Michel Laperrière se sent comme le papa dans «Indéfendable»

Imaginez un peu: le premier rôle qu’a défendu Michel Laperrière à la télé date de 1985, dans la comédie Peau de banane! L’an prochain, il y aura donc 40 ans et des poussières que le comédien roule sa bosse. C’était une belle occasion de discuter avec lui de son personnage de Me André Lapointe dans Indéfendable, et aussi de plusieurs rôles marquants qu’il a tenus.

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Qu’est-ce qui attend Me André Lapointe cette année?

Il demeure toujours le mentor du bureau. Il s’occupera de la nouvelle stagiaire, qui relève plus de Léo (Sébastien Delorme). C’est sûr qu’il a été très remué par les événements et qu’il a ressenti beaucoup de culpabilité. Ça va le changer. Comme tous les personnages qui sont au bureau, d’ailleurs; ils seront transformés par la mort d’Inès Saïd et de Me Frédéric Legrand. Pour lui, ça va se traduire en impatience pour les choses futiles. Mon personnage va se poser bien des questions. Par contre, sa santé va être correcte.

C’est un beau rôle. Aimez-vous incarner ce personnage?

Oui, j’ai beaucoup de plaisir, je ne me lasse pas. C’est une belle gang, il y a beaucoup de respect entre nous, et beaucoup d’humanité aussi. Je suis très, très heureux.

Vous sentez-vous un peu comme le papa de cette belle équipe?

Oui, un peu. C’est le personnage qui me fait ça; il se sent comme ça, il est paternaliste. Il doit d’ailleurs faire attention à ça, et on le lui reproche parfois, avec raison. Mais dans la vie, je laisse les gens faire leurs affaires et je ne suis pas le genre à aller voir quelqu’un pour lui dire quelque chose. C’est très rare, et si je le fais, c’est plus pour proposer une idée. Mais ce n’est pas mon genre.

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