Lili Francke-Robitaille est vraiment reconnaissante de son rôle dans «Dumas»

La comédienne est tombée en amour avec les arts dès son jeune âge. Pas étonnant, direz-vous, puisqu’elle est la fille de Martine Francke et d’André Robitaille. Mais la jeune femme a toujours tenu à tracer son propre chemin, et elle le fait à merveille. On peut d’ailleurs admirer l’étendue de son talent dans la série Dumas.

Dans Dumas, Lili Francke-Robitaille prête ses traits à Charlie Dumas-Guérin, la fille de Jean Dumas (Gildor Roy) et de Stéphanie Guérin (Isabel Richer). Étudiante en sciences de la santé, la benjamine des trois enfants de Jean Dumas est aussi la plus sensible d’entre eux. «Je suis une grande émotive. C’est facile d’aller puiser en moi pour jouer Charlie», raconte l’interprète. Qui plus est, elle a le bonheur de partager des scènes avec des comédiens de renom, notamment ceux qui jouent ses parents. «C’est une grande chance pour moi. Je suis vraiment reconnaissante de cette opportunité-là. Ce sont des personnes qui ont de grandes carrières et beaucoup de connaissances. Je les observe et leur pose des questions, et ils sont disponibles pour moi. Je suis encore en train d’apprendre; je pense que c’est un métier dans lequel on apprend toute notre vie. Je me sens choyée de pouvoir le faire avec des personnes comme elles.»

Le travail récompensé

À 21 ans, Lili a connu d’autres plateaux de tournage. On a notamment pu la voir à l’oeuvre dans des intrigues d’Indéfendable, de Doute raisonnable et de 5e rang. Son parcours, elle l’a tracé elle-même à force de persévérance, ce qui rend ses parents d’autant plus fiers d’elle. «Ça me fait plaisir qu’ils soient fiers de moi, mais je suis aussi contente qu’ils reconnaissent à quel point je travaille fort et qu’ils puissent en témoigner. Je fais mon bout de chemin par moi-même, et c’est un point sur lequel j’ai toujours insisté. Je ne fais pas ce métier parce que mes parents m’ouvrent des portes, mais parce que je travaille fort.» Au passage, elle a eu l’occasion de faire un court-métrage avec sa mère, il y a des années, et de jouer dans 30 vies tandis que son père était de la distribution. «Je me souhaite d’autres rôles où j’aurai la chance de jouer avec mes parents, mais présentement, je me concentre sur ma carrière sans qu’on m’associe juste à eux.»

C’est sans équivoque: la passion du jeu coule dans ses veines. «Je me suis posé beaucoup de questions et j’ai essayé des choses pour voir ce qui pouvait m’intéresser, mais là, c’est clair dans mon coeur et dans ma tête: je suis exactement où je veux être», explique la comédienne.

Des champs d'intérêt développés

En dehors du jeu, Lili fait de la danse depuis l’âge de trois ans, pour le plaisir. Ces temps-ci, elle perfectionne son anglais afin de s’ouvrir le plus de portes possible dans sa carrière. Elle s’est également inscrite à un cours d’histoire de l’art. «Ça développe encore plus mon esprit critique et mes connaissances en art. J’adore l’art visuel. Je n’en fais pas, mais j’adore aller au musée.» Elle s’amuse aussi à créer ses propres vêtements. «Je fais beaucoup de couture de façon autodidacte. Ça vient avec un lot d’essais et d’erreurs, mais j’aime vraiment ça. C’est un moment de pure création et d’échappatoire, aussi. Dans mon appart, une de mes colocs et moi avons un petit atelier pour sa peinture et pour ma couture. Je passe beaucoup d’heures à fabriquer des vêtements pour mes amis et moi. Ça fait quelques années que je couds, mais je pratique de manière plus régulière depuis deux ans.»

Transmettre sa passion aux jeunes

Les tournages de Dumas prennent fin au début décembre. Elle a quelques contrats de voix par-ci par-là, et des auditions. On la reverra éventuellement dans une autre série, qu’elle ne pouvait pas mentionner pour l’instant. En parallèle, elle donne des cours de théâtre parascolaires depuis cet automne au Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie, une école secondaire privée pour filles à Montréal. «C’est le fun de partager ma passion avec des plus jeunes et de redécouvrir pourquoi j’aime le théâtre.»

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