte, comme on dit. Les gens peuvent abuser de lui, et il se laissera faire. C’est toutefois vrai qu’il est très positif. Même quand les choses vont mal, il garde le moral. Il n’a pas besoin de se forcer, il est comme ça naturellement. Il n’a pas besoin de grandes choses. Pour lui, tout peut devenir prétexte à sourire.

Selon toi, pourquoi cette nouvelle série plaira-t-elle aux téléspectateurs?

Elle leur apportera de la beauté, de l’amour, de la simplicité et du réconfort. À la fin des épisodes, les gens vont se dire qu’ils ont passé un bon moment avec Marco Lachance. C’est une belle série, et c’est exactement le genre de télé que j’avais envie de faire.

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