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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

«Dictature», «tyrannie sanitaire» : Maxime Bernier, rageur, ne fait pas l’unanimité

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TVA Nouvelles

2021-08-21T01:58:06Z
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Pour le lancement de sa campagne électorale en Beauce, le chef du Parti Populaire du Canada, Maxime Bernier, n’y est pas allé de main morte.

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«Il faut revenir à la normalité. Je pense que les gens en ont marre, et ça va être un referendum sur la gestion de la crise COVID», lance le chef populaire, affichant son mécontentement face aux mesures sanitaires.

Il y est également allé de son commentaire sur le passeport vaccinal, qu’il considère «injuste, immoral et inconstitutionnel».

Durant son point de presse, l’homme politique s’en est pris aux membres des médias. «On vous a empêché, vous les médias, d’aller dans les hôpitaux, et vous avez accepté ça», a-t-il déclaré. 

Une journaliste présente au point de presse a alors interrompu le discours du chef du PPC et a précisé «j’ai fait un reportage d’une douzaine de minutes dans les hôpitaux, puis il y avait quand même beaucoup de monde hospitalisé et des urgences débordées». «On vous a dicté dans quel hôpital aller», a affirmé en réponse Maxime Bernier.

Plus tard, un entrepreneur n’a pas hésité à dire sa façon de penser au chef populaire : «On espère que vous allez passer à autre chose, parce que vous n’êtes plus vraiment ce que j’appellerai un positionnement qui nous représente bien».

Le ton est alors monté entre les deux hommes, en désaccord sur la manière dont la pandémie est décrite par le gouvernement au pouvoir.

Le défi de Maxime Bernier est de regagner la confiance des électeurs beaucerons. Un challenge, car la population a des avis très mitigés sur sa candidature. Un habitant de la région «partage ses idées», tandis qu’un autre affirme «s’il est élu, je déménage».

S’il s’est affiché en très claire défaveur avec ces impositions sanitaires, Maxime Bernier s’engage tout de même à les respecter dans les provinces où il se trouvera, lors de cette campagne électorale. 

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